Film School
Brilliant Career |
Label :
Metoo! |
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Il y a des mystères qui restent et resteront sans aucune explication. Et quelle belle énigme, ce Brillant Career. Que s'est-il passé du coté de chez la quintette Film School pendant ces longues 5 années qui ont séparé ce médiocre album et son génialissime successeur ? Quelles interprétations pour ce sursaut de génie inattendu dont à pu faire preuve le Self Titled, quand rien ne laissait présager une "Carrière Brillante" pour la formation?
Brillant Career, et un titre qui, contre toute attente, laisse un bon goût d'amertume en décevant de manière assez brusque. Car ce premier essai est, à peu de choses près, un fiasco total. En plus d'être sur presque toute la longueur clairement inapte à partager son lot de messages et d'émotions, Film School ne fait que lamentablement tourner autour du pot, et semble ne pas arriver à s'exprimer clairement. Le massacre systématique des quelques rares bonnes idées laisse un certain goût de frustration à l'oreille de l'auditeur, qui, guidée dans un premier temps par un thème plus ou moins séduisant, se retrouve victime d'incohérences en tout genre, tantôt vocales (chants stridents, faux voire très confus) ("Ume's Lament", "Introduced"), tantôt instrumentales ("American Turnip" , "Far Away").
La seule idée novatrice qui aurait pu peut être sauver l'album reste malheureusement trop sous exploitée, ou plutôt, trop mal exploitée. Elle aurait pu être cette subtile addition mieux maîtrisée de multiples effets dans les riffs penchant electros, qui, de manières très ponctuelles, enrichissent quelques morceaux de manière décisive ("Introduced"). Malheureusement, là aussi, c'est loin d'être la consécration. L'album n'arrive pas à décoller, et ce malgré ses multiples perfusions remplies d'effets et d'alternatives stylistiques potentielles censées l'aider à prendre de l'ampleur. D'un bout à l'autre, c'est amèrement mou, et on s'ennuie ferme.
Brillant Career, ou aussi l'album intrus, l'album qui n'a pas vraiment sa place dans la discographie de Film School. Un petit essai d'un groupe qui prend ses marques, et cherche ses repères me direz-vous. Vous avez probablement raison, si l'on en croit le génie dont fera preuve la formation quelques années plus tard.
Mais par pitié, rendez-moi une dernière faveur : ne commencez jamais Film School avec ce disque plus qu'insipide.
Brillant Career, et un titre qui, contre toute attente, laisse un bon goût d'amertume en décevant de manière assez brusque. Car ce premier essai est, à peu de choses près, un fiasco total. En plus d'être sur presque toute la longueur clairement inapte à partager son lot de messages et d'émotions, Film School ne fait que lamentablement tourner autour du pot, et semble ne pas arriver à s'exprimer clairement. Le massacre systématique des quelques rares bonnes idées laisse un certain goût de frustration à l'oreille de l'auditeur, qui, guidée dans un premier temps par un thème plus ou moins séduisant, se retrouve victime d'incohérences en tout genre, tantôt vocales (chants stridents, faux voire très confus) ("Ume's Lament", "Introduced"), tantôt instrumentales ("American Turnip" , "Far Away").
La seule idée novatrice qui aurait pu peut être sauver l'album reste malheureusement trop sous exploitée, ou plutôt, trop mal exploitée. Elle aurait pu être cette subtile addition mieux maîtrisée de multiples effets dans les riffs penchant electros, qui, de manières très ponctuelles, enrichissent quelques morceaux de manière décisive ("Introduced"). Malheureusement, là aussi, c'est loin d'être la consécration. L'album n'arrive pas à décoller, et ce malgré ses multiples perfusions remplies d'effets et d'alternatives stylistiques potentielles censées l'aider à prendre de l'ampleur. D'un bout à l'autre, c'est amèrement mou, et on s'ennuie ferme.
Brillant Career, ou aussi l'album intrus, l'album qui n'a pas vraiment sa place dans la discographie de Film School. Un petit essai d'un groupe qui prend ses marques, et cherche ses repères me direz-vous. Vous avez probablement raison, si l'on en croit le génie dont fera preuve la formation quelques années plus tard.
Mais par pitié, rendez-moi une dernière faveur : ne commencez jamais Film School avec ce disque plus qu'insipide.
A éviter 6/20 | par TheWayYouSmiled |
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