The Libertines
Up The Bracket |
Label :
Rough Trade |
||||
The Libertines, disons le tout de suite, c'est LA hype. La question est de savoir de quand: maintenant? d'hier? de demain? Les trois mon général serait-on tenter de répondre. Car avec "Up The Bracket", les anglais de The Libertines viennent de livrer un album de grande classe, qui va faire beaucoup de bruit, aujourd'hui et demain donc.
Un album dont on reparlera avec envie dans quelques années quand nos gamins trouveront la vieille relique dans la collection de leurs papas et qu'ils se mettront à écouter ça du soir au matin. Un peu comme nous quand on a découvert le "In The City" des Jam ou le "London Calling" des Clash dans la collection paternelle.
En 37 minutes et 12 titres, le groupe étale toute sa rage punk. Une rage punk où les références sont évidentes: The Clahs et The Jam justement. La voix rappelle Mick Jones (par ailleurs producteur du disque) ou Paul Weller, et la musique, le meilleur des deux groupes menés par ces deux monstres sacrés.
Les références sont évidentes mais très bien assimilées et maitrisées, et les deux groupes pré-cités sont même parfois égalés (le génial "Up The Bracket", le magnifique et équilibriste "Horror Show").
Dans cet album, il y a de l'urgence de la part d'un groupe dont on a l'impression qu'il joue sa vie à chaque morceau.
En résumé, un grand, un très grand, un très très grand disque. Album de l'année? Allez, oui.
Un album dont on reparlera avec envie dans quelques années quand nos gamins trouveront la vieille relique dans la collection de leurs papas et qu'ils se mettront à écouter ça du soir au matin. Un peu comme nous quand on a découvert le "In The City" des Jam ou le "London Calling" des Clash dans la collection paternelle.
En 37 minutes et 12 titres, le groupe étale toute sa rage punk. Une rage punk où les références sont évidentes: The Clahs et The Jam justement. La voix rappelle Mick Jones (par ailleurs producteur du disque) ou Paul Weller, et la musique, le meilleur des deux groupes menés par ces deux monstres sacrés.
Les références sont évidentes mais très bien assimilées et maitrisées, et les deux groupes pré-cités sont même parfois égalés (le génial "Up The Bracket", le magnifique et équilibriste "Horror Show").
Dans cet album, il y a de l'urgence de la part d'un groupe dont on a l'impression qu'il joue sa vie à chaque morceau.
En résumé, un grand, un très grand, un très très grand disque. Album de l'année? Allez, oui.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Charterhouse11 |
Posté le 02 octobre 2003 à 19 h 15 |
Salut! Je voudrais dire désolé pour ma grammaire etc, je sais c'est terrible, mais je suis anglais et je n'ai pas mon dictionnaire! Alors...The Libertines... Ils ont mon groupe favourite, la musique, c'est excellent, je l'adore. Peter Doherty (Bilo) et Carlos Barat (Biggles) sont les meilleurs amis, mais au moment Pete habite en prison (j'espere c'est la mot correcte!), parce qu'il a un heorinemaine, et il est mal....quand sous de l'heroine, il a casse de la maison de Carl, et cambriole les possessions de Carl. Si tu voudrais lire tout la news, lire NME chaque semaine (c'est anglais, mais tres informatif, interessent, et quelquefois, ils donnent les CDs, gratuit!) Il reste savoir si il est able degriser, mais j'espere c'est possible...je pense so. Je voudrais ecouter beacoup des autres CDs dans l'avenir! "Up The Bracket", c'est classique. J'adore tous les chansons, et la noouveau CD (rerelease) avez des autres chansons extra, What a Waster (tres tres tres bon!!), et un DVD...regardes la videos, et regardes Carl et Pete....tres sexy!! Mais la musique, bien entendu, c'est....fantastique. Ecouter, et l'aime!! Emzy xx
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 08 mars 2005 à 16 h 34 |
Aaaaaaaah que ça fait du bien d'entendre un tel son. Influencés visiblement entre autre par les Clash et les Stranglers, les "dandy punk" que sont les Libertines nous sortent ici des compositions ingénieuses entre pop et punk rock. Personellement, j'adore les mélanges de guitares avec la présence de petite "rythmiques solo", comme sur "Death On The Stairs". Des chansons qui débouchent bien comme "Horror Show" où Doherty gueule bien. Mais l'apogée de l'album, je la trouve sur "I Get Along", qui réunit tout ce qu'il faut: pop, punk, et paroles qui rentrent dans le lard. Terrible, et un meilleur que le second opus.
Parfait 17/20
Posté le 21 avril 2005 à 13 h 27 |
Sacré meilleur nouveau groupe anglais par le célèbre magazine anglais NME, les très controversés Libertines ont, en l'espace d'un seul album, donné un coup de jeune au rock'n'roll et convaincu les musicos blasés que non, tout n'est pas perdu. Le groupe, formé à Londres et signé en 2001 sur Rough Trade accouche difficilement de leur premier album aux côtés de Bernard Butler et du grand Mick Jones (les prises de tête et les drogues ont largement contribués au retard pris concernant sa réalisation). Et quel album !
A première vue, on pourrait s'attendre à une succession de riffs saturés sur un flot de paroles dénuées de mélodie, quelque chose de brutal sans profondeur ni signification quelconque, bref ce que font en gros la plupart des groupes qui se disent rock. Si en plus on prend en compte les déboires du groupe affichés tels des trophées dans les pages people de nos magazines, y'a de quoi s'inquiéter. La méfiance est légitime et l'espoir énorme, heureusement, ce groupe là ne nous décevra pas !
Le lavage de cerveau commence par un "Vertigo" dont la mélodie légère et le rythme entraînant nous fait comprendre d'entrée de jeu que l'on a à faire à quelque chose de plus subtile que prévu, et notre intuition cette fois ne nous trompera pas. Chaque morceau possède sa mélodie pop et son lot de riffs punk: "Death On The Stairs", "Horror Show", "Time For Heroes"... Sans jamais s'essouffler, nos deux libertins nous embarquent dans leur univers que l'on devine chargé de mélancolie et de fragilité malgré une apparente nonchalance. Suffit d'écouter "Radio América" ainsi que "Tell The King" pour s'en convaincre, ces deux morceaux jouant le rôle d'une sorte de trève réparatrice de courte durée. C'est maintenant au tour d'"Up The Bracket", introduit par le cri d'un mec bourré auquel on aurait piqué sa bière, qui vient entre les deux ballades comme un cheveux sur la soupe, de nous rappeler à quel point on est tous paumés dans ce bas monde.
Arrivent ensuite les enragés "The Boy Looked At Johnny" et "Begging", l'un est à la limite du comique, sans pour autant tomber dans le ridicule, et l'autre, malgré une apparente tension, sais conserver tous les pouvoirs de la mélodie. On arrive à la fin de l'album, là, les Libs nous servent une dernière ballade pour la route: "The Good Old Days", les adieux sont proches mais la tristesse ne durera pas car, comme pour nous remettre les idées en place une dernière fois, on assiste impuissant à la chanson punk par excellence, l'hymne tant attendue, une sorte de code de conduite: "laissez moi me débrouiller".
Les Libertines font se qu'ils veulent et ils le font bien. Certains titres tels que les excellents "Boys In The Band" ou encore "I Get Along" sont mêmes devenus de vrais hymnes d'une nouvelle génération aussi perdue que les précédentes.
Bravo les mecs.
A première vue, on pourrait s'attendre à une succession de riffs saturés sur un flot de paroles dénuées de mélodie, quelque chose de brutal sans profondeur ni signification quelconque, bref ce que font en gros la plupart des groupes qui se disent rock. Si en plus on prend en compte les déboires du groupe affichés tels des trophées dans les pages people de nos magazines, y'a de quoi s'inquiéter. La méfiance est légitime et l'espoir énorme, heureusement, ce groupe là ne nous décevra pas !
Le lavage de cerveau commence par un "Vertigo" dont la mélodie légère et le rythme entraînant nous fait comprendre d'entrée de jeu que l'on a à faire à quelque chose de plus subtile que prévu, et notre intuition cette fois ne nous trompera pas. Chaque morceau possède sa mélodie pop et son lot de riffs punk: "Death On The Stairs", "Horror Show", "Time For Heroes"... Sans jamais s'essouffler, nos deux libertins nous embarquent dans leur univers que l'on devine chargé de mélancolie et de fragilité malgré une apparente nonchalance. Suffit d'écouter "Radio América" ainsi que "Tell The King" pour s'en convaincre, ces deux morceaux jouant le rôle d'une sorte de trève réparatrice de courte durée. C'est maintenant au tour d'"Up The Bracket", introduit par le cri d'un mec bourré auquel on aurait piqué sa bière, qui vient entre les deux ballades comme un cheveux sur la soupe, de nous rappeler à quel point on est tous paumés dans ce bas monde.
Arrivent ensuite les enragés "The Boy Looked At Johnny" et "Begging", l'un est à la limite du comique, sans pour autant tomber dans le ridicule, et l'autre, malgré une apparente tension, sais conserver tous les pouvoirs de la mélodie. On arrive à la fin de l'album, là, les Libs nous servent une dernière ballade pour la route: "The Good Old Days", les adieux sont proches mais la tristesse ne durera pas car, comme pour nous remettre les idées en place une dernière fois, on assiste impuissant à la chanson punk par excellence, l'hymne tant attendue, une sorte de code de conduite: "laissez moi me débrouiller".
Les Libertines font se qu'ils veulent et ils le font bien. Certains titres tels que les excellents "Boys In The Band" ou encore "I Get Along" sont mêmes devenus de vrais hymnes d'une nouvelle génération aussi perdue que les précédentes.
Bravo les mecs.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 06 mars 2006 à 12 h 01 |
On pourrait reprendre la fameuse citation d'Andrew Loog Oldham, manager des Rolling Stones des débuts en disant que les Libertines ne sont pas un groupe, ils sont un style de vie.
Ils ne sont pas qu'un jean déchiré et une paire de converse en manque de Velvet Underground comme tant de clones des Strokes. Carl Barat et Pete Doherty ont pondu avec Up The Bracket est la pierre angulaire du rock anglais des années 2000. Pas moins.
A la sortie de cet album, on ne sait que très peu sur le quatuor si ce n'est qu'un des deux chanteurs est junkie jusqu'à la moelle et qu'ils ont sorti avec What A Waster un single monstrueux. La première écoute de l'album laisse dubitatif, tout cela a bien l'air chaotique et désorganisé... On réécoute EN LISANT LES PAROLES... révélation. The Libertines portent avec eux la poésie urbaine des bas-fonds de Londres et une mythologie bancale à base d'archaïsmes britanniques, croisement de Village Green et de Philip Sidney : ce rêve arcadien que partagent depuis des millions d'addicts via le site internet de Pete Doherty. On n'aime pas les Libertines, on est obsédé par eux.
Toutes les chansons sont exceptionnelles ici, les Libertines sont sublimes, constamment à la limite de la rupture, se relevant quand on les verrait tomber, le sourire aux lèvres... "Time For Heroes", "Up The Bracket", "The Good Old Days", "Horrorshow", "I Get Along", piochez au hasard n'importe lequel de ces trésors intemporels dans la lignée Kinks/Clash et fermez les yeux...
Produit par Mick Jones, ex-Clash, Up The Bracket n'est pas un bon album, c'est un classique. Ce n'est pas un disque de rock'n'roll. C'est le rock'n'roll incarné.
Des milliers d'écoutes plus tard on se demande où va ce groupe en crash annoncé depuis le début, les larmes aux yeux et la bière à la main et en se sentant moins honteux d'être né après 1977.
Ils ne sont pas qu'un jean déchiré et une paire de converse en manque de Velvet Underground comme tant de clones des Strokes. Carl Barat et Pete Doherty ont pondu avec Up The Bracket est la pierre angulaire du rock anglais des années 2000. Pas moins.
A la sortie de cet album, on ne sait que très peu sur le quatuor si ce n'est qu'un des deux chanteurs est junkie jusqu'à la moelle et qu'ils ont sorti avec What A Waster un single monstrueux. La première écoute de l'album laisse dubitatif, tout cela a bien l'air chaotique et désorganisé... On réécoute EN LISANT LES PAROLES... révélation. The Libertines portent avec eux la poésie urbaine des bas-fonds de Londres et une mythologie bancale à base d'archaïsmes britanniques, croisement de Village Green et de Philip Sidney : ce rêve arcadien que partagent depuis des millions d'addicts via le site internet de Pete Doherty. On n'aime pas les Libertines, on est obsédé par eux.
Toutes les chansons sont exceptionnelles ici, les Libertines sont sublimes, constamment à la limite de la rupture, se relevant quand on les verrait tomber, le sourire aux lèvres... "Time For Heroes", "Up The Bracket", "The Good Old Days", "Horrorshow", "I Get Along", piochez au hasard n'importe lequel de ces trésors intemporels dans la lignée Kinks/Clash et fermez les yeux...
Produit par Mick Jones, ex-Clash, Up The Bracket n'est pas un bon album, c'est un classique. Ce n'est pas un disque de rock'n'roll. C'est le rock'n'roll incarné.
Des milliers d'écoutes plus tard on se demande où va ce groupe en crash annoncé depuis le début, les larmes aux yeux et la bière à la main et en se sentant moins honteux d'être né après 1977.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 21 mai 2006 à 19 h 43 |
Petit dérapage en arrière, il y a longtemps, 4 ans exactement, à l'heure où le rock, modèle brut, anglais, toujours lumineux, avec des bouts de mélodies bancales et bouleversantes dedans, est ressorti de l'underground. C'est facile, mais c'est sûrement ce qu'on en retiendra, et puis on le classera dans les discothèques idéales, en finissant sur un laconique commentaire à propos de Pete Doherty, qui soit en sera à sa 30ème desintox et 25ème séjour en prison, soit sur sa mort ('tragédie qui a plombé depuis le rock anglais, comme la mort de Cobain l'avait fait chez les américains')...
Au départ moi et ce disque (à écouter fort, le plus fort possible) c'est un petit problème de deux états d'esprits (qui étaient) incompatibles, j'ai entrevu les pistes évidentes "Vertigo", "Up The Bracket"... Le reste j'ai zappé. C'est sûrement l'un des oublis que je regrette le plus dans ma vie musicale (tout jeune encore, n'exagérons rien), j'ai perdu 2 ans, pour enfin me prendre une claque à en pleurer.
Pour le coup ce disque, déconstruit en apparence, plein d'amour à la fois pour le punk et les mélodies évidentes, est l'exemple le plus pertinent d'album en forme de bande-son, ça a beau commencer calmement pendant 2 chansons, la suite c'est la mise en musique DE : du mythe des soirées enfumées, où l'on cite Oscar Wilde, la nuit, les filles, le rock, les guitares, la danse, l'alcool et tout le reste, les meilleurs amis qu'on se fait en 2h00, j'oublie le reste, vous pouvez continuer cette liste... De "Horroshow" (monument de chanson à tiroir, et de cri de taré !) à "I Get Along" c'est un délire musical à en pleurer de jalousie, des fausses notes mais des morceaux parfaits : mélodies partout, son crade de mec classes, qui sont suffisamment créatifs ; ou peut-être simplement cultivés, pour citer tout ce qui a été bon depuis 30 ans dans le rock anglais : "Up The Bracket", les guillemets citations ? Ou simplement une faille qui s'ouvre et d'où s'est échappé tellement de choses depuis.
Les 4 des libs s'adorent sur ce disque, et n'ont rien du apprendre d'autre dans leur vie que d'être cools, doués et fascinants, qu'il se soient fait physiciens ou vendeurs de modems 56k ça aurait toujours été les mecs les plus cools du monde...
(Sans même le réaliser j'ai ré-appuyé sur play, en restant hypnotisé de longues minutes par la jaquette : un collage. Forcement, quoi d'autre sinon ? Et oh bonheur! Les accords marqués au dessus de chaque chanson)
J'en étais où ? Final : disque de joie (comme une fille de joie), album essentiel, et là cet essence = âme, celle de tout le rock anglais depuis, de toute un génération qui tient enfin son Clash perso.
Au départ moi et ce disque (à écouter fort, le plus fort possible) c'est un petit problème de deux états d'esprits (qui étaient) incompatibles, j'ai entrevu les pistes évidentes "Vertigo", "Up The Bracket"... Le reste j'ai zappé. C'est sûrement l'un des oublis que je regrette le plus dans ma vie musicale (tout jeune encore, n'exagérons rien), j'ai perdu 2 ans, pour enfin me prendre une claque à en pleurer.
Pour le coup ce disque, déconstruit en apparence, plein d'amour à la fois pour le punk et les mélodies évidentes, est l'exemple le plus pertinent d'album en forme de bande-son, ça a beau commencer calmement pendant 2 chansons, la suite c'est la mise en musique DE : du mythe des soirées enfumées, où l'on cite Oscar Wilde, la nuit, les filles, le rock, les guitares, la danse, l'alcool et tout le reste, les meilleurs amis qu'on se fait en 2h00, j'oublie le reste, vous pouvez continuer cette liste... De "Horroshow" (monument de chanson à tiroir, et de cri de taré !) à "I Get Along" c'est un délire musical à en pleurer de jalousie, des fausses notes mais des morceaux parfaits : mélodies partout, son crade de mec classes, qui sont suffisamment créatifs ; ou peut-être simplement cultivés, pour citer tout ce qui a été bon depuis 30 ans dans le rock anglais : "Up The Bracket", les guillemets citations ? Ou simplement une faille qui s'ouvre et d'où s'est échappé tellement de choses depuis.
Les 4 des libs s'adorent sur ce disque, et n'ont rien du apprendre d'autre dans leur vie que d'être cools, doués et fascinants, qu'il se soient fait physiciens ou vendeurs de modems 56k ça aurait toujours été les mecs les plus cools du monde...
(Sans même le réaliser j'ai ré-appuyé sur play, en restant hypnotisé de longues minutes par la jaquette : un collage. Forcement, quoi d'autre sinon ? Et oh bonheur! Les accords marqués au dessus de chaque chanson)
J'en étais où ? Final : disque de joie (comme une fille de joie), album essentiel, et là cet essence = âme, celle de tout le rock anglais depuis, de toute un génération qui tient enfin son Clash perso.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 20 août 2006 à 02 h 56 |
Je ne peux rester de marbre quand je vois la déferlante d'éloges dans les précédentes chroniques ! The Libertines comparables aux Clash ??? C'est la meilleure de l'année celle là ! Les Libertines (comme la plupart des groupes en 'The' appartenant au genre new-rock) ont un son fade et mille fois entendu ! Bien sûr c'est accrocheur et ça se laisse écouter tellement ça glisse dans l'oreille. Aucune recherche, aucune musicalité ! Ca sent le punk mais ça n'en a pas le goût. On ne sent aucune émotion dans la voix du chanteur et les instruments sont uniquement de l'accompagnement. Bref du grand n'importe quoi ! Ils ont fait plus de bruit quand Doherty a cambriolé l'appartement de son 'pote' Barat que grâce à leur musique. C'est ça les Libertines : une image de mauvais garçons (drogue, cambriolage, Kate Moss etc...) à lire à la une des actualités people, tout ça au service d'un groupe sans talent. A éviter à tout prix !
Très mauvais 4/20
Posté le 20 août 2006 à 22 h 37 |
J'étais comment dire... Impatient d'écouter cet album, j'avais découvert les Libertines par leur second album et ils m'avaient plu par quelques titres bien sentis. En me trimbalant sur internet j'avais pu lire que Up The Bracket était 100 fois supérieur à The Libertines...
J'achète, j'écoute, je repère quelques riffs tranchants et touchants : les incontournables "Time For Heroes", "Up The Bracket", ou encore "Boys In The Band"... Et le reste semblait très brouillon, désordonné, sans force ni consistance. La surprise et le plaisir ultime vient au bout de 5 à 10 écoutes (c'est beaucoup mais ils les faut). Là tout apparaît, on se rend compte que l'on a pas à faire à un grand brouillon punk avec quelques 2 ou 3 perles mais à un ensembles de perles (un collier... hum pardon). Chaque titre est aussi bien dansant qu'émouvant, rempli de révolte et rempli d'amour, touchant des fonds de désespoir et des sommets de vivacité... Cet album est tout sauf linéaire, les chemins se croisent, les guitares semblent se perdre à certains moments dans un foutoir monumentale et jouissif ("Vertigo", "Begging"). Et chaque chansons devient incontournables (sauf peut-être la fébrile "Radio America", une ballade qui aurait eu sa place sur une b-side mais pas là... Quand on sait que des chansons comme "You're My Waterloo" et "Breck Road Lover" ne sont sur aucuns de leur disques... enfin).
Carl Barat et Pete Doherty crit le plaisir qu'ils ont de vivre comme des marginaux, ils gueulent leur amitié incassable (hum...), ils se dévoilent avec une justesse et une vérité touchante dans les paroles. "The Good Old Days" en est la meilleure illustration, pleine de force et d'agressivité pourtant remplie d'amertume et de nostalgie dans les paroles. Leur premier album parle déjà de bon vieux temps, le bonheur était peut être avant la reconnaissance, lorsque le groupe des deux compères n'était qu'une simple troupe bohème et sans complexe et encore peut de drogue.
Ces jeunes-là ont la 'foi dans l'amour et la musique' et sa se sent durant 36 minutes exceptionnelles...
Le rock n'est pas mort, et les groupes sincères et bons existent encore... en tout cas en 2002 ils existaient encore.
J'achète, j'écoute, je repère quelques riffs tranchants et touchants : les incontournables "Time For Heroes", "Up The Bracket", ou encore "Boys In The Band"... Et le reste semblait très brouillon, désordonné, sans force ni consistance. La surprise et le plaisir ultime vient au bout de 5 à 10 écoutes (c'est beaucoup mais ils les faut). Là tout apparaît, on se rend compte que l'on a pas à faire à un grand brouillon punk avec quelques 2 ou 3 perles mais à un ensembles de perles (un collier... hum pardon). Chaque titre est aussi bien dansant qu'émouvant, rempli de révolte et rempli d'amour, touchant des fonds de désespoir et des sommets de vivacité... Cet album est tout sauf linéaire, les chemins se croisent, les guitares semblent se perdre à certains moments dans un foutoir monumentale et jouissif ("Vertigo", "Begging"). Et chaque chansons devient incontournables (sauf peut-être la fébrile "Radio America", une ballade qui aurait eu sa place sur une b-side mais pas là... Quand on sait que des chansons comme "You're My Waterloo" et "Breck Road Lover" ne sont sur aucuns de leur disques... enfin).
Carl Barat et Pete Doherty crit le plaisir qu'ils ont de vivre comme des marginaux, ils gueulent leur amitié incassable (hum...), ils se dévoilent avec une justesse et une vérité touchante dans les paroles. "The Good Old Days" en est la meilleure illustration, pleine de force et d'agressivité pourtant remplie d'amertume et de nostalgie dans les paroles. Leur premier album parle déjà de bon vieux temps, le bonheur était peut être avant la reconnaissance, lorsque le groupe des deux compères n'était qu'une simple troupe bohème et sans complexe et encore peut de drogue.
Ces jeunes-là ont la 'foi dans l'amour et la musique' et sa se sent durant 36 minutes exceptionnelles...
Le rock n'est pas mort, et les groupes sincères et bons existent encore... en tout cas en 2002 ils existaient encore.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 18 avril 2007 à 17 h 46 |
Pete Doherty. Aujourd'hui, tout le monde connaît l'individu, l'épave constamment défoncée, le petit ami destroy de la sublime Kate Moss... On connaît beaucoup son génie artistique, sa capacité à écrire des chansons splendides, et des paroles exceptionnelles. Et on connaît beaucoup moins son comparse Carl Barât, sorte de grand frère génial, tout aussi doué que lui, mais un poil moins médiatique.
Après un single d'anthologie, l'excellent What A Whaster, les Libertines nous pondaient en ce début des années 2000 leur toute première galette, le bien nommé Up The Bracket (en français, quelque chose comme 'dans ta gueule'). Et c'est un album est grand. Les chansons s'enchaînent à un rythme effréné, avec quelques pépites (la chanson éponyme, "Tell The King", "Time For Heroes", "Death On The Stairs" entre autres...) mais surtout aucun temps mort.
Cet album, c'est surtout un album vivant. On entent tout ce qu'il se passe dans les studios, nos deux amis chantent par moment comme deux adolescents ivres qui s'exciteraient sur quelque chanson paillarde, et c'est énorme. Ce joyeux bordel organisé est la marque d'un grand groupe, à tel point que les comparaisons habituelles (The Clash entre autres...) sont loin d'être usurpés. Cet album nous parle, et c'est pourquoi il est l'une des grosses sensations des années 2000. Quelques mois après, les Libertines allaient devenir un groupe culte par excellence, à tel point que les retrouvailles entre Barat et Doherty (il y a tout juste quelques jours, à l'instant où j'écris ces lignes) sont la meilleure nouvelle de l'année, car on tient là l'un des très grands groupes contemporains.
Après un single d'anthologie, l'excellent What A Whaster, les Libertines nous pondaient en ce début des années 2000 leur toute première galette, le bien nommé Up The Bracket (en français, quelque chose comme 'dans ta gueule'). Et c'est un album est grand. Les chansons s'enchaînent à un rythme effréné, avec quelques pépites (la chanson éponyme, "Tell The King", "Time For Heroes", "Death On The Stairs" entre autres...) mais surtout aucun temps mort.
Cet album, c'est surtout un album vivant. On entent tout ce qu'il se passe dans les studios, nos deux amis chantent par moment comme deux adolescents ivres qui s'exciteraient sur quelque chanson paillarde, et c'est énorme. Ce joyeux bordel organisé est la marque d'un grand groupe, à tel point que les comparaisons habituelles (The Clash entre autres...) sont loin d'être usurpés. Cet album nous parle, et c'est pourquoi il est l'une des grosses sensations des années 2000. Quelques mois après, les Libertines allaient devenir un groupe culte par excellence, à tel point que les retrouvailles entre Barat et Doherty (il y a tout juste quelques jours, à l'instant où j'écris ces lignes) sont la meilleure nouvelle de l'année, car on tient là l'un des très grands groupes contemporains.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 05 février 2008 à 08 h 10 |
Je vais parler de cet album avec le recul, et sans passion, car je ne suis ni un inconditionnel ni un détracteur du groupe. De plus, je n'ai pas lu les précédentes chroniques, pour éviter de me laisser influencer en bien ou en mal, et je m'excuse si je répète des choses qui ont déjà été dites.
J'avais acheté Up The Bracket, premier (et avant-dernier...) album de The Libertines après avoir entendu à la radio – comme beaucoup de monde – le morceau-titre, que j'avais trouvé particulièrement enthousiasmant. Je m'attendais donc à y trouver l'urgence juvénile et débridée, alliée à une mélodie singulière et entraînante qui caractérisent ce single.
Cet album se caractérise par son caractère bordelique, débraillé, ses brisures de rythme et les guitares jouant sur les harmonies dissonantes. On sent vaguement des influences sixties, rythm'n blues peut-être. L'album étant produit par Mick Jones, le groupe a souvent été comparé à The Clash, mais je ne trouve pas que la ressemblance soit flagrante, loin de là.
Pour moi, le grand problème de cet album, c'est qu'il n'est pas abouti. On dirait que le groupe s'est empressé de l'enregistrer alors que les compositions n'étaient pas encore arrivées à maturité et que les musiciens n'avaient pas assez répété. Certes, certains d'entre nous se réjouiront justement de ce côté désorganisé et spontané. Pour ma part, j'ai quand même un peu l'impression d'écouter une démo...
Autre reproche, qui est concomitant au précédent, les morceaux se ressemblent tous un peu, ou du moins jouent sur les mêmes ambiances. Seuls se démarquent d'entrée de jeu la ballade paresseuse "Radio America", le bluesy "Mocking Bird", et surtout l'excellent morceau "Up The Bracket", qui nous tient en haleine deux minutes durant sur un rythme speed et haché et une mélodie qui n'en est pas une. Si tous les titres étaient comme ça, l'album serait un chef-d'œuvre...
Une écoute plus attentive permet cependant de discerner quelques autres morceaux un peu différents des autres et assez accrocheurs : "Tell The King", aux guitares efficaces, le très bon "The Good Old Days", et le presque punk "I Get Along" (serait-ce ce morceau qui aurait suscité cette comparaison facile avec The Clash?).
On a l'impression, à l'écoute d'Up The Bracket, d'assister aux jeux enfantins d'écoliers – cancres cela va sans dire – qui auraient fait l'école buissonnière et rivaliseraient d'ingéniosité pour jouer les coups les plus pendables, commettre les pires bêtises, certainement face à des adultes agacés voire horrifiés, ce qui inciterait nos polissons à rire à la fois de leurs propres mauvais coups et des réactions de leurs aînés, et à aller encore plus loin. Mais ces bêtises resteraient toujours inoffensives et innocentes.
Je devais aller voir The Libertines en concert après ce premier album – bien que déçu, je m'étais décidé à aller voir ce que ça donnait sur scène – mais celui-ci avait été annulé. J'ai ensuite cessé de m'intéresser au groupe et je n'ai pas acheté leur second album, que je n'ai même pas écouté à vrai dire.
Un album qui a mon goût est seulement passable, de la part d'un groupe éphémère qui ne se caractérise pas par un génie ni même un talent évidents...
J'avais acheté Up The Bracket, premier (et avant-dernier...) album de The Libertines après avoir entendu à la radio – comme beaucoup de monde – le morceau-titre, que j'avais trouvé particulièrement enthousiasmant. Je m'attendais donc à y trouver l'urgence juvénile et débridée, alliée à une mélodie singulière et entraînante qui caractérisent ce single.
Cet album se caractérise par son caractère bordelique, débraillé, ses brisures de rythme et les guitares jouant sur les harmonies dissonantes. On sent vaguement des influences sixties, rythm'n blues peut-être. L'album étant produit par Mick Jones, le groupe a souvent été comparé à The Clash, mais je ne trouve pas que la ressemblance soit flagrante, loin de là.
Pour moi, le grand problème de cet album, c'est qu'il n'est pas abouti. On dirait que le groupe s'est empressé de l'enregistrer alors que les compositions n'étaient pas encore arrivées à maturité et que les musiciens n'avaient pas assez répété. Certes, certains d'entre nous se réjouiront justement de ce côté désorganisé et spontané. Pour ma part, j'ai quand même un peu l'impression d'écouter une démo...
Autre reproche, qui est concomitant au précédent, les morceaux se ressemblent tous un peu, ou du moins jouent sur les mêmes ambiances. Seuls se démarquent d'entrée de jeu la ballade paresseuse "Radio America", le bluesy "Mocking Bird", et surtout l'excellent morceau "Up The Bracket", qui nous tient en haleine deux minutes durant sur un rythme speed et haché et une mélodie qui n'en est pas une. Si tous les titres étaient comme ça, l'album serait un chef-d'œuvre...
Une écoute plus attentive permet cependant de discerner quelques autres morceaux un peu différents des autres et assez accrocheurs : "Tell The King", aux guitares efficaces, le très bon "The Good Old Days", et le presque punk "I Get Along" (serait-ce ce morceau qui aurait suscité cette comparaison facile avec The Clash?).
On a l'impression, à l'écoute d'Up The Bracket, d'assister aux jeux enfantins d'écoliers – cancres cela va sans dire – qui auraient fait l'école buissonnière et rivaliseraient d'ingéniosité pour jouer les coups les plus pendables, commettre les pires bêtises, certainement face à des adultes agacés voire horrifiés, ce qui inciterait nos polissons à rire à la fois de leurs propres mauvais coups et des réactions de leurs aînés, et à aller encore plus loin. Mais ces bêtises resteraient toujours inoffensives et innocentes.
Je devais aller voir The Libertines en concert après ce premier album – bien que déçu, je m'étais décidé à aller voir ce que ça donnait sur scène – mais celui-ci avait été annulé. J'ai ensuite cessé de m'intéresser au groupe et je n'ai pas acheté leur second album, que je n'ai même pas écouté à vrai dire.
Un album qui a mon goût est seulement passable, de la part d'un groupe éphémère qui ne se caractérise pas par un génie ni même un talent évidents...
Passable 11/20
Posté le 22 octobre 2009 à 14 h 10 |
Envie de dire que c'est frais. Envie de dire que ça swing. Envie de dire aussi que ça fout la patate quand "Horror Show" ou "I Get Along" vous tombent dessus. Envie de dire que ce groupe à l'air de jouer bourré et que ça chante dans le même état (qu'est ce qu'il braille à l'intro de "Up The Bracket"?).
Alors pourquoi se dire que ça sent musicalement rien de nouveau? Parce que c'est vrai, sauf pour les plus jeunes dans la découverte qui écouteront peut-être plus tard The Clash ou d'autres groupes connus de leurs ainés et parents. Mais pour des ainés ou des dits vieux voire en passe de l'être, le problème de beaucoup de nouveaux groupes est de ne rien innover malgré de bonnes influences. Il faut prendre cela comme un demi reproche car tant mieux si le rock semble avoir ressuscité un intérêt et avoir généré un enthousiasme à des auditeurs qui en ont marre d'entendre d'autres soupes. Mais Up The Bracket et The Libertines ne paraissent pas ce qu'il y a de mieux dans le genre. On a le sentiment de vouloir dire que c'est vraiment bon mais on s'emmerde sec! Et puis ce côté branleur et nonchalance, Pavement a fait plus intéressant dans la précédente décennie. Libre à chacun...!
Alors pourquoi se dire que ça sent musicalement rien de nouveau? Parce que c'est vrai, sauf pour les plus jeunes dans la découverte qui écouteront peut-être plus tard The Clash ou d'autres groupes connus de leurs ainés et parents. Mais pour des ainés ou des dits vieux voire en passe de l'être, le problème de beaucoup de nouveaux groupes est de ne rien innover malgré de bonnes influences. Il faut prendre cela comme un demi reproche car tant mieux si le rock semble avoir ressuscité un intérêt et avoir généré un enthousiasme à des auditeurs qui en ont marre d'entendre d'autres soupes. Mais Up The Bracket et The Libertines ne paraissent pas ce qu'il y a de mieux dans le genre. On a le sentiment de vouloir dire que c'est vraiment bon mais on s'emmerde sec! Et puis ce côté branleur et nonchalance, Pavement a fait plus intéressant dans la précédente décennie. Libre à chacun...!
Sans intérêt 8/20
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