Masters Of Reality
Sunrise On The Sufferbus |
Label :
Chrysalis |
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Pour lâcher un peu de lest entre deux productions prodigieuses, Chris Goss a formé Masters Of Reality à la fin des années 1980. Ce groupe, sans aucune prétention de reconnaissance ni pécuniaire, lui permet d'expérimenter et de se faire plaisir tout en rendant hommage à ses groupes fétiches.
Après un premier album éponyme sorti en 1989, salué par les critiques de l'époque et désormais introuvable, Chris Goss relance la machine en 1993 pour enregistrer Sunrise On The Sufferbus. Comment définir cette musique ? Pas évident sans passer par l'exercice fastidieux et ennuyant du piste à piste. Car le groupe ne se dresse aucune barrière et chacun des trois musiciens y inclus ses propres envies. Le résultat est une suite de quatorze morceaux que l'on a parfois du mal à rapprocher. Pas de schéma préétabli, pas de fil à suivre, les seules constantes de cet album sont une production dantesque (on en attendait pas moins de Chris Goss) et une remise en question du style des musiciens sur chaque morceau. On sent en effet qu'ils ont carte blanche et se font plaisir. Masters Of Reality en devient un groupe de potes qui ont décidé de se lacher. On notera particulièrement la présence de Ginger Baker, batteur de Cream, qui fait des étincelles tout au long du disque.
Chris Goss ne l'a jamais caché : ses groupes fétiches sont les Beatles et Black Sabbath. Ces influences permettent de défricher un peu plus facilement la musique du groupe. On retrouve les mélodies entêtantes, les arrangements précis et les paroles décalées des premiers ainsi que la puissance du son et l'aspect fantastique des deuxièmes. Point de gros riffs ici, le guitariste se les garde pour de futurs albums (Welcome To The Western Lodge principalement). Non, Sunrise On The Sufferbus est un enchaînement de pop songs toutes plus inspirées les unes que les autres. Ici la mélodie est reine est certains morceaux sont carrément miraculeux tels que "J. B. Witchdance", "Ants In The Kitchen" ou la ballade folk "Jody Sings".
Quelques perles viennent en plus amener un aspect irréel et aérien à la chose telle "100 Years (Of Tears On The Wind)" ou "Rabbit One". Ces changements successifs d'ambiances apportent un charme tout particulier à l'écoute.
Difficile de cerner précisément la musique de Masters Of Reality. D'un album à l'autre et même d'un morceau à l'autre, on a l'impression d'écouter un groupe différent. Bien que tous originaux, certains titres sont tout de même dispensables, les expérimentations ne débouchent pas forcément sur une musique pertinente. Reste néanmoins un paquet de morceaux vraiment agréables à écouter et uniques en leur genre.
Après un premier album éponyme sorti en 1989, salué par les critiques de l'époque et désormais introuvable, Chris Goss relance la machine en 1993 pour enregistrer Sunrise On The Sufferbus. Comment définir cette musique ? Pas évident sans passer par l'exercice fastidieux et ennuyant du piste à piste. Car le groupe ne se dresse aucune barrière et chacun des trois musiciens y inclus ses propres envies. Le résultat est une suite de quatorze morceaux que l'on a parfois du mal à rapprocher. Pas de schéma préétabli, pas de fil à suivre, les seules constantes de cet album sont une production dantesque (on en attendait pas moins de Chris Goss) et une remise en question du style des musiciens sur chaque morceau. On sent en effet qu'ils ont carte blanche et se font plaisir. Masters Of Reality en devient un groupe de potes qui ont décidé de se lacher. On notera particulièrement la présence de Ginger Baker, batteur de Cream, qui fait des étincelles tout au long du disque.
Chris Goss ne l'a jamais caché : ses groupes fétiches sont les Beatles et Black Sabbath. Ces influences permettent de défricher un peu plus facilement la musique du groupe. On retrouve les mélodies entêtantes, les arrangements précis et les paroles décalées des premiers ainsi que la puissance du son et l'aspect fantastique des deuxièmes. Point de gros riffs ici, le guitariste se les garde pour de futurs albums (Welcome To The Western Lodge principalement). Non, Sunrise On The Sufferbus est un enchaînement de pop songs toutes plus inspirées les unes que les autres. Ici la mélodie est reine est certains morceaux sont carrément miraculeux tels que "J. B. Witchdance", "Ants In The Kitchen" ou la ballade folk "Jody Sings".
Quelques perles viennent en plus amener un aspect irréel et aérien à la chose telle "100 Years (Of Tears On The Wind)" ou "Rabbit One". Ces changements successifs d'ambiances apportent un charme tout particulier à l'écoute.
Difficile de cerner précisément la musique de Masters Of Reality. D'un album à l'autre et même d'un morceau à l'autre, on a l'impression d'écouter un groupe différent. Bien que tous originaux, certains titres sont tout de même dispensables, les expérimentations ne débouchent pas forcément sur une musique pertinente. Reste néanmoins un paquet de morceaux vraiment agréables à écouter et uniques en leur genre.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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