The Cinematic Orchestra
Ma Fleur |
Label :
Ninja Tune |
||||
Album attendu ? Critiqué ? Adulé ? Quelques euphémismes pour dire que The Cinematic Orchestra, depuis sa Motion révolution est devenu pour tous les amateurs d'éléctro-jazz et down-tempo LA référence. De plus, Every Day en 2002 avait définitivement installé le groupe dans le cercle très fermé des formations ou DJ's cultes du label Ninja Tune, aux côtés d'Amon Tobin, Herbaliser ou encore Coldcut. Et depuis 2003, Jason Swinscoe s'attache à composer un album digne de ce nom, entre New York et Paris. Cinq années plus tard, la surprise est de taille : dès l'intro, Patrick Watson nous susurre un "To Build A Home" magistral, depuis quelques semaines déjà sur le myspace du groupe. Nous rentrons doucement dans ce disque, qui paraît aux premiers abords, plus pop, avec plus de cordes et de guitares sèches que de grosses rythmiques jazz ; la contre-basse de Phil France est toujours au rendez-vous, celle-ci mise encore une fois en avant durant le processus de création du duo Swinscoe-France à Paris
Mais cette fois-ci, moins de beat, moins d'éléctronique, moins d'ambiance fumante-jazz des 50's. Ici, tout est réflechi pour faire exploser une acoustique encore inconnue chez le groupe, pour mettre en avant des voix portant vers l'inconnu, et particulièrement celle de la géante Fontella Bass, très malade et ayant perdue son mari l'année dernière. Elle transforme encore le timbre de sa voix, devenue frêle, pour explorer avec "Breathe" des contrées mélancolique encore inconnue.
Ma Fleur est intimiste, minimaliste ; on a l'impression que chaque piste nous est destinée, que chaque son part en quête d'un absolu un peu à la manière du rêve d'une musique sans note de Coltrane ; il reste le disque de la fusion, interprété avec un classicisme hors du commun ; une musique intégrale et intégrante d'un processus créatif éblouissant.
Chef d'oeuvre !
Mais cette fois-ci, moins de beat, moins d'éléctronique, moins d'ambiance fumante-jazz des 50's. Ici, tout est réflechi pour faire exploser une acoustique encore inconnue chez le groupe, pour mettre en avant des voix portant vers l'inconnu, et particulièrement celle de la géante Fontella Bass, très malade et ayant perdue son mari l'année dernière. Elle transforme encore le timbre de sa voix, devenue frêle, pour explorer avec "Breathe" des contrées mélancolique encore inconnue.
Ma Fleur est intimiste, minimaliste ; on a l'impression que chaque piste nous est destinée, que chaque son part en quête d'un absolu un peu à la manière du rêve d'une musique sans note de Coltrane ; il reste le disque de la fusion, interprété avec un classicisme hors du commun ; une musique intégrale et intégrante d'un processus créatif éblouissant.
Chef d'oeuvre !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Reznor |
Posté le 04 novembre 2007 à 18 h 53 |
Quelle belle surprise!!
Après une longue absence, le Cinematic Orchestra revient avec un album plus intime, et bien plus mélancolique. Fontella Bass, cette belle voix soul bien présente sur "Every Day" est aussi de retour, mais malade et fatiguée par les coups durs vécus récemment... Et tout le disque est imprégné par l'absence, la mort, mais aussi par une paix lumineuse. Il ressemble à un soleil d'hiver.
Le groupe se fait plus ouvert que par le passé : on reconnait ça et là, placées avec beaucoup de délicatesse, sans plagier qui que ce soit, des éléments post-rock, d'autres jazz et feutrés, et d'autres plus folk. Patrick Watson vient apporter sa voix bouleversante sur l'ouverture et la clôture du disque, le deuxième morceau complétant le premier. Et ce diptyque est d'une simplicité et d'une chaleur assez renversante.
Ce virage à 180° en surprendra et en décevra plus d'un(e), mais le résultat est impressionnant de sensibilité, hors de toute sensiblerie.
C'est un disque contemplatif qui s'écoute d'une traite et suspend le temps.
Le disque est accompagné d'une suite de 10 cartes séparées, 10 photos que le groupe conseille d'associer aux 10 morceaux que compose "Ma Fleur".
Chacun étant libre d'associer telle photo à tel morceau.
L'auditeur est ainsi encouragé à écouter le disque libre de toute indication trop précise. J'appelle ça du respect. L'imagination est reine.
Je le répète, quelle belle surprise !!!
Après une longue absence, le Cinematic Orchestra revient avec un album plus intime, et bien plus mélancolique. Fontella Bass, cette belle voix soul bien présente sur "Every Day" est aussi de retour, mais malade et fatiguée par les coups durs vécus récemment... Et tout le disque est imprégné par l'absence, la mort, mais aussi par une paix lumineuse. Il ressemble à un soleil d'hiver.
Le groupe se fait plus ouvert que par le passé : on reconnait ça et là, placées avec beaucoup de délicatesse, sans plagier qui que ce soit, des éléments post-rock, d'autres jazz et feutrés, et d'autres plus folk. Patrick Watson vient apporter sa voix bouleversante sur l'ouverture et la clôture du disque, le deuxième morceau complétant le premier. Et ce diptyque est d'une simplicité et d'une chaleur assez renversante.
Ce virage à 180° en surprendra et en décevra plus d'un(e), mais le résultat est impressionnant de sensibilité, hors de toute sensiblerie.
C'est un disque contemplatif qui s'écoute d'une traite et suspend le temps.
Le disque est accompagné d'une suite de 10 cartes séparées, 10 photos que le groupe conseille d'associer aux 10 morceaux que compose "Ma Fleur".
Chacun étant libre d'associer telle photo à tel morceau.
L'auditeur est ainsi encouragé à écouter le disque libre de toute indication trop précise. J'appelle ça du respect. L'imagination est reine.
Je le répète, quelle belle surprise !!!
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