The Dream Syndicate
Medicine Show |
Label :
A&M |
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Le plus dur pour un mélomane, un homme de goût, un vrai, c'est pas de subir le dernier tube r'n'b-pétasse-mouillée en allant acheter son pack à Carrouf, ni même de se taper l'intégrale d'Animal Collective à une soirée branchouille. Non, le vrai calvaire, la pénitence absolue, c'est d'écouter un album abominable d'un groupe que l'on sait pourtant génial. Un truc que les fans des Stones connaissent bien.
En 1983, le Dream Syndicate de L.A. était au sommet du mont Paisley. Son premier opus, The Days Of Wine And Roses, faisait fantasmer de bonheur les givrés de néo-psyché. Un monstre de feedback ouaté, un exemple ultime de coolerie wok'n'woll, le meilleur album du Velvet sans le Velvet. Oui, c'était ça le Dream Syndicate. Au sommet. Puis, 1 an plus tard, patatra, pssscht, kaput... le groupe de Steve Wynn est juste digne de faire la première partie de Dire Straits. Misère.
Et comme toujours en ces maudites eighties, la faute à un passage sur Major. A&M, qui leur colle production ruinante d'un certain Sandy Pearlman. Un nom bien connu par les Clashophiles, qui ne lui pardonneront pas ses vilaines manies heavy sur Give 'Em Enough Rope. Controversé déjà le producteur du Blue Öyster Cult. Mais ici, c'est peut-être pire car ce n'est pas de vilaine heavy metalisation dont il s'agit, mais de totale classic rockisation. Aseptisé à la javel, Dream Syndicate sonne comme un vulgaire groupe de bar qui reste sur l'estomac (et vas-y que je t'envoie des morceaux de plus de 6 minutes). Batterie suramplifiée, piano variet, guitares polies MTV... dégueulasse. Même si...
Les compos bien sûr. Enfin certaines, quelques unes, tout juste. On s'en doute, il y a plus de génie dans un "Burn" ou un "Bullet With My Name On It" que dans toute la discographie d'un Dire Straits. Mais évidemment, ça ne rattrape rien. Absolument rien. Pénitence.
En 1983, le Dream Syndicate de L.A. était au sommet du mont Paisley. Son premier opus, The Days Of Wine And Roses, faisait fantasmer de bonheur les givrés de néo-psyché. Un monstre de feedback ouaté, un exemple ultime de coolerie wok'n'woll, le meilleur album du Velvet sans le Velvet. Oui, c'était ça le Dream Syndicate. Au sommet. Puis, 1 an plus tard, patatra, pssscht, kaput... le groupe de Steve Wynn est juste digne de faire la première partie de Dire Straits. Misère.
Et comme toujours en ces maudites eighties, la faute à un passage sur Major. A&M, qui leur colle production ruinante d'un certain Sandy Pearlman. Un nom bien connu par les Clashophiles, qui ne lui pardonneront pas ses vilaines manies heavy sur Give 'Em Enough Rope. Controversé déjà le producteur du Blue Öyster Cult. Mais ici, c'est peut-être pire car ce n'est pas de vilaine heavy metalisation dont il s'agit, mais de totale classic rockisation. Aseptisé à la javel, Dream Syndicate sonne comme un vulgaire groupe de bar qui reste sur l'estomac (et vas-y que je t'envoie des morceaux de plus de 6 minutes). Batterie suramplifiée, piano variet, guitares polies MTV... dégueulasse. Même si...
Les compos bien sûr. Enfin certaines, quelques unes, tout juste. On s'en doute, il y a plus de génie dans un "Burn" ou un "Bullet With My Name On It" que dans toute la discographie d'un Dire Straits. Mais évidemment, ça ne rattrape rien. Absolument rien. Pénitence.
Insipide 7/20 | par Sirius |
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