Kling Klang
The Esthetik Of Destruction |
Label :
Rock Action |
||||
Dans le livret de leur premier album en 1992, les Rage Against The Machine se la jouaient ultra rock'n roll en annonçant crânement (et c'était d'ailleurs pathétique) qu'ils n'utilisaient aucun synthétiseur. En 2006 Kling Klang FAIT du rock'n roll en utilisant pas moins de quatre claviers. Pas de guitare (ou à dose homéopathique), pas de basse. Juste quatre putains de synthés cheap et un batteur.
Et le résultat est éclatant: comme souvent chez les artistes signés chez Rock Action (le label de Mogwai, déjà révélateur d'Envy et de Partchimp), ça fait du bruit, et surtout, c'est de qualité.
Ainsi, Kling Klang manie aussi bien la lourdeur (le stoner "Heavydale", le martial "Scanner" ou le dément "Rocker", effrayant) que le psychédélisme efficace ("Superposition" 1 et 2, "Tesla's Future War").
Mais le groupe enthousiasme aussi quand il part dans des envolées mélodiques, à l'image des planants "Vander", "Radio Hotel", "Apex" ou "Radium", qui laissent entrevoir les humains derrière les coques rouillées de leur matériel désuet.
Plus bruyantes, plus brutales, plus sales sont les salves électriques déchargées par "Nexus", "Untitled@33RPM" et "H'vydale", qui dévoilent la facette la plus inquiétante du quintet.
A noter également les deux interludes "Flying Hotel" et "Red Cuffs", d'une vingtaine de secondes, qui sabordent en plein vol des embryons de mélodies imparables: il fallait oser !
The Esthetik Of Destruction est une réussite incontestable, un pavé dans la mare rock bruitiste, qui peut réconcilier les amateurs de métal comme d'électronique... Ne passez pas à côté d'une telle révélation !
Et le résultat est éclatant: comme souvent chez les artistes signés chez Rock Action (le label de Mogwai, déjà révélateur d'Envy et de Partchimp), ça fait du bruit, et surtout, c'est de qualité.
Ainsi, Kling Klang manie aussi bien la lourdeur (le stoner "Heavydale", le martial "Scanner" ou le dément "Rocker", effrayant) que le psychédélisme efficace ("Superposition" 1 et 2, "Tesla's Future War").
Mais le groupe enthousiasme aussi quand il part dans des envolées mélodiques, à l'image des planants "Vander", "Radio Hotel", "Apex" ou "Radium", qui laissent entrevoir les humains derrière les coques rouillées de leur matériel désuet.
Plus bruyantes, plus brutales, plus sales sont les salves électriques déchargées par "Nexus", "Untitled@33RPM" et "H'vydale", qui dévoilent la facette la plus inquiétante du quintet.
A noter également les deux interludes "Flying Hotel" et "Red Cuffs", d'une vingtaine de secondes, qui sabordent en plein vol des embryons de mélodies imparables: il fallait oser !
The Esthetik Of Destruction est une réussite incontestable, un pavé dans la mare rock bruitiste, qui peut réconcilier les amateurs de métal comme d'électronique... Ne passez pas à côté d'une telle révélation !
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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