The Polyphonic Spree
The Fragile Army |
Label :
TVT |
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Il semblerait que la toge blanche ne soit plus à la mode. Il semblerait également que les combinaisons noires de femmes en blanc le soient plus. En tout cas, c'est ce que semble montrer cette nouvelle pochette : une armée de musicien à la découverte de nouveaux horizons. De nouveaux horizons ? Pas vraiment, car la musique de The Polyphonic Spree reste inchangée sur ce dernier album en date. On y retrouve la même puissance, la même harmonie, le même envoûtement... ou presque.
Un nouvel album moins provoc en apparence donc (quoique ?). Mais une musique toujours autant déchaînée et bousculée : dès les premières secondes, c'est secousses et tremblements (ce qui va d'ailleurs radicalement s'opposer à la courte intro douce et rassurante ; Vicieux à souhait, et terriblement piégeant pour tous les petits nouveaux). Ainsi "Running Away" se démarque dès les premières secondes en signant clairement son statut de tube acclamé de ce dernier disque grâce à des mélodies faciles mais efficaces. Vrai tube, mais malheureusement sans trop d'audace, car il n'est qu'un reflet du travail réalisé. En gros, The Polyphonic Spree reste (trop) The Polyphonic Spree: rigoureusement aligné dans ce qu'il avait entrepris dès le départ. A tel point qu'un léger goût fade tend à se déposer à nos oreilles ici et là, car la formation perd de sa rogne, et se perd elle même sur quelques compositions sans réelles grandes qualités. Plus du tout d'outro débordante d'émotions à la "A Long Day Continues/We Sound Amazed", plus de gros psychédélisme à la "One Man Show", juste quelques esquisses de ces qualités citées précédemment. Bien heureusement, cette musique pas très innovante pour la formation reste globalement d'une qualité respectable. Les chœurs et l'orchestre gardent toute leur tête, et persévèrent dans leur bonne volonté, et c'est ce qui est avant tout réchauffant ici. Mêlez ceci à quelques bonnes idées, comme à quelques riffs dévastateurs ("Get Up And Go") ou à quelques rares descentes infernales psychédéliques ("Younger Yesterday", la chanson aux textes qui enfoncent des portes ouvertes !), et continuez à apprécier la saveur d'un groupe qui faute de renouveler ses idées, arrive à rester d'une qualité distinguée sur presque tout le long.
Vous avez donc déjà fait la conclusion. Un album pas vraiment novateur car ne propose rien de très nouveau par rapport aux précédents opus, mais qui reste tout de même très appréciable pour ce qu'il est/suit. Donc pas trop de précipitations ni d'affolement quant à ce dernier disque : ‘Hey it's time for you to lose your excitement' comme ils disent si bien.
Un nouvel album moins provoc en apparence donc (quoique ?). Mais une musique toujours autant déchaînée et bousculée : dès les premières secondes, c'est secousses et tremblements (ce qui va d'ailleurs radicalement s'opposer à la courte intro douce et rassurante ; Vicieux à souhait, et terriblement piégeant pour tous les petits nouveaux). Ainsi "Running Away" se démarque dès les premières secondes en signant clairement son statut de tube acclamé de ce dernier disque grâce à des mélodies faciles mais efficaces. Vrai tube, mais malheureusement sans trop d'audace, car il n'est qu'un reflet du travail réalisé. En gros, The Polyphonic Spree reste (trop) The Polyphonic Spree: rigoureusement aligné dans ce qu'il avait entrepris dès le départ. A tel point qu'un léger goût fade tend à se déposer à nos oreilles ici et là, car la formation perd de sa rogne, et se perd elle même sur quelques compositions sans réelles grandes qualités. Plus du tout d'outro débordante d'émotions à la "A Long Day Continues/We Sound Amazed", plus de gros psychédélisme à la "One Man Show", juste quelques esquisses de ces qualités citées précédemment. Bien heureusement, cette musique pas très innovante pour la formation reste globalement d'une qualité respectable. Les chœurs et l'orchestre gardent toute leur tête, et persévèrent dans leur bonne volonté, et c'est ce qui est avant tout réchauffant ici. Mêlez ceci à quelques bonnes idées, comme à quelques riffs dévastateurs ("Get Up And Go") ou à quelques rares descentes infernales psychédéliques ("Younger Yesterday", la chanson aux textes qui enfoncent des portes ouvertes !), et continuez à apprécier la saveur d'un groupe qui faute de renouveler ses idées, arrive à rester d'une qualité distinguée sur presque tout le long.
Vous avez donc déjà fait la conclusion. Un album pas vraiment novateur car ne propose rien de très nouveau par rapport aux précédents opus, mais qui reste tout de même très appréciable pour ce qu'il est/suit. Donc pas trop de précipitations ni d'affolement quant à ce dernier disque : ‘Hey it's time for you to lose your excitement' comme ils disent si bien.
Bon 15/20 | par TheWayYouSmiled |
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