The Willowz
The Willowz |
Label :
Dionysus |
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Parce que figurer sur la BO d'un film de Michel Gondry ça a quand même infiniment plus de classe que d'avoir son nom au générique du dernier Fabien Onteniente, le mélomane cinéphile aura certainement déjà eu vent de ce combo californien répondant au nom cartoonesque de The Willowz.
De jeunes gens aux longs cheveux pas vraiment gras qui ont décidé un beau jour de mettre leur fougueuse jeunesse au service d'un rock'n'roll débraillé et spontané. Une spontanéité que le groupe a sans doute perdu en prenant le chemin des studios et qui choisit donc, plutôt qu'une version pro aseptisée, de publier un premier album fruit de quelques jours d'enregistrement dans un garage. Oui monsieur, du pur garage rock.
Toujours visant en dessous de la barre des 3 minutes, les Willowz ont pour mission principale de nous faire remuer fémur et coccyx au rythme trépidant d'un garage punk à la fois rude et catchy entremêlant voix d'Adam nasillarde et voix d'Eve camée. Mission parfaitement accomplie jusqu'à la 6ème piste. Là les Willowz stoppent le flux d'electron pour signer en acoustique une simili-berceuse fragile et hésitante et donc très charmante ("I Wonder"). Et puis, électricité rebranchée, les californiens repartent pied au plancher en nous balançant une petite merveille de chanson cool et vacillante aux sensations proches de ce que peut offrir un bang de beuh labellisée, "Something". Youpi !
Après ça, les Willowz pourraient très bien torcher deux merdouilles réchauffées que leur album serait quand même bon. Mais parce qu'ils font les choses biens jusqu'au bout, leur album est très très bon. Dans un revival garage qui contient pas mal de fadasseries, The Willowz se doit d'être étiqueté premier choix.
De jeunes gens aux longs cheveux pas vraiment gras qui ont décidé un beau jour de mettre leur fougueuse jeunesse au service d'un rock'n'roll débraillé et spontané. Une spontanéité que le groupe a sans doute perdu en prenant le chemin des studios et qui choisit donc, plutôt qu'une version pro aseptisée, de publier un premier album fruit de quelques jours d'enregistrement dans un garage. Oui monsieur, du pur garage rock.
Toujours visant en dessous de la barre des 3 minutes, les Willowz ont pour mission principale de nous faire remuer fémur et coccyx au rythme trépidant d'un garage punk à la fois rude et catchy entremêlant voix d'Adam nasillarde et voix d'Eve camée. Mission parfaitement accomplie jusqu'à la 6ème piste. Là les Willowz stoppent le flux d'electron pour signer en acoustique une simili-berceuse fragile et hésitante et donc très charmante ("I Wonder"). Et puis, électricité rebranchée, les californiens repartent pied au plancher en nous balançant une petite merveille de chanson cool et vacillante aux sensations proches de ce que peut offrir un bang de beuh labellisée, "Something". Youpi !
Après ça, les Willowz pourraient très bien torcher deux merdouilles réchauffées que leur album serait quand même bon. Mais parce qu'ils font les choses biens jusqu'au bout, leur album est très très bon. Dans un revival garage qui contient pas mal de fadasseries, The Willowz se doit d'être étiqueté premier choix.
Très bon 16/20 | par Sirius |
Note du redacteur: The Willowz a été réédité sous le titre The Willowz Are Coming en 2005 sur Sympathy For The Record Industry avec un tracklisting différent et quatre titres de plus.
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