The Ponys
Laced With Romance |
Label :
In The Red |
||||
The Ponys, c'est un petit quatuor de rock poppy, sale et psyché à la fois ; et leur premier album après une pincée de singles, Laced With Romance, en fait fidèlement état.
Définit comme revival, les quatre ont beau être de Chicago, leur rock n'est pas aussi bruitiste que la scène des environs. Les amas de guitares cradingues sont compensés ici par des mélodies très sucrées s'agrippant facilement aux oreilles (dès "Lets Kill Ourselves"), un orgue arc-en-ciel (discret mais efficace sur le magnifique "I Love You ‘Cause...") et une production misant tout sur des guitares psychédéliques (claires et tranchantes ou fuzzys, plus les effets tournoyants) et une pointe de reverb classieuse, tout ça signé Jim Diamond (The White Stripes, entre autres). Le principal attrait direct est probablement Jered Grummere, qui quant à lui détient des intonations new-wave rappelant le son de l'Angleterre, tel un chanteur de Franz Ferdinand ayant appris à chanter. Tellement typé que tout le monde n'aimera pas forcément...
Ces quelques pistes faisant de The Ponys une formation post-punk, certes, mais relativement sobre aux vues des nombreuses fontaines auxquelles elle s'abreuve. Seule la voix est donc intentionnellement appuyée (mais alors vraiment très appuyée par moment !) pour faire ressortir cette couleur anglaise, cette nonchalance des années 80 dans la voix.
Par conséquent, l'unique petit défaut que l'on POURRAIT imputer à Laced With Romance, c'est que la tension et donc par extension la passion, n'est à aucun moment palpable. Peut être le trop plein de groupes de ce type... On a en tout cas du mal à s'intéresser à un son que l'on connaît déjà si on n'y met pas du sien.
Ceci dit l'effort fournit, bien qu'on ne les dissocie pas particulièrement tout au long de l'oeuvre, et qu'ils frisent parfois le cliché ("Trouble Trouble"), les thèmes et riffs balancés par le groupe sont toujours bruts, agréables et parfois entraînants ("Sad Eyes", "Chemical Imbalance" ...), et récoltent tous les suffrages dans la catégorie 'rock qui trippe' lorsqu'ils s'agit d'appliquer la méthode classique ou de faire durer le plaisir (les presque 6 minutes de "I'll Make You A Star").
Un disque qui n'a rien de phénoménal, mais qui fait passer un bon moment revival.
Définit comme revival, les quatre ont beau être de Chicago, leur rock n'est pas aussi bruitiste que la scène des environs. Les amas de guitares cradingues sont compensés ici par des mélodies très sucrées s'agrippant facilement aux oreilles (dès "Lets Kill Ourselves"), un orgue arc-en-ciel (discret mais efficace sur le magnifique "I Love You ‘Cause...") et une production misant tout sur des guitares psychédéliques (claires et tranchantes ou fuzzys, plus les effets tournoyants) et une pointe de reverb classieuse, tout ça signé Jim Diamond (The White Stripes, entre autres). Le principal attrait direct est probablement Jered Grummere, qui quant à lui détient des intonations new-wave rappelant le son de l'Angleterre, tel un chanteur de Franz Ferdinand ayant appris à chanter. Tellement typé que tout le monde n'aimera pas forcément...
Ces quelques pistes faisant de The Ponys une formation post-punk, certes, mais relativement sobre aux vues des nombreuses fontaines auxquelles elle s'abreuve. Seule la voix est donc intentionnellement appuyée (mais alors vraiment très appuyée par moment !) pour faire ressortir cette couleur anglaise, cette nonchalance des années 80 dans la voix.
Par conséquent, l'unique petit défaut que l'on POURRAIT imputer à Laced With Romance, c'est que la tension et donc par extension la passion, n'est à aucun moment palpable. Peut être le trop plein de groupes de ce type... On a en tout cas du mal à s'intéresser à un son que l'on connaît déjà si on n'y met pas du sien.
Ceci dit l'effort fournit, bien qu'on ne les dissocie pas particulièrement tout au long de l'oeuvre, et qu'ils frisent parfois le cliché ("Trouble Trouble"), les thèmes et riffs balancés par le groupe sont toujours bruts, agréables et parfois entraînants ("Sad Eyes", "Chemical Imbalance" ...), et récoltent tous les suffrages dans la catégorie 'rock qui trippe' lorsqu'ils s'agit d'appliquer la méthode classique ou de faire durer le plaisir (les presque 6 minutes de "I'll Make You A Star").
Un disque qui n'a rien de phénoménal, mais qui fait passer un bon moment revival.
Pas mal 13/20 | par X_YoB |
En ligne
443 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages