Stanley Brinks
Dank U |
Label :
B.Y. |
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J'ai beau faire passer Stanley Brinks pour un naïf, je pourrais passer des heures à écouter ses histoires avec admiration. Car André Herman Düne ne chante pas non, il narre, raconte de belles histoires. Anecdotiques, autobiographiques à ce personnage qu'il a créé mais surtout profondément poétiques. Une poésie que l'on ne fait plus. Douce et légère qui effleure avec l'ingénuité qu'apporte le sentiment amoureux ou la précision de ses remarques ironiques qui passent sans faire porter l'attention sur elles. De la douceur il y en a aussi dans son anglais précis et compréhensible par quiconque ainsi que dans les arrangements simplistes qui le suivent à la trace. Joyeux clapotis de calypso, de blues tranquille et de reggae de blanc ("Pease Pottage") avec en prime des micro solos de guitare ou de saxo pour les zestes d'élégance. L'artiste aborde tout avec simplicité, du à son petit goût du désuet, et suit son chemin sans se soucier du qu'en dira-t-on. Sa voix vacille, chancelle tout comme sa musique qui incite à deux trois pas de fox trot. On dirait pas comme ça, le bonhomme a de l'allure et du style même s'il avoue sur "Idle Eyes" 'don't worry I'm over 29 / I had my midlife crisis already'. Décalé, délicieux, Stanley Brinks est un fabuleux fabuliste.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
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