The Apples In Stereo
Her Wallpaper Reverie |
Label :
Elephant 6 |
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La beuh devait être sacrément puissante en 1999 du côté de Denver! Défoncés comme jamais, les Apples In Stereo franchissent un cap et se vautrent allègrement dans le psychédélisme le plus bariolé. Evidemment, le groupe est déjà un aficionado de musique enfumée et rigolarde mais Her Wallpaper Reverie pousse vraiment plus loin la dose.
Delay à gogo, arpèges byrdiens, voix endormies, noyées sous des tonnes d'effets divers, arrangements virevoltants, rythmiques fatiguées. Robert Schneider pousse son délire au maximum, allant même jusqu'à réutiliser la typographie typique des affiches pops de la grande époque psychédélique. Fans hardcores des Beatles et des Beach Boys, les membres du groupe marchent sur les traces de leurs modèles avec une excellence qui force le respect. Les mélodies échafaudées ici sont tout simplement merveilleuses. Robert Schneider soutient même la comparaison avec les sacro-saints frangins Wilson et Macca. Sa voix céleste et envoutante, alliée aux mélopées gorgées d'effets délicieux, fait des miracles. Le but final de ce genre de musique, tisser des ambiances colorées et transporter l'auditeur, est accompli de la manière la plus pure.
Mais voilà, un gros hic vient entacher un album qui aurait pu devenir le chef d'oeuvre du groupe : des interludes nombreuses et particulièrement irritantes. Un même thème (enfantin) surgit en effet entre chaque morceau sous différentes formes (carillon, piano...) empêchant l'ambiance mise en place de perdurer tout au long de l'album. La raison de la présence de ces pistes vaines semble être du pur remplissage. Her Wallpaper Reverie dure en effet moins d'une demi-heure dont un quart d'interludes. Dommage, ça aurait pu devenir un EP parfait.
Delay à gogo, arpèges byrdiens, voix endormies, noyées sous des tonnes d'effets divers, arrangements virevoltants, rythmiques fatiguées. Robert Schneider pousse son délire au maximum, allant même jusqu'à réutiliser la typographie typique des affiches pops de la grande époque psychédélique. Fans hardcores des Beatles et des Beach Boys, les membres du groupe marchent sur les traces de leurs modèles avec une excellence qui force le respect. Les mélodies échafaudées ici sont tout simplement merveilleuses. Robert Schneider soutient même la comparaison avec les sacro-saints frangins Wilson et Macca. Sa voix céleste et envoutante, alliée aux mélopées gorgées d'effets délicieux, fait des miracles. Le but final de ce genre de musique, tisser des ambiances colorées et transporter l'auditeur, est accompli de la manière la plus pure.
Mais voilà, un gros hic vient entacher un album qui aurait pu devenir le chef d'oeuvre du groupe : des interludes nombreuses et particulièrement irritantes. Un même thème (enfantin) surgit en effet entre chaque morceau sous différentes formes (carillon, piano...) empêchant l'ambiance mise en place de perdurer tout au long de l'album. La raison de la présence de ces pistes vaines semble être du pur remplissage. Her Wallpaper Reverie dure en effet moins d'une demi-heure dont un quart d'interludes. Dommage, ça aurait pu devenir un EP parfait.
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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