Richard Hell & The Voidoids
Blank Generation |
Label :
Sire |
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S'il existe un poète parmi les punks Richard Hell est bien celui-là. Après avoir fondé Television avec Tom Verlaine il occupera une place importante dans la scène rock gravitant autour du CBGB, le célèbre club new-yorkais.
Il rejoindra ensuite les Heartbreakers où il se heurtera à Johnny Thunders, l'ex-New York Dolls, avant de fonder son propre groupe: The Voidoids. Le résultat est stupéfiant et Blank Generation deviendra un classique punk.
L'album commence à toute vitesse avec " Love Comes In Spurts " où Hell crache sa hargne, s'époumone accompagné des Voidoids reprenant le refrain avec lui. Le groupe enchaîne avec le classique " Liars Beware " où le rocker, tel un chien aboyant vocifère sa rage (" I don't care your stupid face !!!"). Chez ces punks de New-York, même les ballades telles que " New Pleasure " ou " Betrayal Takes Two " sont tranchantes et corrosives, terriblement menaçantes.
Sur " Down At The Rock And Roll Club ", la voix de Hell, en parfaite alchimie avec ses acolytes et fatiguée par la dope résonne, cahotante et follement pénétrante. Le fiévreux " Walking On The Water " rappelle un peu "Marquee Moon" de Television, mais Hell est à présent loin de ça, transcendé par des solos qui semblent improvisés sur l'instant. Mais le grand moment de l'album est sans doute " Another World "; huit minutes libératrices où un Richard Hell inspiré et plus que jamais soutenu par ses Voidoids, s'étouffe en chantant son amour, avant de mourir dans un ultime riff. Il rebondit cependant sur le simple mais efficace " I'm Your Man " puis emprunte une voix un peu faussée sur la dernière ballade à la fois comique et émouvante " All The Way ".
L'album libère et purifie. Oui, Blank Generation est pur. Pur comme un diamant maudit. Et tous les diamants sont éternels.
Il rejoindra ensuite les Heartbreakers où il se heurtera à Johnny Thunders, l'ex-New York Dolls, avant de fonder son propre groupe: The Voidoids. Le résultat est stupéfiant et Blank Generation deviendra un classique punk.
L'album commence à toute vitesse avec " Love Comes In Spurts " où Hell crache sa hargne, s'époumone accompagné des Voidoids reprenant le refrain avec lui. Le groupe enchaîne avec le classique " Liars Beware " où le rocker, tel un chien aboyant vocifère sa rage (" I don't care your stupid face !!!"). Chez ces punks de New-York, même les ballades telles que " New Pleasure " ou " Betrayal Takes Two " sont tranchantes et corrosives, terriblement menaçantes.
Sur " Down At The Rock And Roll Club ", la voix de Hell, en parfaite alchimie avec ses acolytes et fatiguée par la dope résonne, cahotante et follement pénétrante. Le fiévreux " Walking On The Water " rappelle un peu "Marquee Moon" de Television, mais Hell est à présent loin de ça, transcendé par des solos qui semblent improvisés sur l'instant. Mais le grand moment de l'album est sans doute " Another World "; huit minutes libératrices où un Richard Hell inspiré et plus que jamais soutenu par ses Voidoids, s'étouffe en chantant son amour, avant de mourir dans un ultime riff. Il rebondit cependant sur le simple mais efficace " I'm Your Man " puis emprunte une voix un peu faussée sur la dernière ballade à la fois comique et émouvante " All The Way ".
L'album libère et purifie. Oui, Blank Generation est pur. Pur comme un diamant maudit. Et tous les diamants sont éternels.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par The VoiDoid |
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