Perry Blake
Perry Blake |
Label :
Polydor |
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De Blake à black, il n'y a qu'une lettre ou plutôt qu'un pas.
C'est ce pas que l'on franchit avec ce premier disque éponyme de Perry Blake.
"Little Boy & Little Girl" entame ainsi le bal des lamentations et s'ouvre sur un monde de souffrances et de peines. D'une voix monotone, mais pas ennuyeuse, Perry Blake décrit la vie telle qu'il la voit. Triste, amère. La mélodie naît de l'instrumentation pop qui l'entoure. Ce mélange peut être qualifié de trip hop ("So Long" a des allures de Portishead, avec ses reverbs de guitare) ou de pop déprimante. Soutenus par beaucoup de basses, les violons, omniprésents sur l'album, donnent de la dimension aux paroles transcendantes de l'artiste. Hypnotiques, angoissants, violents puis sirupeux, ils communiquent aussi toute une détresse, autre que celle ressentie dans la voix de l'irlandais.
Solitude, désespoir, amours malheureuses, tout semble aller de travers.
Même les chansons les plus douces en apparence comme "1971" regorgent d'un mal profond et incurable:
'I've loaded my weapon / I'm wearing my best
There is nothing I couldn't stoop to / For a Girl in distress
Nothing I wouldn't stoop to
We are out in the hills now / Looking over the sea
There is nothing she wouldn't do / To a man on his knees'
Cet album, où noirceur et obscurité sont les maître mots, est un album qui se porte mal.
Perry Blake y a dépeint une atmosphère sombre, moite, affligeante de torpeur et de malaises où ses peines envahissent peu à peu votre esprit pour se mélanger aux votres...
C'est ce pas que l'on franchit avec ce premier disque éponyme de Perry Blake.
"Little Boy & Little Girl" entame ainsi le bal des lamentations et s'ouvre sur un monde de souffrances et de peines. D'une voix monotone, mais pas ennuyeuse, Perry Blake décrit la vie telle qu'il la voit. Triste, amère. La mélodie naît de l'instrumentation pop qui l'entoure. Ce mélange peut être qualifié de trip hop ("So Long" a des allures de Portishead, avec ses reverbs de guitare) ou de pop déprimante. Soutenus par beaucoup de basses, les violons, omniprésents sur l'album, donnent de la dimension aux paroles transcendantes de l'artiste. Hypnotiques, angoissants, violents puis sirupeux, ils communiquent aussi toute une détresse, autre que celle ressentie dans la voix de l'irlandais.
Solitude, désespoir, amours malheureuses, tout semble aller de travers.
Même les chansons les plus douces en apparence comme "1971" regorgent d'un mal profond et incurable:
'I've loaded my weapon / I'm wearing my best
There is nothing I couldn't stoop to / For a Girl in distress
Nothing I wouldn't stoop to
We are out in the hills now / Looking over the sea
There is nothing she wouldn't do / To a man on his knees'
Cet album, où noirceur et obscurité sont les maître mots, est un album qui se porte mal.
Perry Blake y a dépeint une atmosphère sombre, moite, affligeante de torpeur et de malaises où ses peines envahissent peu à peu votre esprit pour se mélanger aux votres...
Pas mal 13/20 | par TiComo La Fuera |
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