Underground Railroad
Sticks And Stones |
Label :
One Little Indian |
||||
Je suis le parfait aigri qui pense avoir tout entendu en matière de musique rock. En écoutant le second album d'Underground Railroad mon avis reste inchangé. Rien dans ce nouvel opus ne m'est inconnu. Je retrouve toutes les influences qui m'ont accompagnées durant mon adolescence. Je suis devenu définitivement vieux.
Mais alors pour quelle raison la plupart de ces 10 chansons hantent mes oreilles?
Je pourrai dire que la production est précise, les arrangements bien sentis. Les instruments utilisés à bon escient. Le classement des titres blah, blah, blah.
J'atténuerai mes propos en précisant que les paroles sont quelques peu maladroites, vu que c'est en anglais, nous français, on s'en fout.
Je pourrais le dire, et je le dis car j'ai besoin de mots pour valider mon quota de 10-12 lignes auprès des administrateurs du site.
Ceci étant dit, quand la musique vient à vous et que vous aimez, vous n'avez absolument pas besoin de justifier cette adhésion.
Dix très bonnes compos. Que demander de plus à un groupe de rock?
Des distortions de "One More Hit" aux incantations planantes de "25" en passant par "Six Pieds Sous Terre" et sa puissante mélancolie, pop, sans oublier l'urgence de "New Variety", Sticks And Stones est une invitation au voyage.
Un voyage sonique dans des lieux communs comme dans des contrées perdues.
Distortion, Puissance, Mélodie, Urgence, Mélancolie, Incantation, Psychedélisme, Efficacité. Voilà tout son charme. Voilà tout ce que je demandais à un album rock.
Vous avez 10 putains de bonnes raisons pour vibrer. N'hésitez pas, si vous ne voulez pas vieillir : Underground Railroad.
Mais alors pour quelle raison la plupart de ces 10 chansons hantent mes oreilles?
Je pourrai dire que la production est précise, les arrangements bien sentis. Les instruments utilisés à bon escient. Le classement des titres blah, blah, blah.
J'atténuerai mes propos en précisant que les paroles sont quelques peu maladroites, vu que c'est en anglais, nous français, on s'en fout.
Je pourrais le dire, et je le dis car j'ai besoin de mots pour valider mon quota de 10-12 lignes auprès des administrateurs du site.
Ceci étant dit, quand la musique vient à vous et que vous aimez, vous n'avez absolument pas besoin de justifier cette adhésion.
Dix très bonnes compos. Que demander de plus à un groupe de rock?
Des distortions de "One More Hit" aux incantations planantes de "25" en passant par "Six Pieds Sous Terre" et sa puissante mélancolie, pop, sans oublier l'urgence de "New Variety", Sticks And Stones est une invitation au voyage.
Un voyage sonique dans des lieux communs comme dans des contrées perdues.
Distortion, Puissance, Mélodie, Urgence, Mélancolie, Incantation, Psychedélisme, Efficacité. Voilà tout son charme. Voilà tout ce que je demandais à un album rock.
Vous avez 10 putains de bonnes raisons pour vibrer. N'hésitez pas, si vous ne voulez pas vieillir : Underground Railroad.
Très bon 16/20 | par Tomfool |
Posté le 24 octobre 2008 à 19 h 46 |
Il y a cinq ans, une tornade a ravagé les bars et squatts punk d'Ile-de-France. Trois agités - un batteur, une guitariste, un bassiste - ont traumatisé une génération d'indie rockers parigots en leur balançant dans la gueule un hardcore-noise sous influence Fugazi/Sonic Youth avec force théatralisation. Ils ont - paraît-il - enregistré un album puis disparu de nos vies.
Les voici de retour après un exil à Londres, puis un enregistrement à Seattle, la Mecque des bûcherons des années 90, avec un producteur expérimenté (John Goodmanson). Il fallait bien un environnement comme celui-ci pour transcrire leur musique de manière audible sans édulcorer leur puissance scénique.
Surprise aux premières écoutes: aux influences New-Yorkaises (renforcées par une production "à la Blonde Redhead"), le vent de la côte ouest a rajouté des effluves bienvenues de psychédélisme, donnant par moments à nos frenchies de faux airs de Jane's Addiction ("Poems for freaks").
A l'arrivée, un album intense et varié, alternant les passages noisy ("NYC"), mélodiques ("Six pieds sous Terre") et planants ("Idealize"). Sans doute l'un des meilleurs albums de noise français (mais mérite-t-il encore ce qualificatif?) depuis Sloy.
Les voici de retour après un exil à Londres, puis un enregistrement à Seattle, la Mecque des bûcherons des années 90, avec un producteur expérimenté (John Goodmanson). Il fallait bien un environnement comme celui-ci pour transcrire leur musique de manière audible sans édulcorer leur puissance scénique.
Surprise aux premières écoutes: aux influences New-Yorkaises (renforcées par une production "à la Blonde Redhead"), le vent de la côte ouest a rajouté des effluves bienvenues de psychédélisme, donnant par moments à nos frenchies de faux airs de Jane's Addiction ("Poems for freaks").
A l'arrivée, un album intense et varié, alternant les passages noisy ("NYC"), mélodiques ("Six pieds sous Terre") et planants ("Idealize"). Sans doute l'un des meilleurs albums de noise français (mais mérite-t-il encore ce qualificatif?) depuis Sloy.
Parfait 17/20
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