The Bats
Daddy's Highway |
Label :
Flying Nun |
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The Bats. Les chauve-souris. Un nom qui n'en dit absolument pas long sur l'esthétique d'un groupe à la longévité remarquable et à la discographie parcimonieuse. Car ces Néo-zélandais prirent leur temps pour étoffer leur grand oeuvre. 5 ans et trois EP avant de publier leur premier album Daddy's Highway.
Jusque-là peu connus en dehors des frontières étriquées de leur terre insulaire, les Bats, formés par l'ex-Clean Robert Scott, obtiennent avec cet opus reconnaissance et succès d'estime un peu partout mais surtout dans le monde anglo-saxon. Comme souvent. Territoire du bon goût musical où avec les Chills ils deviennent les meilleurs VRP du Dunedin Sound et plus généralement de l'indie pop made in Flying Nun. Une pop que l'on affublera presque toujours, comme un réflexe pavlovien, de l'adjectif 'lumineux'.
Rien à redire sur ce plan qualificatif. Même si ici la lumière n'est pas forcément porteuse de chaleur. Acclimatée à la brume néo-zélandaise, c'est une pop-folk rafraîchissante évocatrice de douce matinée de printemps plutôt que d'après-midi d'été. Une lumière froide qui se transforme carrément en halo polaire lorsque les Bats se pâment dans une mélancolie dénudée : pénétrant de douleur ce "Miss These Things" grinçant qui reproduit la beauté angoissante du Jefferson Airplane. Fabuleux. Ajouté à cela des "Treason", "Sir Queen", "North By North" et pas mal d'autres bijoux frissonnants, et vous obtenez un de ces albums traversés par un songwriting d'une évidence mélodique rare . Ça coule de source comme du Smiths (la voix de Robert Scott n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle du Moz). Le genre qui vous prend fermement par la main. Nul besoin de prendre le temps pour apprécier, c'est immédiat, instantané...
Un classique. Mëme s'il y a peu de chances qu'il figure dans une énième liste téléramesque, c'est bien comme cela que se définit Daddy's Highway, pour beaucoup le meilleur album de The Bats. À classer en tout cas dans les disques qui ont fait la renommée pop de ce coin éloigné du globe en compagnie des Go-Betweens ou autres combos magnifiques.
Jusque-là peu connus en dehors des frontières étriquées de leur terre insulaire, les Bats, formés par l'ex-Clean Robert Scott, obtiennent avec cet opus reconnaissance et succès d'estime un peu partout mais surtout dans le monde anglo-saxon. Comme souvent. Territoire du bon goût musical où avec les Chills ils deviennent les meilleurs VRP du Dunedin Sound et plus généralement de l'indie pop made in Flying Nun. Une pop que l'on affublera presque toujours, comme un réflexe pavlovien, de l'adjectif 'lumineux'.
Rien à redire sur ce plan qualificatif. Même si ici la lumière n'est pas forcément porteuse de chaleur. Acclimatée à la brume néo-zélandaise, c'est une pop-folk rafraîchissante évocatrice de douce matinée de printemps plutôt que d'après-midi d'été. Une lumière froide qui se transforme carrément en halo polaire lorsque les Bats se pâment dans une mélancolie dénudée : pénétrant de douleur ce "Miss These Things" grinçant qui reproduit la beauté angoissante du Jefferson Airplane. Fabuleux. Ajouté à cela des "Treason", "Sir Queen", "North By North" et pas mal d'autres bijoux frissonnants, et vous obtenez un de ces albums traversés par un songwriting d'une évidence mélodique rare . Ça coule de source comme du Smiths (la voix de Robert Scott n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle du Moz). Le genre qui vous prend fermement par la main. Nul besoin de prendre le temps pour apprécier, c'est immédiat, instantané...
Un classique. Mëme s'il y a peu de chances qu'il figure dans une énième liste téléramesque, c'est bien comme cela que se définit Daddy's Highway, pour beaucoup le meilleur album de The Bats. À classer en tout cas dans les disques qui ont fait la renommée pop de ce coin éloigné du globe en compagnie des Go-Betweens ou autres combos magnifiques.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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