Tim Keegan
Foreign Domestic |
Label :
Label Of Love |
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La première chose que l'on remarque en écoutant Foreign Domestic c'est l'évidente parenté de l'auteur avec une tribu de doux rêveurs, faiseurs de musique simple, mélodique et agréable à écouter en toute circonstance. Ils se nomment Stephen Duffy (The Lilac Time), The Go-Betweens (penchant plutôt du côté du regretté Grant McLennan), Edwyn Collins ou Simon & Garfunkel (ceux qui ont écrit "The Boy In The Bubble" ou "Mrs Robinson").
On l'aura compris Tim Keegan est un grand songwriter mais sûrement un grand timide aussi, qui ne s'expose pas, ne cherche pas à se vendre à tout prix, bref, un nouveau perdant magnifique de la cause pop !
Sa musique réussit à être gentiment mélancolique et enjouée tout à la fois, petite prouesse complètement désuète et hors du temps et des modes.
Mais comment résister à une entrée en matière aussi entraînante et guillerette ("Where The Flowers Grow" + "On A Good Day") ? Une voix nonchalante et chaleureuse, des arrangements justes et fluides nous invitent à la quiétude. Une quiétude qui se laisse parfois envahir par le doute ("You Make Me Sad") mais sait rester digne même dans les moments ou le tempo, réduit à son minimum, nous fait glisser vers la torpeur ("When Darkness Falls"). Lorsque quelques chœurs et cuivres font leur apparition ils sont accueillis avec reconnaissance, évitant ainsi les redites ("Kitten Killa"), sur un titre que l'on jurerait écrit par Grant McLennan.
Cet album a été enregistré entre Paris, Londres et Nashville certainement pour mélanger les couleurs musicales de ces trois lieux si différents. Le résultat : la plénitude pour l'auditeur, la fierté pour son auteur.
Foreign Domestic est LE disque de l'été, je suis sur que les cigales se tairont lorsque vous l'écouterez !
On l'aura compris Tim Keegan est un grand songwriter mais sûrement un grand timide aussi, qui ne s'expose pas, ne cherche pas à se vendre à tout prix, bref, un nouveau perdant magnifique de la cause pop !
Sa musique réussit à être gentiment mélancolique et enjouée tout à la fois, petite prouesse complètement désuète et hors du temps et des modes.
Mais comment résister à une entrée en matière aussi entraînante et guillerette ("Where The Flowers Grow" + "On A Good Day") ? Une voix nonchalante et chaleureuse, des arrangements justes et fluides nous invitent à la quiétude. Une quiétude qui se laisse parfois envahir par le doute ("You Make Me Sad") mais sait rester digne même dans les moments ou le tempo, réduit à son minimum, nous fait glisser vers la torpeur ("When Darkness Falls"). Lorsque quelques chœurs et cuivres font leur apparition ils sont accueillis avec reconnaissance, évitant ainsi les redites ("Kitten Killa"), sur un titre que l'on jurerait écrit par Grant McLennan.
Cet album a été enregistré entre Paris, Londres et Nashville certainement pour mélanger les couleurs musicales de ces trois lieux si différents. Le résultat : la plénitude pour l'auditeur, la fierté pour son auteur.
Foreign Domestic est LE disque de l'été, je suis sur que les cigales se tairont lorsque vous l'écouterez !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Hpl |
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