OMR
Side Effects |
Label :
Discograph |
||||
C'est sur la foi de l'excellent Superheroes Crash que j'ai voulu découvrir le premier essai du duo français OMR.
Sans qu'il atteigne le niveau de son successeur, Side Effects n'en demeure pas moins un bon disque d'electro-pop. Racé, bien composé, dynamique et coloré (la palette de sons est incroyablement riche, et doit beaucoup aux eighties), il est difficile de critiquer le travail du couple artistique Alexandre Brovelli / Virginie Krupa, ne serait-ce que parce qu'il est diablement efficace.
Le terme peut faire peur mais on sait qu'il est souvent ardu de parvenir à cette fin sans céder à la complaisance. Et c'est ce qui fait tout le charme de ce style musical souvent considéré comme mineur (parce qu'accessible) : comment l'artiste parviendra-t-il à déjouer les codes du genre ?
Ici, peu de prouesses techniques, mais un travail méticuleux sur les mélodies (leur progression, leur enchevêtrement), et les beats ("Confabulation" et son introduction surprenante avec une sorte d'human beatbox trafiquée) ; d'où ces morceaux très vivants, et finalement assez saisissants. Les meilleures preuves en sont les trois instrumentaux, "Extension", "He's Up To All The Tricks" et "The Last", sombres et jubilatoires.
Ce qui nous amène au gros point négatif : la voix. On est un peu consterné par la faiblesse de l'anglais de la jeune femme, qui sied très mal à son chant assez (trop?) lyrique hérité de son passé dans le monde gothique.
Heureusement, ce défaut sera bien corrigé sur Superheroes Crash, mais en attendant, cela nuit à la crédibilité de ce premier essai, pourtant très bien produit et mixé !
Dommage, car s'il est plus machinique que son cadet, Side Effects est tout aussi cohérent, et ne passe pas loin de la perfection, tout en restant très abordable.
On attend avec impatience la suite donnée à ce projet ambitieux et prometteur...
Sans qu'il atteigne le niveau de son successeur, Side Effects n'en demeure pas moins un bon disque d'electro-pop. Racé, bien composé, dynamique et coloré (la palette de sons est incroyablement riche, et doit beaucoup aux eighties), il est difficile de critiquer le travail du couple artistique Alexandre Brovelli / Virginie Krupa, ne serait-ce que parce qu'il est diablement efficace.
Le terme peut faire peur mais on sait qu'il est souvent ardu de parvenir à cette fin sans céder à la complaisance. Et c'est ce qui fait tout le charme de ce style musical souvent considéré comme mineur (parce qu'accessible) : comment l'artiste parviendra-t-il à déjouer les codes du genre ?
Ici, peu de prouesses techniques, mais un travail méticuleux sur les mélodies (leur progression, leur enchevêtrement), et les beats ("Confabulation" et son introduction surprenante avec une sorte d'human beatbox trafiquée) ; d'où ces morceaux très vivants, et finalement assez saisissants. Les meilleures preuves en sont les trois instrumentaux, "Extension", "He's Up To All The Tricks" et "The Last", sombres et jubilatoires.
Ce qui nous amène au gros point négatif : la voix. On est un peu consterné par la faiblesse de l'anglais de la jeune femme, qui sied très mal à son chant assez (trop?) lyrique hérité de son passé dans le monde gothique.
Heureusement, ce défaut sera bien corrigé sur Superheroes Crash, mais en attendant, cela nuit à la crédibilité de ce premier essai, pourtant très bien produit et mixé !
Dommage, car s'il est plus machinique que son cadet, Side Effects est tout aussi cohérent, et ne passe pas loin de la perfection, tout en restant très abordable.
On attend avec impatience la suite donnée à ce projet ambitieux et prometteur...
Bon 15/20 | par Jekyll |
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