The Ponys
Celebration Castle |
Label :
In The Red |
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Là ça devient flagrant : The Ponys a quelque chose de pertinent à faire écouter. Si leur premier disque était assez timide, ce Celebration Castle démontre sans le moindre doute le talent du groupe. Toujours aussi éparpillé dans les climats, voilà le quatuor plus convaincant, tant au niveau du fond que de la forme, allègrement conforté par l'estampille Albini à la production. Que cela soit dans les mélodies moins immédiates mais plus travaillées, dans les mises en scène oscillant entre la joie et la tristesse, la formation ne s'attarde pas sur une ligne de conduite et compose des titres très différents, mais qui laissent tous transpirer un grand enthousiasme. C'est cette variété qui nous fait discerner plusieurs aspects savoureux de la musique de The Ponys.
Il y en a tout d'abord un dans l'air du temps, d'où l'on peut distinctement discerner les pivots que sont entre autres The Strokes et The Libertines ces dernières années (notamment sur "Today" et "I'm With You"). Cela mène jusqu'au revival maladroit et attachant à la fois : des chansons très Rolling Stones comme "Discoteca" ou "Get Black" ne seraient pas si sympathiques si elles n'étaient pas jouées et chantées avec ce semblant de niaiserie et de dérision. En parallèle, la guitare réussie souvent à mimer à merveille la luminosité du soleil ("Another Wound", "I'm With You", "She's Broken"). D'autres titres confondent quant à eux l'influence évidente de The Cure sur nos compagnons, en particulier dans les atmosphères plus ténébreuses. Le western new-wave tendu et tournoyant "Glass Conversation", ou le triste "We Shot The World" que l'on croirait tout doit tiré de Faith (au bord du plagiat) sont littéralement marqués de l'emprunte du Cure de "A Forest" ou "Hanging Garden". La voix et les intonations du chanteur incitent également au rapprochement. Le groupe de Robert Smith apparaît alors comme une fondation solide pour le côté obscur et délicat du répertoire du groupe.
"Ferocious" vient balancer vite fait un résumé de tristesse et de soleil, puis le disque s'arrête brutalement, nous laissant repu d'une bonne dose de rock sans prise de tête. Il ne serait pas impossible que l'amateur de rock moderne d'apparence simpliste soit ému à la découverte de ces 10 titres. On passe un très bon moment.
Il y en a tout d'abord un dans l'air du temps, d'où l'on peut distinctement discerner les pivots que sont entre autres The Strokes et The Libertines ces dernières années (notamment sur "Today" et "I'm With You"). Cela mène jusqu'au revival maladroit et attachant à la fois : des chansons très Rolling Stones comme "Discoteca" ou "Get Black" ne seraient pas si sympathiques si elles n'étaient pas jouées et chantées avec ce semblant de niaiserie et de dérision. En parallèle, la guitare réussie souvent à mimer à merveille la luminosité du soleil ("Another Wound", "I'm With You", "She's Broken"). D'autres titres confondent quant à eux l'influence évidente de The Cure sur nos compagnons, en particulier dans les atmosphères plus ténébreuses. Le western new-wave tendu et tournoyant "Glass Conversation", ou le triste "We Shot The World" que l'on croirait tout doit tiré de Faith (au bord du plagiat) sont littéralement marqués de l'emprunte du Cure de "A Forest" ou "Hanging Garden". La voix et les intonations du chanteur incitent également au rapprochement. Le groupe de Robert Smith apparaît alors comme une fondation solide pour le côté obscur et délicat du répertoire du groupe.
"Ferocious" vient balancer vite fait un résumé de tristesse et de soleil, puis le disque s'arrête brutalement, nous laissant repu d'une bonne dose de rock sans prise de tête. Il ne serait pas impossible que l'amateur de rock moderne d'apparence simpliste soit ému à la découverte de ces 10 titres. On passe un très bon moment.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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