Cowboy Junkies
At The End Of The Paths Taken |
Label :
Cooking Vinyl |
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Une chose que l'on ne pourra jamais reprocher aux Cowboy Junkies, c'est de faire toujours la même chose. Non, le renouvellement, l'expérimentation est inscrit depuis toujours dans leur ligne de conduite. At The End Of The Paths Taken, leur onzième album, en toute logique ne déroge pas à la règle.
Preuve en est cette ouverture, magnifique, d'album: "Brand New World" et ses cordes majestueuses. Ce qui au départ n'était qu'une douce complainte d'une mère s'embrase dans un final quasi-psychédélique. Des cordes dirigées de main de maître par Henry Kucharzyk. L'homme qui vient de la musique contemporaine mais qui n'a jamais pour autant snobé la musique populaire, a su parfaitement embellir ces chansons douces-amères qui ne parlent que de relations humaines et surtout de la famille. Thème central de At The End Of The Paths Taken dévoilé sous son meilleur jour avec la vénéneuse "My Little Basquiat".
La diversité est aussi une des vertus les plus apparentes de cet album. On y trouve aussi bien du rock saturé façon Mazzy Star ("Cuttin Board Blues") qu'une folk-song dénudée ("Someday Soon"). Il y a même deux morceaux plutôt expérimentaux qui portent aux nues la détresse mélancolique des Cowboy Junkies: "It Doesn't Really Matter" et "Mountain". Les canadiens se rapprochant avec ces deux morceaux d'un trip-hop maladif à la Portishead. Une sophistication inhabituelle chez les Cowboy Junkies mais plutôt bienvenue. Toutefois on les prèfère largement dans un registre lacrymale plus classique: la ballade piano-guitare "My Only Guarantee", éclairée divinement par une chorale d'enfants.
At The End Of The Paths Taken ne possède peut-être pas 11 titres absoluments parfaits. Mais ce seul défaut ne peut effacer la richesse musicale foisonnante de cet album dans laquelle on navigue à souhait. Une richesse musicale qui fera probablement d'At The End Of The Paths Taken un futur classique du groupe.
Preuve en est cette ouverture, magnifique, d'album: "Brand New World" et ses cordes majestueuses. Ce qui au départ n'était qu'une douce complainte d'une mère s'embrase dans un final quasi-psychédélique. Des cordes dirigées de main de maître par Henry Kucharzyk. L'homme qui vient de la musique contemporaine mais qui n'a jamais pour autant snobé la musique populaire, a su parfaitement embellir ces chansons douces-amères qui ne parlent que de relations humaines et surtout de la famille. Thème central de At The End Of The Paths Taken dévoilé sous son meilleur jour avec la vénéneuse "My Little Basquiat".
La diversité est aussi une des vertus les plus apparentes de cet album. On y trouve aussi bien du rock saturé façon Mazzy Star ("Cuttin Board Blues") qu'une folk-song dénudée ("Someday Soon"). Il y a même deux morceaux plutôt expérimentaux qui portent aux nues la détresse mélancolique des Cowboy Junkies: "It Doesn't Really Matter" et "Mountain". Les canadiens se rapprochant avec ces deux morceaux d'un trip-hop maladif à la Portishead. Une sophistication inhabituelle chez les Cowboy Junkies mais plutôt bienvenue. Toutefois on les prèfère largement dans un registre lacrymale plus classique: la ballade piano-guitare "My Only Guarantee", éclairée divinement par une chorale d'enfants.
At The End Of The Paths Taken ne possède peut-être pas 11 titres absoluments parfaits. Mais ce seul défaut ne peut effacer la richesse musicale foisonnante de cet album dans laquelle on navigue à souhait. Une richesse musicale qui fera probablement d'At The End Of The Paths Taken un futur classique du groupe.
Bon 15/20 | par Sirius |
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