Tall Dwarfs
Hello Cruel World |
Label :
Homestead |
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Les Tall Dwarfs. Ou l'art de faire de la musique avec quelques bric et peu de broc. Champions en leur patrie de ce Do It Yourself extrême qu'est la lo-fi, les Tall Dwarfs (entendez par là le duo Alec Bathgate et Chris Knox) bénéficient en guise de présentation de cette compile bien fournie.
Hello Cruel World regroupe ni moins ni plus que leurs 4 premiers Ep sortis au début des années 80 sur l'inévitable 'Nonne Volante'. La Nouvelle-Zélande donc, et son cortège classieux de groupes indie signés sur le label de Roger Shepherd. Et comme beaucoup de ces congénères kiwi, les Tall Dwarfs ne disent pas 'non' à la drogue mais semblent plutôt dire, crier, 'oui encore'. Ce qui s'entend pas mal et même parfois un peu trop. Inventivité barrée qui peut brusquer. Il est bon de le signaler.
Mais hormis certains passages d'ambient bizarroïde qui défile à un neurone à l'heure, rien de totalement insurmontable même pour les gens sobres toute l'année. Enregistrée sur un 4 pistes (ce qui est un peu la norme quand on parle de lo-fi), la musique des deux compères s'affranchit de la limite des genres en s'attaquant foutraque et rigolard à du rock noisy cavalant, de l'electro bipisante ou de la pop-folk berceuse. En fait, peu ou plutôt trop de définitions conviennent à cette lo-fi acide souvent fulgurante. Car ce délirium de guitares mal accordées et de percus improvisées s'il n'est pas toujours des plus abordable, regorge de classiques géniaux qui donneront matière à modeler pour tout l'indie rock à suivre.
Obligatoire l'écoute des "Nothing's Going To Happen", "Woman", "Crush" ou le plus que beau, si cela est philosophiquement possible, "Shade For Today". Ce n'est pas du n'importe quoi. C'est du grand n'importe quoi. Nuance fondamentale.
Hello Cruel World regroupe ni moins ni plus que leurs 4 premiers Ep sortis au début des années 80 sur l'inévitable 'Nonne Volante'. La Nouvelle-Zélande donc, et son cortège classieux de groupes indie signés sur le label de Roger Shepherd. Et comme beaucoup de ces congénères kiwi, les Tall Dwarfs ne disent pas 'non' à la drogue mais semblent plutôt dire, crier, 'oui encore'. Ce qui s'entend pas mal et même parfois un peu trop. Inventivité barrée qui peut brusquer. Il est bon de le signaler.
Mais hormis certains passages d'ambient bizarroïde qui défile à un neurone à l'heure, rien de totalement insurmontable même pour les gens sobres toute l'année. Enregistrée sur un 4 pistes (ce qui est un peu la norme quand on parle de lo-fi), la musique des deux compères s'affranchit de la limite des genres en s'attaquant foutraque et rigolard à du rock noisy cavalant, de l'electro bipisante ou de la pop-folk berceuse. En fait, peu ou plutôt trop de définitions conviennent à cette lo-fi acide souvent fulgurante. Car ce délirium de guitares mal accordées et de percus improvisées s'il n'est pas toujours des plus abordable, regorge de classiques géniaux qui donneront matière à modeler pour tout l'indie rock à suivre.
Obligatoire l'écoute des "Nothing's Going To Happen", "Woman", "Crush" ou le plus que beau, si cela est philosophiquement possible, "Shade For Today". Ce n'est pas du n'importe quoi. C'est du grand n'importe quoi. Nuance fondamentale.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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