Richard Hell & The Voidoids
Destiny Street |
Label :
Razor & Tie |
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Richard Hell est une grosse feignasse. Les tournées le font chier et composer sous la pression du temps est un excercice difficile qu'il préfère sécher. Alors monsieur n'hésite pas à s'octroyer le luxe de faire patienter ses possibles fans... 5 ans donc entre le classique des classiques Blank Generation et ce deuxième album, Destiny Street.
Cette mouture de Richard Hell & The Voidoids ne comprend en fait que le principal intéressé et Robert Quine comme membres originaux. Si le génial guitariste est demandé par beaucoup en ce début des années 80 (Lou Reed en particulier), il reste tout de même fidèle au poète bassiste, ajoutant sa patte virtuose et élégante sur chacune de ses compositions. Des compos qui pour la plupart n'ont rien à envier à leurs aînées de 1977.
Ces refrains pop distillés dans la précipitation et l'urgence punk. Parfois jusqu'à l'épuisement ("Ignore That Door"). Ceux qui ont aimé Blank Generation ne renieront pas Destiny Street (et vice-versa). Formule identique oblige. Seule infidélité à cette pop-punk racée: le funk spoken-word de "Destiny Street". Oui, si les thèmes abordés par Hell sont plus introspectifs, sa musique elle n'a pas vraiment changé. On peut cependant regretter la quasi-absence de ces choeurs qui accompagnaient la voix syncopée de Richard Hell (ces fameux 'whoooo') et qui démarquaient pas mal les Voidoids des autres groupes punk. Ce qui n'empêche absolument pas certains titres de battre le haut du pavé du répertoire des Voidoids: "The Kid With The Replaceable Head" et "Downtown At Down" en tête.
Et puis il y aussi ces covers particulièrement inspirées."You Gotta Move" des Kinks, "Going, Going, Gone" de Bob Dylan et "I Can Only Give You Everything" des Them. Trois valeurs sûres dans le domaine des reprises mais qui demeurent souvent casse-gueule. Cette fois-ci, on se demande comment Richard Hell et sa bande auraient pu faire mieux. Petite préférence pour "Going, Going, Gone", totalement réappropriée par le groupe.
Il était difficile de trouver un successeur à la hauteur de Blank Generation. Et malgré le temps imparti, Richard Hell & The Voidoids n'y sont pas parvenus. Destiny Street est plus à voir comme un complément à Blank Generation. Mais alors un excellent complément.
Cette mouture de Richard Hell & The Voidoids ne comprend en fait que le principal intéressé et Robert Quine comme membres originaux. Si le génial guitariste est demandé par beaucoup en ce début des années 80 (Lou Reed en particulier), il reste tout de même fidèle au poète bassiste, ajoutant sa patte virtuose et élégante sur chacune de ses compositions. Des compos qui pour la plupart n'ont rien à envier à leurs aînées de 1977.
Ces refrains pop distillés dans la précipitation et l'urgence punk. Parfois jusqu'à l'épuisement ("Ignore That Door"). Ceux qui ont aimé Blank Generation ne renieront pas Destiny Street (et vice-versa). Formule identique oblige. Seule infidélité à cette pop-punk racée: le funk spoken-word de "Destiny Street". Oui, si les thèmes abordés par Hell sont plus introspectifs, sa musique elle n'a pas vraiment changé. On peut cependant regretter la quasi-absence de ces choeurs qui accompagnaient la voix syncopée de Richard Hell (ces fameux 'whoooo') et qui démarquaient pas mal les Voidoids des autres groupes punk. Ce qui n'empêche absolument pas certains titres de battre le haut du pavé du répertoire des Voidoids: "The Kid With The Replaceable Head" et "Downtown At Down" en tête.
Et puis il y aussi ces covers particulièrement inspirées."You Gotta Move" des Kinks, "Going, Going, Gone" de Bob Dylan et "I Can Only Give You Everything" des Them. Trois valeurs sûres dans le domaine des reprises mais qui demeurent souvent casse-gueule. Cette fois-ci, on se demande comment Richard Hell et sa bande auraient pu faire mieux. Petite préférence pour "Going, Going, Gone", totalement réappropriée par le groupe.
Il était difficile de trouver un successeur à la hauteur de Blank Generation. Et malgré le temps imparti, Richard Hell & The Voidoids n'y sont pas parvenus. Destiny Street est plus à voir comme un complément à Blank Generation. Mais alors un excellent complément.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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