Thousand Yard Stare
Mappamundi |
Label :
Polydor |
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Que serait devenu Thousand Yard Stare s'ils avaient continué ? Nul ne le sait. Et pas sûr que quelqu'un se pose encore la question aujourd'hui.
Le deuxième album du groupe de Slough (Angleterre) sonne le glas à la fois du combo qui commence à s'essouffler, mais aussi d'un certain genre de rock anglais, ébouriffant et sans complexe, qui allait s'éteindre par la suite.
Evidément des titres vifs et tourbillonnants, lorgnant quelque peu sur l'hédonisme qui était si cher à Stephen Barnes et sa bande, Mappamundi en contient encore de beaux restes, mais volontiers plus pop et ouvert, l'album se perdra par manque de fraicheur et de spontanéité.
L'album vaut surtout pour ses passages psychédéliques, bien plus nombreux, et capables encore de transcender et de transporter vers des mondes hypnotisant, dignes des fêtes orgiaques sans fins. Voire même pour ces morceaux enchanteurs et magiques. Mais, ce qu'on retient surtout de l'album, c'est qu'il porte le seau de la fin d'une époque.
Moins vif, moins insouciant peut-être aussi, Mappamundi ne laisse pas de trace impérissable mais s'écoute sans qu'on puisse s'empêcher de penser : 'mince, alors c'était ça dans le temps, bon sang, que ça me manque'. Et de vite se replonger dans ses vieux albums pour perdurer ce contact magique avec une musique qui savait faire rêver.
Certes, ce deuxième album marque la pas, mais peu importe, il est là lorsque, pris d'un moment de doute, d'un rejet brutal pour tout, d'une envie de se couper du monde, on veut revenir en arrière et croquer à pleine dent dans cette magnifique madeleine de Proust.
Le deuxième album du groupe de Slough (Angleterre) sonne le glas à la fois du combo qui commence à s'essouffler, mais aussi d'un certain genre de rock anglais, ébouriffant et sans complexe, qui allait s'éteindre par la suite.
Evidément des titres vifs et tourbillonnants, lorgnant quelque peu sur l'hédonisme qui était si cher à Stephen Barnes et sa bande, Mappamundi en contient encore de beaux restes, mais volontiers plus pop et ouvert, l'album se perdra par manque de fraicheur et de spontanéité.
L'album vaut surtout pour ses passages psychédéliques, bien plus nombreux, et capables encore de transcender et de transporter vers des mondes hypnotisant, dignes des fêtes orgiaques sans fins. Voire même pour ces morceaux enchanteurs et magiques. Mais, ce qu'on retient surtout de l'album, c'est qu'il porte le seau de la fin d'une époque.
Moins vif, moins insouciant peut-être aussi, Mappamundi ne laisse pas de trace impérissable mais s'écoute sans qu'on puisse s'empêcher de penser : 'mince, alors c'était ça dans le temps, bon sang, que ça me manque'. Et de vite se replonger dans ses vieux albums pour perdurer ce contact magique avec une musique qui savait faire rêver.
Certes, ce deuxième album marque la pas, mais peu importe, il est là lorsque, pris d'un moment de doute, d'un rejet brutal pour tout, d'une envie de se couper du monde, on veut revenir en arrière et croquer à pleine dent dans cette magnifique madeleine de Proust.
Sympa 14/20 | par Vic |
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