Soft Machine
Volumes One And Two |
Label :
Big Beat |
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Objet précieux que cette ré-édition en un seul CD de près de 75 minutes des deux premiers volumes de Soft Machine. Les deux, malgré le changement de line-up (départ de Ayers), sont d'une longueur qui leur permet de se combiner et d'un esprit assez semblable.
Et cette esprit, c'est sans doute le premier point fort de cet album. Ça sent la jeunesse, cette soif de création qu'avait la génération de l'époque cruciale pour l'histoire du rock où les filles sont complètement libres et les garçons complètement fous. Les morceaux sont courts et plein d'esprit, les nombreuses impros toujours légères.
Le chant de Wyatt est loin d'être omniprésent mais est un véritable guide dans cette jungle mélodique. La maîtrise qu'à alors le jeune Wyatt de son organe vocal est proprement stupéfiante, pas encore à son apogée mais déjà inouïe ; ne serait-ce que les premières secondes intrigantes de "Hope For Happiness"" ou le magnifique "A Certain Kind", le génie n'est déjà pas loin.
Assez psychédéliques dans ses plus grands moment, l'opus n'atteint pas cependant les sommets polyphoniques de Third, beaucoup plus influencé par le jazz. Il y a de nombreuses impros ici et le mixage des différents instruments peut déjà faire penser à un groupe de jazz, mais la démarche est beaucoup plus rock. Le groupe, qui fit quelques concerts avec le Jimi Hendrix Experience, possédait une réputation incroyable dans la scène underground de l'époque; il en tire pour ces premiers essais discographiques un entrain et une volonté de ne jamais perdre le spectateur qui fait que la plupart des morceaux s'enchaînent naturellement sous nos oreilles ébahis.
Et puis il y a cet humour merveilleux, le titre "Plus Belle Qu'une Poubelle" ou l'alphabet récité dans un ordre burlesque et la légèreté des arrangements.
Au final c'est du très bon, intelligent et complètement délirant, à la fois témoignage et œuvre unique de la fin des années rock 60s.
Et cette esprit, c'est sans doute le premier point fort de cet album. Ça sent la jeunesse, cette soif de création qu'avait la génération de l'époque cruciale pour l'histoire du rock où les filles sont complètement libres et les garçons complètement fous. Les morceaux sont courts et plein d'esprit, les nombreuses impros toujours légères.
Le chant de Wyatt est loin d'être omniprésent mais est un véritable guide dans cette jungle mélodique. La maîtrise qu'à alors le jeune Wyatt de son organe vocal est proprement stupéfiante, pas encore à son apogée mais déjà inouïe ; ne serait-ce que les premières secondes intrigantes de "Hope For Happiness"" ou le magnifique "A Certain Kind", le génie n'est déjà pas loin.
Assez psychédéliques dans ses plus grands moment, l'opus n'atteint pas cependant les sommets polyphoniques de Third, beaucoup plus influencé par le jazz. Il y a de nombreuses impros ici et le mixage des différents instruments peut déjà faire penser à un groupe de jazz, mais la démarche est beaucoup plus rock. Le groupe, qui fit quelques concerts avec le Jimi Hendrix Experience, possédait une réputation incroyable dans la scène underground de l'époque; il en tire pour ces premiers essais discographiques un entrain et une volonté de ne jamais perdre le spectateur qui fait que la plupart des morceaux s'enchaînent naturellement sous nos oreilles ébahis.
Et puis il y a cet humour merveilleux, le titre "Plus Belle Qu'une Poubelle" ou l'alphabet récité dans un ordre burlesque et la légèreté des arrangements.
Au final c'est du très bon, intelligent et complètement délirant, à la fois témoignage et œuvre unique de la fin des années rock 60s.
Excellent ! 18/20 | par Sytizen |
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