The Kooks
Konk |
Label :
Virgin |
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Plutôt heureux d'apprendre la sortie de ce nouvel album des Kooks, deux ans après leur premier essai, Inside In/Inside Out, qui avait été un bon compagnon de mon été 2006. Avec ses ritournelles simples, fraîches, sans prétention, et la voix légère de Luke Pritchard. Des jeunes pas encore arrivés à maturité mais qui débarquaient là, sans prévenir, et qui nous redonnait le sourire.
Un sourire qui s'efface malheureusement très vite à l'écoute de ce Konk (en hommage aux studios de Ray Davies, où il fut enregistré). Les Kinks sont bien loin pourtant. Pourtant j'aimerais y croire. Et j'y crois aux premiers accords de "See The Sun", titre d'ouverture qui comme son nom l'indique, promet de jolies éclaircies. Le single "Always Where I Need To Be" est plutôt de la même trempe. "Mr.Maker" a également le mérite d'être sympathique.
Mais avec "Do You Wanna", le temps se gâte, les nuages arrivent. Et tiennent bon sur la quasi-totalité de l'album. Disparues la légéreté et la fraîcheur de "She Moves In Her Own Way" ou "Eddie's Gun". Et d'où vient cette odeur de renfermé ? Avec des titres comme "Stormy Weather" ou "Down To The Market", les Kooks veulent montrer que leurs guitares fonctionnent mais on n'est pas dupe. Et on voit bien que la machine patine dans la semoule, ne décolle jamais vraiment, trop lourde pour décoller de toute façon. Tous ces morceaux semblent insipides, plein de clichés, mention spéciale à "Tick Of Time", la ballade qui clôt l'album.
Autre problème : la voix du chanteur deviendrait presque agaçante à la longue... Je sauverais bien "Gap" et "Shine On" mais au bout de la troisième écoute, je me rends compte que leur durée de vie est limitée... Le titre caché est sans réel intérêt mais pas désagréable. Porteur d'espoir ?
D'après moi, les Kooks ont donc échoué à l'épreuve, paraît-il difficile, du second album, et n'ont plus les armes nécessaires pour lutter contre la concurrence (les fabuleux The Teenagers entre autres). Il s'agira désormais de raviver la flamme du premier album lors de la tournée estivale qui se prépare. Et faire mieux la prochaine fois...
Un sourire qui s'efface malheureusement très vite à l'écoute de ce Konk (en hommage aux studios de Ray Davies, où il fut enregistré). Les Kinks sont bien loin pourtant. Pourtant j'aimerais y croire. Et j'y crois aux premiers accords de "See The Sun", titre d'ouverture qui comme son nom l'indique, promet de jolies éclaircies. Le single "Always Where I Need To Be" est plutôt de la même trempe. "Mr.Maker" a également le mérite d'être sympathique.
Mais avec "Do You Wanna", le temps se gâte, les nuages arrivent. Et tiennent bon sur la quasi-totalité de l'album. Disparues la légéreté et la fraîcheur de "She Moves In Her Own Way" ou "Eddie's Gun". Et d'où vient cette odeur de renfermé ? Avec des titres comme "Stormy Weather" ou "Down To The Market", les Kooks veulent montrer que leurs guitares fonctionnent mais on n'est pas dupe. Et on voit bien que la machine patine dans la semoule, ne décolle jamais vraiment, trop lourde pour décoller de toute façon. Tous ces morceaux semblent insipides, plein de clichés, mention spéciale à "Tick Of Time", la ballade qui clôt l'album.
Autre problème : la voix du chanteur deviendrait presque agaçante à la longue... Je sauverais bien "Gap" et "Shine On" mais au bout de la troisième écoute, je me rends compte que leur durée de vie est limitée... Le titre caché est sans réel intérêt mais pas désagréable. Porteur d'espoir ?
D'après moi, les Kooks ont donc échoué à l'épreuve, paraît-il difficile, du second album, et n'ont plus les armes nécessaires pour lutter contre la concurrence (les fabuleux The Teenagers entre autres). Il s'agira désormais de raviver la flamme du premier album lors de la tournée estivale qui se prépare. Et faire mieux la prochaine fois...
Moyen 10/20 | par Dylanesque |
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