These New Puritans
Beat Pyramid |
Label :
Domino |
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De jeunes anglais, du post punk, mention NME approved... A priori, aussi excitant qu'un nouvel album des Smashing Pumpkins. Mais comme toujours avec les déferlantes, faut faire attention. On sait jamais, entre deux Foals, peut s'intercaler un truc passablement intéressant.
These New Puritans est de ceux-là. Dans la revivalette des années d'après, le gang des frères Barnett impose son style au cordeau par morceaux tranchants. Comme des Rakes mais portés vers l'absurde camusien plutôt que la Révolution culturelle (y en a qui vont pas comprendre la référence, sûr). Oui, il y a du Mark E Smith chez ces néo-puritains (là, les cancres se grattent la tête). Mais du Mark E Smith sans la gouaille prolo, du Mark E Smith d'école d'art, famélique, pré pubère, sobre, presque gentillet... ce qui n'est pas non plus pour nous déplaire. Ça a son charme, un sacré même. Ça fait danser plus que baver mais c'est bien, très bien ainsi.
"Numerolgy", "Colours", "C. 16th +-"... de quoi jouer à l'automate sous speed. Tout comme l'idiome mancunien, ici on parle avant tout rythmique. Et pas de la rythmique de bœuf. De la pulsation taillée à la serpe, du tam-tam métronome tâché de graffiti electro et percée, c'est là que ça devient vachement intéressant, par des éclairs lyrico-dépressifs. C'est que nos anglais maîtrisent perfecto l'art de la bascule, celui qui les fait passer sans broncher du pas robotique à la glisse aérienne. Dans le genre, génial "Elvis".
Que oui, les These New Puritans, malgré leurs airs tête à claques arty, savent écrire des chansons. Les bonnes. Beat Pyramid témoigne et à partir de là, promet.
These New Puritans est de ceux-là. Dans la revivalette des années d'après, le gang des frères Barnett impose son style au cordeau par morceaux tranchants. Comme des Rakes mais portés vers l'absurde camusien plutôt que la Révolution culturelle (y en a qui vont pas comprendre la référence, sûr). Oui, il y a du Mark E Smith chez ces néo-puritains (là, les cancres se grattent la tête). Mais du Mark E Smith sans la gouaille prolo, du Mark E Smith d'école d'art, famélique, pré pubère, sobre, presque gentillet... ce qui n'est pas non plus pour nous déplaire. Ça a son charme, un sacré même. Ça fait danser plus que baver mais c'est bien, très bien ainsi.
"Numerolgy", "Colours", "C. 16th +-"... de quoi jouer à l'automate sous speed. Tout comme l'idiome mancunien, ici on parle avant tout rythmique. Et pas de la rythmique de bœuf. De la pulsation taillée à la serpe, du tam-tam métronome tâché de graffiti electro et percée, c'est là que ça devient vachement intéressant, par des éclairs lyrico-dépressifs. C'est que nos anglais maîtrisent perfecto l'art de la bascule, celui qui les fait passer sans broncher du pas robotique à la glisse aérienne. Dans le genre, génial "Elvis".
Que oui, les These New Puritans, malgré leurs airs tête à claques arty, savent écrire des chansons. Les bonnes. Beat Pyramid témoigne et à partir de là, promet.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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