Mad Pop'X
Yormca |
Label :
XIII Bis |
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Yormca est sans nul doute l'un des plus... non, le plus bel hommage qu'un groupe français ait pu rendre à la scène grunge américaine. "Pourquoi donc ?", dira-t-on. Bien qu'il s'agisse-là de trois humains... En l'occurrence, le trio Mad Pop'X.
Pourquoi ? Parce que bourré de références. De Melvins à Alice In Chains en passant par Soundgarden, The Jesus Lizard voire même The Screaming Trees, et bien entendu Nirvana. Sans oublier un petit supplément d'intonations de Metallica, du moins James Hetfield pour le chant. Chacune des chansons semble emprunter un ou plusieurs outils aux papas du son de Seattle pour construire leur efficacité. On entend bien la bricole sans que cela tombe pour autant dans la parodie. On sait qu'on a affaire à un trio franchouille avec tout ce que cela comporte d'années de retard - le pic du grunge étant atteint depuis quelques temps, mais il n'a pas à rougir du moindre complexe. Le trio ne se vante pas d'avoir inventer les formules de ce rock qui plus est multiformes. Il les connaît sur le bout des doigts, les applique, et ça sonne à la perfection. Un point c'est tout. Le single "Lie With Me" est en ce sens la promotion de cette efficacité, avant même d'être une bonne chanson, puisque incarnée à l'extrême : structure basique de composition couplet/refrain sur deux minutes trente. Pas assez accompli pour certains, mais pas le temps d'en faire plus, et tout est dit. C'est tout l'album qu'il faut s'injecter pour saisir pleinement la maîtrise du groupe. Qu'il soit vulgairement catchy ("She Wants Me To Fall"), qu'il prenne la tangente metal ("My Turn"), qu'il prenne celle de la lumière (l'incroyable "Lunatic Lucy" qui surpasse ses modèles !), ou qu'il se fasse à double-tranchant clair/obscur ("Smile")... Toutes les combinaisons de grunge ou presque sont passées en revue, imprégnées du charme sonore des productions de l'époque. Saturé sans être objectivement heavy metal, mélodique sans être pop du tout...
Neuf titres, plus une intro qui en a marqué plus d'un, en forme de véritable petit manuel du grunge. Ces français qui chantent en anglais un genre américain sont fatalement des faussaires... mais des faussaires doués. Purée, ou plutôt putain ! C'que c'est bon !
Pourquoi ? Parce que bourré de références. De Melvins à Alice In Chains en passant par Soundgarden, The Jesus Lizard voire même The Screaming Trees, et bien entendu Nirvana. Sans oublier un petit supplément d'intonations de Metallica, du moins James Hetfield pour le chant. Chacune des chansons semble emprunter un ou plusieurs outils aux papas du son de Seattle pour construire leur efficacité. On entend bien la bricole sans que cela tombe pour autant dans la parodie. On sait qu'on a affaire à un trio franchouille avec tout ce que cela comporte d'années de retard - le pic du grunge étant atteint depuis quelques temps, mais il n'a pas à rougir du moindre complexe. Le trio ne se vante pas d'avoir inventer les formules de ce rock qui plus est multiformes. Il les connaît sur le bout des doigts, les applique, et ça sonne à la perfection. Un point c'est tout. Le single "Lie With Me" est en ce sens la promotion de cette efficacité, avant même d'être une bonne chanson, puisque incarnée à l'extrême : structure basique de composition couplet/refrain sur deux minutes trente. Pas assez accompli pour certains, mais pas le temps d'en faire plus, et tout est dit. C'est tout l'album qu'il faut s'injecter pour saisir pleinement la maîtrise du groupe. Qu'il soit vulgairement catchy ("She Wants Me To Fall"), qu'il prenne la tangente metal ("My Turn"), qu'il prenne celle de la lumière (l'incroyable "Lunatic Lucy" qui surpasse ses modèles !), ou qu'il se fasse à double-tranchant clair/obscur ("Smile")... Toutes les combinaisons de grunge ou presque sont passées en revue, imprégnées du charme sonore des productions de l'époque. Saturé sans être objectivement heavy metal, mélodique sans être pop du tout...
Neuf titres, plus une intro qui en a marqué plus d'un, en forme de véritable petit manuel du grunge. Ces français qui chantent en anglais un genre américain sont fatalement des faussaires... mais des faussaires doués. Purée, ou plutôt putain ! C'que c'est bon !
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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