Josef K
The Only Fun In Town |
Label :
Postcard |
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Nom intriguant, fleuron du label Postcard, 'The Sound of Young Scotland', décrit comme la rencontre d'Orange Juice et Joy Division, 2 ans d'existence seulement, aussi influent qu'inconnu... Y a pas à dire, sur le papier ça a de la gueule. La gueule du groupe culte à qui l'on doit pénitence et réhabilitation à coup de chroniques flamboyantes. Mais sur disque, leur seul et unique LP, c'est autre chose...
Et encore ils s'y sont pris à deux fois ces Ecossais arty pour nous pondre leur The Only Fun In Town. Leur premier est un mort-né. Sorry For Laughing. 20 exemplaires pressés et le groupe stoppe sa fabrication pour cause de prod jugée trop faiblarde. 6 mois plus tard, Josef K revient avec un album plus brut de décoffrage censé être en adéquation avec leur son live. Au programme, rythmique tendue comme un slip Armani qui s'excite épileptique sur chaque couplet, et guitares funky aussi rêches et raides qu'un légionnaire affamé.
Sûr Franz Ferdinand leur doit beaucoup. Aussi bien esthétiquement (austérité je t'aime, je t'adore) que musicalement. Mais n'en déplaise aux blaireaux incultes qui croient que faire la couv' du NME est un crime contre l'humanité, Alex Kapranos et les siens ont tout de même un peu plus de bon sens que leurs ancêtres pour ne pas faire tourner leur mayo disco-rock dans un déferlement assommant de compos ankylosées. Syndrome du groupe à single oblige, Josef K ne tient pas la longueur sur long format. L'écoute d'une traite est d'une pénibilité rare. Pourtant, pris à part, ces "Fun'n Frenzy", "Crazy To Exist" ou "The Angle" ont peu de chance de décevoir l'amateur de post punk sous haute tension.
Oui capable de briller ces gens-là. Ce que confirme l'album mort-né désormais accouplé à The Only Fun In Town. Et là, s'il est vrai que la production est moins corrosive, plus étouffée, on se demande comment les Ecossais ont pu 6 mois plus tard décider d'affranchir leur oeuvre d'un "Heads Watch" ou d'un "Sense Of Guilt"... Que de mauvaix choix. D'où l'intérêt de se procurer une compilation (Young And Stupid ou The Entomology) pour découvrir un Josef K mordant et moins ennuyeux (singles et sessions BBC en attestent) plutôt que cet album raté qui évidemment ne vaudra jamais la moitité d'un Unknow Pleasures ou d'un You Can't Hide Your Love Forever.
Et encore ils s'y sont pris à deux fois ces Ecossais arty pour nous pondre leur The Only Fun In Town. Leur premier est un mort-né. Sorry For Laughing. 20 exemplaires pressés et le groupe stoppe sa fabrication pour cause de prod jugée trop faiblarde. 6 mois plus tard, Josef K revient avec un album plus brut de décoffrage censé être en adéquation avec leur son live. Au programme, rythmique tendue comme un slip Armani qui s'excite épileptique sur chaque couplet, et guitares funky aussi rêches et raides qu'un légionnaire affamé.
Sûr Franz Ferdinand leur doit beaucoup. Aussi bien esthétiquement (austérité je t'aime, je t'adore) que musicalement. Mais n'en déplaise aux blaireaux incultes qui croient que faire la couv' du NME est un crime contre l'humanité, Alex Kapranos et les siens ont tout de même un peu plus de bon sens que leurs ancêtres pour ne pas faire tourner leur mayo disco-rock dans un déferlement assommant de compos ankylosées. Syndrome du groupe à single oblige, Josef K ne tient pas la longueur sur long format. L'écoute d'une traite est d'une pénibilité rare. Pourtant, pris à part, ces "Fun'n Frenzy", "Crazy To Exist" ou "The Angle" ont peu de chance de décevoir l'amateur de post punk sous haute tension.
Oui capable de briller ces gens-là. Ce que confirme l'album mort-né désormais accouplé à The Only Fun In Town. Et là, s'il est vrai que la production est moins corrosive, plus étouffée, on se demande comment les Ecossais ont pu 6 mois plus tard décider d'affranchir leur oeuvre d'un "Heads Watch" ou d'un "Sense Of Guilt"... Que de mauvaix choix. D'où l'intérêt de se procurer une compilation (Young And Stupid ou The Entomology) pour découvrir un Josef K mordant et moins ennuyeux (singles et sessions BBC en attestent) plutôt que cet album raté qui évidemment ne vaudra jamais la moitité d'un Unknow Pleasures ou d'un You Can't Hide Your Love Forever.
Correct 12/20 | par Sirius |
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