The Cribs
The New Fellas |
Label :
Wichita |
||||
Le (petit) monde du pop rock anglo-saxon est un univers impitoyable. Alors que 2004 sacre et consacre les Franz Ferdinand comme ambassadeurs du revival dance-pop, The Cribs sortent leur premier album éponyme dans l'indifférence la plus totale ... Monde cruel !
Mais les garçons ne se laisseront pas abattre si facilement. C'est que l'Anglais est tenace ! ... Courageux et prêts à en découdre, revoilà les Cribs moins d'un an après leur première galette, fraîchement signés sur Wichita Recordings, bien décidés à faire valoir leurs droits et à récupérer leur part du gâteau (sur lequel tout le monde bouffe grassement ces temps-ci), non mais oh !
The New Fellas bénéficie d'entrée d'une médiatisation nettement supérieure à celle de son prédécesseur, ce qui peut laisser suspicieux un instant. Mais allez, ne soyons pas fine bouche et lançons nous à la découverte de la chose.
D'emblée, on est mis en condition par le titre d'ouverture "Hey Scenesters !" , 3' 11 d'une bombe power pop de la plus grande efficacité, au riff imparable et dont le chant accroche et séduit rapidement. Très alléchant et dansant (ahhh, le mot est lâché !), ce single en puissance emballe, mais nous pousse aussi à rester sur nos gardes.
"I'm Alright" sonne comme une pop song à la Supergrass, pas franchement convaincante. On lui préférera sans hésitation "Mirror Kisses", plus rock et qui nous refait le coup d'un chant en choral et captivant. Diantre, ça marche ! Je tape du pied !
Dans la même veine tout en étant capable de jouer sur de subtiles variantes de tons et d'atmosphéres, on apprécie sans peine "We Can No Longer Cheat You", "The New Fellas" ou encore "Hello? Oh ...", plus champêtre.
Pour ce qui me concerne, le meilleur morceau ici est définitivement "The Wrong Way To Be", dont le chant s'inspire largement de celui d'un Franck Black sur certains passages (il faut bien savoir rendre hommage à ses aînés), et dont le riff des couplets aurait pu être celui d'un Sonic Youth période Goo ! Pour cette compo au moins, The Cribs méritent qu'on s'y arrête un instant.
Si on regrettera de trouver ici quelques déchets dans le travail de songwriting (les insupportables "It Was Only Love" et "Haunted" notamment), The New Fellas rassemble au final une paire de titres tout à fait sympathiques et bien sentis, qui à la différence de Bloc Party ne sont pas des photocopies des uns et des autres.
The Cribs signent un deuxième album relativement mature, typiquement anglais mais bien inspiré.
Un dernier conseil, les gars : évitez cependant les ballades inutiles, ça n'est vraiment pas votre truc !
Mais les garçons ne se laisseront pas abattre si facilement. C'est que l'Anglais est tenace ! ... Courageux et prêts à en découdre, revoilà les Cribs moins d'un an après leur première galette, fraîchement signés sur Wichita Recordings, bien décidés à faire valoir leurs droits et à récupérer leur part du gâteau (sur lequel tout le monde bouffe grassement ces temps-ci), non mais oh !
The New Fellas bénéficie d'entrée d'une médiatisation nettement supérieure à celle de son prédécesseur, ce qui peut laisser suspicieux un instant. Mais allez, ne soyons pas fine bouche et lançons nous à la découverte de la chose.
D'emblée, on est mis en condition par le titre d'ouverture "Hey Scenesters !" , 3' 11 d'une bombe power pop de la plus grande efficacité, au riff imparable et dont le chant accroche et séduit rapidement. Très alléchant et dansant (ahhh, le mot est lâché !), ce single en puissance emballe, mais nous pousse aussi à rester sur nos gardes.
"I'm Alright" sonne comme une pop song à la Supergrass, pas franchement convaincante. On lui préférera sans hésitation "Mirror Kisses", plus rock et qui nous refait le coup d'un chant en choral et captivant. Diantre, ça marche ! Je tape du pied !
Dans la même veine tout en étant capable de jouer sur de subtiles variantes de tons et d'atmosphéres, on apprécie sans peine "We Can No Longer Cheat You", "The New Fellas" ou encore "Hello? Oh ...", plus champêtre.
Pour ce qui me concerne, le meilleur morceau ici est définitivement "The Wrong Way To Be", dont le chant s'inspire largement de celui d'un Franck Black sur certains passages (il faut bien savoir rendre hommage à ses aînés), et dont le riff des couplets aurait pu être celui d'un Sonic Youth période Goo ! Pour cette compo au moins, The Cribs méritent qu'on s'y arrête un instant.
Si on regrettera de trouver ici quelques déchets dans le travail de songwriting (les insupportables "It Was Only Love" et "Haunted" notamment), The New Fellas rassemble au final une paire de titres tout à fait sympathiques et bien sentis, qui à la différence de Bloc Party ne sont pas des photocopies des uns et des autres.
The Cribs signent un deuxième album relativement mature, typiquement anglais mais bien inspiré.
Un dernier conseil, les gars : évitez cependant les ballades inutiles, ça n'est vraiment pas votre truc !
Sympa 14/20 | par GirlfromMars |
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