The Misfits
Bullet |
Label :
Plan 9 |
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S'il y a bien un groupe qui peut représenter la quintessence de la contre-culture américaine, c'est bien The Misfits. Formé par Glenn Danzig en 1977, le groupe, durant ses six petites années d'existence brassera tout un pan de la 'sous-culture' yankee pour échafauder ses paroles, ses pochettes, ses fringues, son image. Groupe DIY complet (le label fondé par Glenn Danzig pour éditer les albums du groupe s'appelle Plan 9 du nom d'un film kitsch et culte d'Ed Wood), aucun détail n'est laissé au hasard, des coupes de cheveux à la forme des guitares.
Mais il serait vraiment réducteur de résumer le groupe à son aspect visuel. Car, une fois n'est pas coutume, ce grand guignol cache des morceaux imparables, originaux et inimitables. Le 45 tours Bullet (dont les trois morceaux sont tirés des sessions de ce qui aurait dû devenir Static Age, le premier LP du groupe) fait suite à un premier 45 tours sans guitare (Cough/Cool) où le groupe se cherchait encore. Ici, les Misfits trouvent leur voie et se démarquent de la mouvance punk alors en plein boum. Aux instrumentations basiques coutumières du style, Glenn Danzig apporte des ingrédients personnels qui vont rendre ses morceaux imparables: une voix de crooner punk qui déroule des mélodies glauques et fulgurantes complètement addictives. Peu de groupes punks avaient à l'époque une telle capacité fédératrice, une telle propension à composer des hymnes aussi délectables que virulents. Ce n'est d'ailleurs pas trompeur: trente ans plus tard, ces morceaux sont toujours aussi frais.
Les références à la culture pop font également leur apparition ici, bien que le groupe n'ait pas encore figé complètement son image macabre de déterreur de contre culture. On notera donc l'attrait morbide de Glenn Danzig pour Kennedy ainsi que pour la science fiction des années 1950.
Un groupe ovni à l'époque qui n'en finira plus d'inspirer des quantités de musiciens par la suite.
Mais il serait vraiment réducteur de résumer le groupe à son aspect visuel. Car, une fois n'est pas coutume, ce grand guignol cache des morceaux imparables, originaux et inimitables. Le 45 tours Bullet (dont les trois morceaux sont tirés des sessions de ce qui aurait dû devenir Static Age, le premier LP du groupe) fait suite à un premier 45 tours sans guitare (Cough/Cool) où le groupe se cherchait encore. Ici, les Misfits trouvent leur voie et se démarquent de la mouvance punk alors en plein boum. Aux instrumentations basiques coutumières du style, Glenn Danzig apporte des ingrédients personnels qui vont rendre ses morceaux imparables: une voix de crooner punk qui déroule des mélodies glauques et fulgurantes complètement addictives. Peu de groupes punks avaient à l'époque une telle capacité fédératrice, une telle propension à composer des hymnes aussi délectables que virulents. Ce n'est d'ailleurs pas trompeur: trente ans plus tard, ces morceaux sont toujours aussi frais.
Les références à la culture pop font également leur apparition ici, bien que le groupe n'ait pas encore figé complètement son image macabre de déterreur de contre culture. On notera donc l'attrait morbide de Glenn Danzig pour Kennedy ainsi que pour la science fiction des années 1950.
Un groupe ovni à l'époque qui n'en finira plus d'inspirer des quantités de musiciens par la suite.
Très bon 16/20 | par Abe-sapien |
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