The Guillemots
Through The Windowpane |
Label :
Polydor |
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Le groupe hétéroclite aux influences internationales sort enfin son premier album. Influences multiples, oui, mais une musique on ne peut plus homogène, et pas indigeste pour un sous. Un album qu'on pourrait qualifier de facile de prime abord car reprenant les deux morceaux clés de leur EP From The Cliffs que sont "Made Up Love Song #43" et "Trains To Brazil".
Alors, un album inutile ? Certes, le début de l'album peut instaurer un certain doute, les deux hits ouvrant l'album, précédés d'une intro somme toute plutôt banale violon+piano. De plus, les deux anciennes chansons ont subit un léger lifting en studio, ce qui enlève un peu de leur charme 'fait maison'. Puis, passé ces trois titres, arrive la baffe. "Redwings" commence calmement, un fond de cuivres et de cordes appuyant la magnifique voix de ce cher Fyfe Dangerfield, puis peu à peu les mélodies s'élèvent pour finir dans une explosion musicale de toute beauté. S'ensuit "A Samba In The Snowy Rain", un peu brouillon et peut-être dispensable, mais qui au final introduit on ne peut mieux le morceau suivant. "Through The Windowpane", ou comment mettre un maximum d'instruments en trois minutes quarante, tout en faisant une pop song imparable. "If The World Ends", chanson presque post-rockienne, longue et magnifique, qui semble distiller en douceur ce message d'espoir. Puis vient "We're Here", une autre pop song où toutes sortes d'instruments viennent soutenir un refrain entêtant qui permet de mettre en valeur la voix si particulière du chanteur. Et soudain, le calme. "Blue Would Still Be Blue", où la voix de Fyfe n'est accompagnée que d'une mélodie qu'on croirait venir de gouttes d'eaux tombées des toits après l'averse. Joli, mais un peu long. Puis une simple mélodie aux synthés démarre, suivit d'un étrange piaillement (un guillemot, qui sait ?). "Annie Let's Not Wait", énergique et mélodiquement impéccable, du genre qui vous met le sourire pour le reste de la journée. "And If All..." remplit sa mission de titre-intro, forcement pas génial, mais qui laisse le temps de se préparer au choc. "Sao Polo". La déferlante. Le choc musical de l'année (de la décennie?). Probablement le meilleur titre de l'album, qui justifie à lui seul l'écoute de l'album. Plus de 10 minutes de bonheur, un piano magnifique, qui au fil du morceau disparaît sous des vagues successives de cordes et cuivres. Magnifique.
Et au final, me direz-vous ? Un album maîtrisé de bout en bout, qui montre la capacité de ce groupe si éclectique à composer des morceaux éblouissants d'originalité et d'excentricité. Un groupe intègre, qui dès leur premier album impose un style novateur, inclassable, mais qui touche au plus profond. Quelques morceaux dispensables, mais qui finalement contribuent à l'homogénéité de l'album. Une fois écouté, cet album vous suivra où que vous ailliez, toujours là pour vous remonter le moral. Une perle.
Alors, un album inutile ? Certes, le début de l'album peut instaurer un certain doute, les deux hits ouvrant l'album, précédés d'une intro somme toute plutôt banale violon+piano. De plus, les deux anciennes chansons ont subit un léger lifting en studio, ce qui enlève un peu de leur charme 'fait maison'. Puis, passé ces trois titres, arrive la baffe. "Redwings" commence calmement, un fond de cuivres et de cordes appuyant la magnifique voix de ce cher Fyfe Dangerfield, puis peu à peu les mélodies s'élèvent pour finir dans une explosion musicale de toute beauté. S'ensuit "A Samba In The Snowy Rain", un peu brouillon et peut-être dispensable, mais qui au final introduit on ne peut mieux le morceau suivant. "Through The Windowpane", ou comment mettre un maximum d'instruments en trois minutes quarante, tout en faisant une pop song imparable. "If The World Ends", chanson presque post-rockienne, longue et magnifique, qui semble distiller en douceur ce message d'espoir. Puis vient "We're Here", une autre pop song où toutes sortes d'instruments viennent soutenir un refrain entêtant qui permet de mettre en valeur la voix si particulière du chanteur. Et soudain, le calme. "Blue Would Still Be Blue", où la voix de Fyfe n'est accompagnée que d'une mélodie qu'on croirait venir de gouttes d'eaux tombées des toits après l'averse. Joli, mais un peu long. Puis une simple mélodie aux synthés démarre, suivit d'un étrange piaillement (un guillemot, qui sait ?). "Annie Let's Not Wait", énergique et mélodiquement impéccable, du genre qui vous met le sourire pour le reste de la journée. "And If All..." remplit sa mission de titre-intro, forcement pas génial, mais qui laisse le temps de se préparer au choc. "Sao Polo". La déferlante. Le choc musical de l'année (de la décennie?). Probablement le meilleur titre de l'album, qui justifie à lui seul l'écoute de l'album. Plus de 10 minutes de bonheur, un piano magnifique, qui au fil du morceau disparaît sous des vagues successives de cordes et cuivres. Magnifique.
Et au final, me direz-vous ? Un album maîtrisé de bout en bout, qui montre la capacité de ce groupe si éclectique à composer des morceaux éblouissants d'originalité et d'excentricité. Un groupe intègre, qui dès leur premier album impose un style novateur, inclassable, mais qui touche au plus profond. Quelques morceaux dispensables, mais qui finalement contribuent à l'homogénéité de l'album. Une fois écouté, cet album vous suivra où que vous ailliez, toujours là pour vous remonter le moral. Une perle.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Egar Gecko |
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