The Misfits
Horror Business |
Label :
Plan 9 |
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C'est ici que tout se précise pour les Misfits. Horror Business est le second 45 tours du groupe et la première production où son identité est complètement établie. Celle-ci est d'ailleurs résumée par le morceau titre et la pochette. La mascotte du groupe, le Crimson Ghost tiré d'un serial des années 1950, fait sa première apparition annonçant la source qui sera désormais la principale inspiration du groupe : la culture populaire déviante des années 1950-1960.
Musicalement le groupe continue dans le style dépouillé au son approximatif qui sera sien tout au long de sa courte carrière. Et il faut être honnête : sans le chant de Glenn Danzig le groupe perdrait tout son intérêt. Et celui-ci s'avère tout simplement un des plus grands chanteurs punks de l'époque. Aussi acerbe qu'inquiétant, il met au point grâce à sa voix grave, sa déclamation sinistre et ses paroles glauques un nouveau courant : l'horror punk. Décrivant dans la plupart de morceaux des films de séries B, des comics des années 1950-1960, il déterre toute cette contre culture américaine, oubliée des institutions dominantes car réputée débilitante. Les Misfits eux, sont au contraire particulièrement fiers de rendre hommage à tout un pan de la culture ayant égaillé leur jeunesse. Tels des Tim Burton punks précurseurs, ils adorent les monstres en carton pâte et leurs histoires simplistes trouvant en chaque perle oubliée des élans poétiques fulgurants et des revendications métaphoriques à mettre en parallèle des messages premier degré de la scène punk de l'époque.
Au même moment, de l'autre côté de l'atlantique, les Cramps remettent au goût du jour une autre partie de la sous-culture yankee : le blues-trash fifties et le garage sixties. A eux deux, ils auront bientôt redonné leur splendeur à toutes ces gourmandises oubliées.
Musicalement le groupe continue dans le style dépouillé au son approximatif qui sera sien tout au long de sa courte carrière. Et il faut être honnête : sans le chant de Glenn Danzig le groupe perdrait tout son intérêt. Et celui-ci s'avère tout simplement un des plus grands chanteurs punks de l'époque. Aussi acerbe qu'inquiétant, il met au point grâce à sa voix grave, sa déclamation sinistre et ses paroles glauques un nouveau courant : l'horror punk. Décrivant dans la plupart de morceaux des films de séries B, des comics des années 1950-1960, il déterre toute cette contre culture américaine, oubliée des institutions dominantes car réputée débilitante. Les Misfits eux, sont au contraire particulièrement fiers de rendre hommage à tout un pan de la culture ayant égaillé leur jeunesse. Tels des Tim Burton punks précurseurs, ils adorent les monstres en carton pâte et leurs histoires simplistes trouvant en chaque perle oubliée des élans poétiques fulgurants et des revendications métaphoriques à mettre en parallèle des messages premier degré de la scène punk de l'époque.
Au même moment, de l'autre côté de l'atlantique, les Cramps remettent au goût du jour une autre partie de la sous-culture yankee : le blues-trash fifties et le garage sixties. A eux deux, ils auront bientôt redonné leur splendeur à toutes ces gourmandises oubliées.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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