Steve Wynn
Sweetness & Light |
Label :
Zero Hour |
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Melting In The Dark avait vu Steve Wynn revenir à grandes enjambées aux guitares corsées qu'il affectionnait tellement du temps de son Dream Syndicate. Sweetness & Light confirme la tendance d'un Steve Wynn plus rock, tout en y distillant une forte dose de pop.
Cette pop rock que l'on n'est pas près d'entendre dans les rayons de supermarché pour cause de qualité bien trop élevée. Vous aurez donc beau parcourir votre temple de la consommation habituel, peu de chances que vous tombiez sur ce "Silver Lining" enjoué ou ce "Sweetness And Light" qui se laisse aisément siffloter. Comme sa pochette l'indique, Sweetness And Light se savoure idéalement à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur. Plutôt dans les champs qu'à Auchan. Pauvre client qui ne goûtera jamais au détour du rayon couche culottes ce "How's My Little Girl" coulant de béatitude.
Pas mal donc de morceaux à l'humeur gaie soutenue par des chœurs sucrés sur cet album. Mais aussi des rocks musclés où Steve Wynn fait son Dylan narquois ("Blood From A Stone") ou joue au bidouilleur sonique ("Ghosts"). Capable de beaucoup de choses ce Steve Wynn. Des choses souvent formidables comme en atteste cette ballade jazzy en apesanteur, "The Great Divide" ou cette fantastique reprise d'un titre de Dave Berry. 'De qui ?' Dave Berry, un crooner anglais qui eut son heure de gloire dans les années 60 auprès du public acnéique. Mais peu importe, on retiendra surtout que la chanson en question, "This Strange Effect", a été écrite par un certain Ray Davies. Le leader des Kinks n'a pas mis son génie au placard pour torcher cette bluette aux paroles très "Love Me Do". Tant mieux pour Steve Wynn qui batît mur de guitare pour parfaire ce chef-d'oeuvre sous haute tension dramatique. Même procédé et même résussite pour la cover de Marvin Gaye, "That's The Way Love Is".
Que de très bonnes choses sur ce cinquième album de Steve Wynn. Un Sweetness & Light frais et primesautier à ranger dans le haut du panier du songwriter américain.
Cette pop rock que l'on n'est pas près d'entendre dans les rayons de supermarché pour cause de qualité bien trop élevée. Vous aurez donc beau parcourir votre temple de la consommation habituel, peu de chances que vous tombiez sur ce "Silver Lining" enjoué ou ce "Sweetness And Light" qui se laisse aisément siffloter. Comme sa pochette l'indique, Sweetness And Light se savoure idéalement à l'extérieur plutôt qu'à l'intérieur. Plutôt dans les champs qu'à Auchan. Pauvre client qui ne goûtera jamais au détour du rayon couche culottes ce "How's My Little Girl" coulant de béatitude.
Pas mal donc de morceaux à l'humeur gaie soutenue par des chœurs sucrés sur cet album. Mais aussi des rocks musclés où Steve Wynn fait son Dylan narquois ("Blood From A Stone") ou joue au bidouilleur sonique ("Ghosts"). Capable de beaucoup de choses ce Steve Wynn. Des choses souvent formidables comme en atteste cette ballade jazzy en apesanteur, "The Great Divide" ou cette fantastique reprise d'un titre de Dave Berry. 'De qui ?' Dave Berry, un crooner anglais qui eut son heure de gloire dans les années 60 auprès du public acnéique. Mais peu importe, on retiendra surtout que la chanson en question, "This Strange Effect", a été écrite par un certain Ray Davies. Le leader des Kinks n'a pas mis son génie au placard pour torcher cette bluette aux paroles très "Love Me Do". Tant mieux pour Steve Wynn qui batît mur de guitare pour parfaire ce chef-d'oeuvre sous haute tension dramatique. Même procédé et même résussite pour la cover de Marvin Gaye, "That's The Way Love Is".
Que de très bonnes choses sur ce cinquième album de Steve Wynn. Un Sweetness & Light frais et primesautier à ranger dans le haut du panier du songwriter américain.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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