The Guillemots
Red |
Label :
Polydor |
||||
Forts du succès de leur précédent opus, Fyfe Dangerfield et sa joyeuse clique étaient attendus au tournant avec ce deuxième album.
Red s'ouvre donc sur un "Kris Kross" surprenant qui se détache des compositions pop précédentes du combo avec une rythmique appuyée et un beat ravageur qui annoncent un refrain tout simplement somptueux soutenu par des cuivres faisant penser à du Queen par sa démesure. Suit "Big Dog" qui par son traitement du son nous montre un Guillemots calibré pour les dancefloors, bien décidé à brouiller les pistes. La petite bouffée d'air frais pop/soul de "Falling Out Of Rich" est de courte durée car on repars avec un enchainement de quatre titres au grooves communicatifs, "Get Over It" et son refrain entêtant, "Clarion" et son gimmick qui ne l'est pas moins, "Last Kiss" avec sa basse énorme et ses voix féminines qui font bouger notre popotin avec un raffinement peu commun pour une composition de cet acabit, pour terminer par "Cockateels" et ses choeurs à la Bjork période Vespertine.
"Words" est une chanson typique du groupe toute en subtilité, les nappes aériennes de violons et de piano laissant place nette à la voix cristalline de sieur Dangerfield, "Standing On The Last Star" suit cette veine ainsi que "Don't Look Down", chanson de prime abord anecdotique qui se termine par un final jungle purement et simplement dévastateur.
"Take Me Home" clôture ce Red avec cette note d'optimisme dont seul Guillemots est capable.
La troupe multi-ethnique passe ici avec brio l'écueil du second album, prenant tout son monde à contre pied et s'impose comme un des groupes les plus prometteur de toute la nouvelle scène anglaise, mondiale.
Une bouffée d'air frais et d'inventivité trop rare aujourd'hui, espérons que cela fasse des émules.
Red s'ouvre donc sur un "Kris Kross" surprenant qui se détache des compositions pop précédentes du combo avec une rythmique appuyée et un beat ravageur qui annoncent un refrain tout simplement somptueux soutenu par des cuivres faisant penser à du Queen par sa démesure. Suit "Big Dog" qui par son traitement du son nous montre un Guillemots calibré pour les dancefloors, bien décidé à brouiller les pistes. La petite bouffée d'air frais pop/soul de "Falling Out Of Rich" est de courte durée car on repars avec un enchainement de quatre titres au grooves communicatifs, "Get Over It" et son refrain entêtant, "Clarion" et son gimmick qui ne l'est pas moins, "Last Kiss" avec sa basse énorme et ses voix féminines qui font bouger notre popotin avec un raffinement peu commun pour une composition de cet acabit, pour terminer par "Cockateels" et ses choeurs à la Bjork période Vespertine.
"Words" est une chanson typique du groupe toute en subtilité, les nappes aériennes de violons et de piano laissant place nette à la voix cristalline de sieur Dangerfield, "Standing On The Last Star" suit cette veine ainsi que "Don't Look Down", chanson de prime abord anecdotique qui se termine par un final jungle purement et simplement dévastateur.
"Take Me Home" clôture ce Red avec cette note d'optimisme dont seul Guillemots est capable.
La troupe multi-ethnique passe ici avec brio l'écueil du second album, prenant tout son monde à contre pied et s'impose comme un des groupes les plus prometteur de toute la nouvelle scène anglaise, mondiale.
Une bouffée d'air frais et d'inventivité trop rare aujourd'hui, espérons que cela fasse des émules.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Zorneye |
En ligne
632 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages