Angels Of Light
New Mother |
Label :
Young God |
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Ayant mis fin à l'aventure Swans, Michael Gira entame un projet solo sous le nom de Angels Of Light et sort donc ce premier album, New Mother.
Première constatation, la diversité des instruments utilisés et la tonalité nettement acoustique des Anges De Lumière. Et également le nombre d'intervenants de groupes indus de l'époque Swans, ou d'autres groupes "sombres": Bill Rieflin (ex Ministry), Christoph Hahn (ex Swans), Thor Harris (Lisa Germano Band), Joe Mc Ginty (ex Psychedelic Furs) etc...
La musique, elle, combine la voix de Gira, rauque et crooner à la fois, envoûtante, et la multitude d'instruments pratiqués, formant une trame sonore toute en retenue, d'apparence sereine mais que l'on sent en certaines occasions sur le point d'exploser.
Sur le reste des morceaux, on a droit à de superbes compos acoustiques sur lesquels la voix de Gira fait des merveilles, l'effet étant tout aussi impressionant lorsqu'il chante seul que lorsqu'il est accompagné, comme sur le superbe "The Man With The Silver Tongue".
Le nom de son projet trouve d'ailleurs tout son sens dans les morceaux de cet album: on a en effet l'impression de traverser des territoires ombrageux d'où jaillit soudainement la lumière, à l'image de ce qu'il faisait avec les Swans mais en se basant sur la force de l'acoustique. Une lumière paradisiaque, une illumination soudaine, aussi intense qu'innatendue.
Et tout cela donne un album magnifique, aux compos ensorcelantes, et une "suite" plus que digne à l'époque Swans, de même qu'une alternative interessante à la musique produite par Michael auparavant.
Première constatation, la diversité des instruments utilisés et la tonalité nettement acoustique des Anges De Lumière. Et également le nombre d'intervenants de groupes indus de l'époque Swans, ou d'autres groupes "sombres": Bill Rieflin (ex Ministry), Christoph Hahn (ex Swans), Thor Harris (Lisa Germano Band), Joe Mc Ginty (ex Psychedelic Furs) etc...
La musique, elle, combine la voix de Gira, rauque et crooner à la fois, envoûtante, et la multitude d'instruments pratiqués, formant une trame sonore toute en retenue, d'apparence sereine mais que l'on sent en certaines occasions sur le point d'exploser.
Sur le reste des morceaux, on a droit à de superbes compos acoustiques sur lesquels la voix de Gira fait des merveilles, l'effet étant tout aussi impressionant lorsqu'il chante seul que lorsqu'il est accompagné, comme sur le superbe "The Man With The Silver Tongue".
Le nom de son projet trouve d'ailleurs tout son sens dans les morceaux de cet album: on a en effet l'impression de traverser des territoires ombrageux d'où jaillit soudainement la lumière, à l'image de ce qu'il faisait avec les Swans mais en se basant sur la force de l'acoustique. Une lumière paradisiaque, une illumination soudaine, aussi intense qu'innatendue.
Et tout cela donne un album magnifique, aux compos ensorcelantes, et une "suite" plus que digne à l'époque Swans, de même qu'une alternative interessante à la musique produite par Michael auparavant.
| Parfait 17/20 | par Thurstonwill |
Posté le 18 janvier 2008 à 23 h 15 |
En 1999, sort New Mother, le premier album des Angels Of Light.
Un disque à la fois éblouissant et ténébreux, traversé par un flot d'arrangements merveilleux principalements acoustiques (guitares, pianos, violons, banjos, percussions...) au milieu desquels éclot le sombre esprit torturé de Michael Gira. On est envouté dès l'écoute des premières notes, comme pris dans une sorte de lente danse shamanique et on le reste tout au long des 70 minutes de ballades intenses.
L'univers musical de The Angels Of Light ressemble, pour citer quelques artistes, à un croisement entre Ennio Morricone, Tom Waits, Woven Hand et Mercury Rev, soit une musique assez visuelle qui ménage sans difficulté et talentueusement l'imagination de l'auditeur.
New Mother est une perle musicale, du pur bonheur. Toute oreille sensée qui s'y pose, ne s'en décroche pas.
Un disque à la fois éblouissant et ténébreux, traversé par un flot d'arrangements merveilleux principalements acoustiques (guitares, pianos, violons, banjos, percussions...) au milieu desquels éclot le sombre esprit torturé de Michael Gira. On est envouté dès l'écoute des premières notes, comme pris dans une sorte de lente danse shamanique et on le reste tout au long des 70 minutes de ballades intenses.
L'univers musical de The Angels Of Light ressemble, pour citer quelques artistes, à un croisement entre Ennio Morricone, Tom Waits, Woven Hand et Mercury Rev, soit une musique assez visuelle qui ménage sans difficulté et talentueusement l'imagination de l'auditeur.
New Mother est une perle musicale, du pur bonheur. Toute oreille sensée qui s'y pose, ne s'en décroche pas.
Parfait 17/20
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