New Fast Automatic Daffodils
Body Mind Exit |
Label :
PIAS |
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C'est bizarre comme certains groupes ne laissent que peu de traces, alors qu'ils trouvent un son particulier et semble promis à un bel avenir. New Fast Automatic Daffodils fait partie de cette catégorie sûrement. A l'époque, je sortais un peu de mon "carré" new wave et gothique et m'aventurais sur des sentiers jusque là inconnus pour moi, suite à la vague Madchester. Je ne pourrais plus vous dire à coup sûr ce qui m'a poussé à acheter cet album à l'époque, sûrement une chronique intéressante et un certain recul car Body Mind Exit est le second album de ce combo qui disparaitra en 1995. Comment définir la musique de cet album ? Vaste débat. Jamais totalement intégré à la madchestermania citée plus haut, ayant des racines punks tout en étant intéressé par la musique synthétique, la musique des Fast est un peu à la croisée de beaucoup de courants...
Pour aller encore plus en détail pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, on peut dire que le jeu de guitare est puissant et omniprésent (noisy ou pas noisy), la basse souvent chaloupée, le chant de qualité et placé dans le registre de l'énergie. Mais ce qui ressort souvent est une très grande qualité dans la recherche au niveau de la rythmique avec des percussions inventives et qui ne dépareillent pas dans la structure musicale. Au niveau de ces percussions, je découvre, après les Happy Mondays une autre utilisation de celles-ci, dont la chaleur contrebalance assez bien la rigidité voire la froideur du chant et des autres instruments (quel talent chez Icarus Wilson-Wright ! ).
Cet album contient 15 titres très différents les uns par rapport aux autres, et je vous fais grâce de vous parler de tous. Parmi les perles, on peut citer "Bong" qui fait immédiatement taper du pied avec des riffs saignants de guitare soutenus par une rythmique infernale, elle même appuyée par des percus bien placées. Quant au chant d'Andy Spearpoint, il se forge dans une hargne bienvenue... "I Take You To Sleep" est aussi une cavalcade typiquement "daffodilsienne" avec des breaks dévastateurs. Mais la force de ce groupe est aussi d'avoir créé des morceaux plus calmes tout aussi jouissifs comme "How Much..." sans chant et entièrement synthétique. On sent cette formation hors normes et n'ayant pas spécialement de complexes à jouer dans plusieurs registres. Je peux encore signaler "American Money" et son mur du son final, le très court "Exit Body Exit Mind" atmosphérique. Il convient de signaler que plusieurs versions de l'album existent, la version CD comprenant 3 titres supplémentaires. Dans la vague des reformations de groupes, je ne crois pas que ce groupe se reformera un jour, car les cinq membres ont poursuivi leur chemin avec succés dans des activités différentes. Nous devons juste regretter que peu d'oreilles ont eu la curiosité d'écouter ce groupe qui était largement au dessus de la moyenne... Dommage..
Pour aller encore plus en détail pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, on peut dire que le jeu de guitare est puissant et omniprésent (noisy ou pas noisy), la basse souvent chaloupée, le chant de qualité et placé dans le registre de l'énergie. Mais ce qui ressort souvent est une très grande qualité dans la recherche au niveau de la rythmique avec des percussions inventives et qui ne dépareillent pas dans la structure musicale. Au niveau de ces percussions, je découvre, après les Happy Mondays une autre utilisation de celles-ci, dont la chaleur contrebalance assez bien la rigidité voire la froideur du chant et des autres instruments (quel talent chez Icarus Wilson-Wright ! ).
Cet album contient 15 titres très différents les uns par rapport aux autres, et je vous fais grâce de vous parler de tous. Parmi les perles, on peut citer "Bong" qui fait immédiatement taper du pied avec des riffs saignants de guitare soutenus par une rythmique infernale, elle même appuyée par des percus bien placées. Quant au chant d'Andy Spearpoint, il se forge dans une hargne bienvenue... "I Take You To Sleep" est aussi une cavalcade typiquement "daffodilsienne" avec des breaks dévastateurs. Mais la force de ce groupe est aussi d'avoir créé des morceaux plus calmes tout aussi jouissifs comme "How Much..." sans chant et entièrement synthétique. On sent cette formation hors normes et n'ayant pas spécialement de complexes à jouer dans plusieurs registres. Je peux encore signaler "American Money" et son mur du son final, le très court "Exit Body Exit Mind" atmosphérique. Il convient de signaler que plusieurs versions de l'album existent, la version CD comprenant 3 titres supplémentaires. Dans la vague des reformations de groupes, je ne crois pas que ce groupe se reformera un jour, car les cinq membres ont poursuivi leur chemin avec succés dans des activités différentes. Nous devons juste regretter que peu d'oreilles ont eu la curiosité d'écouter ce groupe qui était largement au dessus de la moyenne... Dommage..
Très bon 16/20 | par Foreth |
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