Whipping Boy
Whipping Boy |
Label :
Low Rent |
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On a généralement tout à craindre d'un disque dit "posthume", qui signe souvent la fin, non seulement du groupe, mais aussi de sa verve créatrice. Whipping Boy est le troisième et dernier effort du quartet irlandais, et donc, sans surprise, son moins bon. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il est mauvais, loin de là !
Pourtant, dès les premières mesures de "So Much For Love", on comprend que le groupe poursuit sa route vers des contrées toujours plus pop, débarrassées des dissonances glaciales de Submarine, voire des refrains sauvages qui traversaient encore les compositions de Heartworm. Précisément sur ce morceau d'ouverture (comme sur le mauvais "Puppets"), la mièvrerie n'est pas loin, et on en vient donc rapidement à regretter la mélancolie et la personnalité qui imprégnaient les deux premiers opus de Whipping Boy.
Pourtant "Bad Books" remet vite les pendules à l'heure et nous rappelle au bon souvenir des talents de mélodistes de Paul Page et Myles McDonnell. Désormais l'album s'aborde de manière plus sereine, et on est même surpris par la beauté power pop de titres comme "Pat The Almighty", "Mutton", "Fly" ou "Who I Am", dont il se dégage une nostalgie lumineuse.
A noter que l'album se termine sur une minute de fureur assez réjouissante, qui sonne comme une lointaine réminiscence du brillant passé des irlandais. Alors c'est vrai le groupe a eu la vie courte, mais sa personnalité était tellement forte... Il serait dommage de les oublier si vite !
Pourtant, dès les premières mesures de "So Much For Love", on comprend que le groupe poursuit sa route vers des contrées toujours plus pop, débarrassées des dissonances glaciales de Submarine, voire des refrains sauvages qui traversaient encore les compositions de Heartworm. Précisément sur ce morceau d'ouverture (comme sur le mauvais "Puppets"), la mièvrerie n'est pas loin, et on en vient donc rapidement à regretter la mélancolie et la personnalité qui imprégnaient les deux premiers opus de Whipping Boy.
Pourtant "Bad Books" remet vite les pendules à l'heure et nous rappelle au bon souvenir des talents de mélodistes de Paul Page et Myles McDonnell. Désormais l'album s'aborde de manière plus sereine, et on est même surpris par la beauté power pop de titres comme "Pat The Almighty", "Mutton", "Fly" ou "Who I Am", dont il se dégage une nostalgie lumineuse.
A noter que l'album se termine sur une minute de fureur assez réjouissante, qui sonne comme une lointaine réminiscence du brillant passé des irlandais. Alors c'est vrai le groupe a eu la vie courte, mais sa personnalité était tellement forte... Il serait dommage de les oublier si vite !
Bon 15/20 | par Jekyll |
NDLA : le groupe s'est reformé en 2005 pour quelques dates au printemps 2006, mais il semble qu'il n'y ait pas eu de suite.
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