Knut
Paris [Point Ephémère] - samedi 22 septembre 2007 |
Ce soir je découvre trois groupes que je n'avais jamais écoutés auparavant, si ce n'est un ou deux titres: Time To Burn, Dirge et les stars de la soirée, le post-hardcore helvétique de Knut.
Après une bonne demi-heure d'attente dans le site du Point Ephémère, j'entre dans la salle même. Une salle petite, 300 personnes maxi, mais parfaite pour se coller à la scène et en prendre plein les mirettes. En attendant le début du concert, je me jette sur le stand et m'achète le T-shirt de Time To Burn.
Time To Burn, c'est eux qui entameront les hostilités, vers 21h. En formation quatuor, deux guitaristes, un bassiste et un batteur, ils jouent un mélange de screamo et de sludge agressif et extrêmement intense. Grâce à l'excellente acoustique de la salle, ils assènent un véritable mur de son de guitares. Droit et direct, les deux guitaristes envoient la sauce, pour ne jamais la relâcher. La batteur frappe dur comme un roc, et tape au bon endroit au bon moment. Les mecs sont totalement pris par leur musique, et donnent tout ce qu'ils ont. En somme, Time To Burn offre une excellente demi-heure de concert, furieuse et sauvagement intense, prouvant ainsi qu'il reste bien des excellents groupes en France
Après une petite pause pour le changement de matos, je profite des sièges moelleux et méga confortables du Point Éphémère. Dirge entre en scène. Le métal atmosphérique de ces Val-d'Oisiens ne me convaincra qu'à moitié, car s'empêtrant dans des passages un peu trop long à mon goût. Cependant, quand le quintette français déploie sa puissance à grands coups de guitares lentes et pesantes, on se laisse très facilement emporter par la lourdeur du son, les vidéos projeteés dans le fond de la scène aidant à cela.
Deuxième pause, je sort quelque temps pour prendre l'air, puis retourne dans la salle profiter de l'excellent son craché dans les enceintes: "Go With The Flow" des Queens Of The Stone Age et "The Broken Vow" de Converge. Dix petites minutes passent, et voici les Genevois qui entrent en scène.
Et c'est la que je vais me rendre compte à quel point trente minutes peuvent paraîtrent aussi courtes. Tout de suite, Knut met la pression, et ne la relâchera jamais au cour du show. Ce qui frappe d'entrée, c'est la maîtrise technique des Suisses. Le batteur est simplement exceptionnel, et les deux guitaristes ainsi que le bassiste ne sont pas en reste. Didier, le chanteur, torse nu, y met beaucoup du sien, chante à gorge déployée, et va jusqu‘à provoquer un pogo dans la foule. Et forcément, avec une telle maîtrise de leur instruments, on ne peut que se laisser emporter par les rythmes alambiqués de ce quatuor. Changeant constamment de partie, les morceaux défilent avec une force et une fougue sans pareil, et une partie de la salle ne peut se retenir de hocher la tête en rhytme. Signé sur le prestigieux label Hydra Head, je pensais avoir à faire à une musique lorgnant du côté d'Isis ou 5ive, mais c'est bien vers Breach et Botch que le groupe s'oriente avec ce hardcore technique. Mais, même avec cette violence et cette intensité, les gars de Knut n'oublient pas de ne pas se prendre au sérieux, une qualité qui manque à beaucoup de groupes de nos jours. C'est donc un "il est minuit trente, tout le monde AU LIT !" lancé par Dider qui clôturera ce concert. Le rappel, furieux, sera ponctué un instant par les faux départs hilarants de Rodéric, le batteur, avant une excellente dernière chanson.
Je sors de la salle, le sourire qui monte jusqu'aux oreilles, et les oreilles qui sifflent comme jamais...
Après une bonne demi-heure d'attente dans le site du Point Ephémère, j'entre dans la salle même. Une salle petite, 300 personnes maxi, mais parfaite pour se coller à la scène et en prendre plein les mirettes. En attendant le début du concert, je me jette sur le stand et m'achète le T-shirt de Time To Burn.
Time To Burn, c'est eux qui entameront les hostilités, vers 21h. En formation quatuor, deux guitaristes, un bassiste et un batteur, ils jouent un mélange de screamo et de sludge agressif et extrêmement intense. Grâce à l'excellente acoustique de la salle, ils assènent un véritable mur de son de guitares. Droit et direct, les deux guitaristes envoient la sauce, pour ne jamais la relâcher. La batteur frappe dur comme un roc, et tape au bon endroit au bon moment. Les mecs sont totalement pris par leur musique, et donnent tout ce qu'ils ont. En somme, Time To Burn offre une excellente demi-heure de concert, furieuse et sauvagement intense, prouvant ainsi qu'il reste bien des excellents groupes en France
Après une petite pause pour le changement de matos, je profite des sièges moelleux et méga confortables du Point Éphémère. Dirge entre en scène. Le métal atmosphérique de ces Val-d'Oisiens ne me convaincra qu'à moitié, car s'empêtrant dans des passages un peu trop long à mon goût. Cependant, quand le quintette français déploie sa puissance à grands coups de guitares lentes et pesantes, on se laisse très facilement emporter par la lourdeur du son, les vidéos projeteés dans le fond de la scène aidant à cela.
Deuxième pause, je sort quelque temps pour prendre l'air, puis retourne dans la salle profiter de l'excellent son craché dans les enceintes: "Go With The Flow" des Queens Of The Stone Age et "The Broken Vow" de Converge. Dix petites minutes passent, et voici les Genevois qui entrent en scène.
Et c'est la que je vais me rendre compte à quel point trente minutes peuvent paraîtrent aussi courtes. Tout de suite, Knut met la pression, et ne la relâchera jamais au cour du show. Ce qui frappe d'entrée, c'est la maîtrise technique des Suisses. Le batteur est simplement exceptionnel, et les deux guitaristes ainsi que le bassiste ne sont pas en reste. Didier, le chanteur, torse nu, y met beaucoup du sien, chante à gorge déployée, et va jusqu‘à provoquer un pogo dans la foule. Et forcément, avec une telle maîtrise de leur instruments, on ne peut que se laisser emporter par les rythmes alambiqués de ce quatuor. Changeant constamment de partie, les morceaux défilent avec une force et une fougue sans pareil, et une partie de la salle ne peut se retenir de hocher la tête en rhytme. Signé sur le prestigieux label Hydra Head, je pensais avoir à faire à une musique lorgnant du côté d'Isis ou 5ive, mais c'est bien vers Breach et Botch que le groupe s'oriente avec ce hardcore technique. Mais, même avec cette violence et cette intensité, les gars de Knut n'oublient pas de ne pas se prendre au sérieux, une qualité qui manque à beaucoup de groupes de nos jours. C'est donc un "il est minuit trente, tout le monde AU LIT !" lancé par Dider qui clôturera ce concert. Le rappel, furieux, sera ponctué un instant par les faux départs hilarants de Rodéric, le batteur, avant une excellente dernière chanson.
Je sors de la salle, le sourire qui monte jusqu'aux oreilles, et les oreilles qui sifflent comme jamais...
Excellent ! 18/20 | par Moi je |
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