Adam And The Ants
Kings Of The Wild Frontier |
Label :
Epic |
||||
Pauvre Adam Ant. Privé de son backing band parti sans dire au revoir avec le vilain Malcolm McLaren pour former Bow Wow Wow, l'anglais demeuré se retrouve tout seul. Mais par on ne sait quel miracle, Stuart Leslie Goddard de son vrai nom trouve rapidement de nouveaux musiciens dont un certain Marco Pirroni, vieux de la vieille de la scène punk anglaise, pour donner une suite au médiocre Dirk Wears White Sox.
Ce sera Kings Of The Wild Frontier, énorme carton en terre anglaise qui va lancer le mouvement dit des 'nouveaux romantiques'. Oh le gros mot ! Les nouveaux romantiques... Vous savez tous ces groupes sensés être influencés par Roxy Music et Kraftwerk mais en réalité aussi doués que Sheila et Carlos. Et puis les fringues aussi... Adam Ant c'est THE nouveau romantique. Look improbable entre indien bariolé et pirate assoiffé de verges, le costume Gucci de la gaypride. Ah quelle époque formidable... traumatisante mais formidable.
Mais au-delà de cet aspect totalement risible, Adam And The Ants il faut bien le dire, réalise un deuxième album que même le fan de Joy Division écoutera sans honte (enfin si un peu). En parfait raccord avec son look de guerrier homo, Adam Ant mène ses troupes au cri de 'Antpeople are the warriors / Antmusic is the banner' ("Kings Of The Wild Frontier") sur fond de guitares épaisses et percus tribales. Dans ce rock mutant qui a plus avoir avec XTC que la new-wave fétide d'un Duran Duran, on y trouve une bonne poignée de chansons grandioses qui emprunte à la musique surf ("Los Rancheros"), Ennio Morricone ("Dog Eat Dog") ou même à Link Wray (le riff de "Rumble" réutilisé dans "Killer In The Home"). Fantastique melting-pot coloré qui détonne avec la scène post-punk grisâtre de son époque.
On jouit de crétinerie à l'écoute de ces hymnes ridiculisés par des paroles affligeantes et les aboiements d'un chanteur cocaïné. Plaisir coupable comme dirait l'autre, mais plaisir quand même.
Ce sera Kings Of The Wild Frontier, énorme carton en terre anglaise qui va lancer le mouvement dit des 'nouveaux romantiques'. Oh le gros mot ! Les nouveaux romantiques... Vous savez tous ces groupes sensés être influencés par Roxy Music et Kraftwerk mais en réalité aussi doués que Sheila et Carlos. Et puis les fringues aussi... Adam Ant c'est THE nouveau romantique. Look improbable entre indien bariolé et pirate assoiffé de verges, le costume Gucci de la gaypride. Ah quelle époque formidable... traumatisante mais formidable.
Mais au-delà de cet aspect totalement risible, Adam And The Ants il faut bien le dire, réalise un deuxième album que même le fan de Joy Division écoutera sans honte (enfin si un peu). En parfait raccord avec son look de guerrier homo, Adam Ant mène ses troupes au cri de 'Antpeople are the warriors / Antmusic is the banner' ("Kings Of The Wild Frontier") sur fond de guitares épaisses et percus tribales. Dans ce rock mutant qui a plus avoir avec XTC que la new-wave fétide d'un Duran Duran, on y trouve une bonne poignée de chansons grandioses qui emprunte à la musique surf ("Los Rancheros"), Ennio Morricone ("Dog Eat Dog") ou même à Link Wray (le riff de "Rumble" réutilisé dans "Killer In The Home"). Fantastique melting-pot coloré qui détonne avec la scène post-punk grisâtre de son époque.
On jouit de crétinerie à l'écoute de ces hymnes ridiculisés par des paroles affligeantes et les aboiements d'un chanteur cocaïné. Plaisir coupable comme dirait l'autre, mais plaisir quand même.
Très bon 16/20 | par Sirius |
Posté le 13 octobre 2007 à 01 h 18 |
Revoilà Monsieur Adam à une année de la sortie de "Dirk Wears Withe Sox", il nous revient certes avec un nouveau line-up : Marco Pirroni (guitare) Terry Lee Miall (batterie) Merrick (batterie) et Kevin Mooney (basse), mais il nous revient avec un nouvel album nommé : "Kings Of The Wild Frontier".
Un album qui déménage, un album tout en puissance, double batterie, son plus lourd Adam qui se lâche plus, bref, que du bonheur. C'est sur cet album que le succès commencera, les charts, les tournées mondiales... les premiers délires pirates, avec des chansons tueuses, tribales comme Dog Eat Dog, The Human Beings (mon coup de cœur), King Of The Wild Frontier (utilisée sur le film Marie-Antoinette). A noter que sur les rééditions de cet album on trouve aussi la chanson Physical (you're so) reprise plus tard par NIN (à noter que Adam Ant et Marco Pirroni on été invités sur scène par Reznor en 1995 pour faire cette chanson).
King Of The Wild Frontier n'est pas un album pop, n'est pas un album dépassé, King Of The Wild Frontier est un album qui a inspiré et qui en 2007 assassine toujours autant.
Un album qui déménage, un album tout en puissance, double batterie, son plus lourd Adam qui se lâche plus, bref, que du bonheur. C'est sur cet album que le succès commencera, les charts, les tournées mondiales... les premiers délires pirates, avec des chansons tueuses, tribales comme Dog Eat Dog, The Human Beings (mon coup de cœur), King Of The Wild Frontier (utilisée sur le film Marie-Antoinette). A noter que sur les rééditions de cet album on trouve aussi la chanson Physical (you're so) reprise plus tard par NIN (à noter que Adam Ant et Marco Pirroni on été invités sur scène par Reznor en 1995 pour faire cette chanson).
King Of The Wild Frontier n'est pas un album pop, n'est pas un album dépassé, King Of The Wild Frontier est un album qui a inspiré et qui en 2007 assassine toujours autant.
Excellent ! 18/20
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