Collection D'Arnell Andrea
Tristesse Des Mânes |
Label :
Prikosnovénie |
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Tristesse Des Mânes est un album singulier au sein de la discographie de Collection D'Arnell-Andréa, et sans conteste le meilleur, le plus ambitieux, le plus personnel, le plus profond.
Le groupe a abandonné guitare, basse et claviers pour laisser place à une configuration épurée : chant, piano, violon, violoncelle. Le collectif de Gien, dont on connaît la fascination pour le début du XXe siècle (cf. leur concept-album Villers-au-Vent sur la Première Guerre mondiale), a puisé son inspiration au sein de cette époque. On a donc affaire à rien de moins qu'un album de néo-classique.
Tristesse Des Mânes, qui porte bien son nom, est un monument de beauté, de mélancolie, de finesse, de délicatesse, de raffinement, qui nous élève vers un ailleurs où tout n'est que luxe, calme et volupté.
La musique, dépouillée jusqu'à un point de pureté rarement atteint, est soutenue par des paroles d'une extrême justesse. Plus que des paroles, le groupe nous donne à voir de petits bijoux de poésie romantique finement ciselés. Le chant de Chloé Saint-Liphard est ici particulièrement magique, d'une pureté à couper le souffle.
C'est une œuvre à part entière, homogène, qui doit s'écouter d'une traite, même si elle regroupe à la fois d'anciennes compositions du groupe revisitées, et de nouvelles.
Une réédition du CD comprend trois morceaux supplémentaires, enregistrés live aux Caves Saint-Sabin à Paris le 31 Janvier 2004 (concert que j'avais malheureusement raté). Il faut reconnaître que le son est assez approximatif, et que l'interprétation n'est pas à la hauteur. Mais cela n'enlève rien à la perfection de cet album.
Le groupe a abandonné guitare, basse et claviers pour laisser place à une configuration épurée : chant, piano, violon, violoncelle. Le collectif de Gien, dont on connaît la fascination pour le début du XXe siècle (cf. leur concept-album Villers-au-Vent sur la Première Guerre mondiale), a puisé son inspiration au sein de cette époque. On a donc affaire à rien de moins qu'un album de néo-classique.
Tristesse Des Mânes, qui porte bien son nom, est un monument de beauté, de mélancolie, de finesse, de délicatesse, de raffinement, qui nous élève vers un ailleurs où tout n'est que luxe, calme et volupté.
La musique, dépouillée jusqu'à un point de pureté rarement atteint, est soutenue par des paroles d'une extrême justesse. Plus que des paroles, le groupe nous donne à voir de petits bijoux de poésie romantique finement ciselés. Le chant de Chloé Saint-Liphard est ici particulièrement magique, d'une pureté à couper le souffle.
C'est une œuvre à part entière, homogène, qui doit s'écouter d'une traite, même si elle regroupe à la fois d'anciennes compositions du groupe revisitées, et de nouvelles.
Une réédition du CD comprend trois morceaux supplémentaires, enregistrés live aux Caves Saint-Sabin à Paris le 31 Janvier 2004 (concert que j'avais malheureusement raté). Il faut reconnaître que le son est assez approximatif, et que l'interprétation n'est pas à la hauteur. Mais cela n'enlève rien à la perfection de cet album.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gaylord |
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