The La's
The La's |
Label :
Go Beat |
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Peut-on faire plus culte que The La's ? Difficilement en tout cas... L'histoire commence en 1986 à Liverpool et se termine début 1992. 6 ans donc, d'agonie provoquée si ce n'est orchestrée par leur leader perfectionniste Lee Mavers. Jamais il ne trouvera le producteur idéal sensé 'comprendre leur son'. Il faut donc savoir que The La's est le fruit renié par leurs géniteurs, du travail de Steve Lillywhite qui imprime un son très merseybeat au quatuor liverpuldien. Ce qui ne trahit en rien à vrai dire leurs inspirations.
En effet, les La's en plein période Baggy d'un côté et Shoegaze de l'autre, sorte un manifeste quasi-revival où sont ressuscités les héros anglais des sixties. Préfigurant en quelque sorte la brit-pop et The Coral. "I Can't Sleep" lorgne du côté des Who de "I Can't Explain", "Feelin'" du côté des Beatles. Plus surprenant est la patte garage rock des Stones ou des Small Faces qui n'est jamais très loin, à l'image de "Failure". Cependant, Lee Mavers possède une écrite très pop, coincée entre R.E.M. et les Smiths. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien si "Way Out", premier single du groupe ici présent, fut supporté par Morrissey himself à sa sortie en 1987.
The La's furent dès leurs débuts supporté par une très bonne critique. "Timeless Melody" paru en mai 1989, fut élu par le New Musical express 'disque de la semaine'. Mais cela n'aura jamais suffi à Lee Mavers qui cherchera le temps d'une quête absconse et inachevée, le 'son parfait'. Les La's mirent 2 ans à accoucher de leur unique album. Accouchement douloureux au vu du nombre de producteurs qui se sont succédés et des changements de line-up. Pourtant, on peut se poser la question sur ce que pouvait bien reprocher Lee Mavers à un titre aussi parfait que "There She Goes". Les La's réussissent là le truc que tout le monde reconnaît ou croît reconnaître dès les premières notes. La pop-song ultime.
"There She Goes" sera un énorme succès en Europe et aux Etats-Unis (du moins en 1990 lors da sa réédtion). Propulsant The La's en haut du classement des ventes d'album. Malgré cela, le groupe n'en démordait pas et continuait à rejeter ce qui s'avère aujourd'hui être un classique de la pop anglaise. Classique resté sans suite à cause toujours, de cette quête obsessionnelle de la perfection entreprise par Lee Mavers, incapable d'écrire un deuxième album le satisfaisant.
En effet, les La's en plein période Baggy d'un côté et Shoegaze de l'autre, sorte un manifeste quasi-revival où sont ressuscités les héros anglais des sixties. Préfigurant en quelque sorte la brit-pop et The Coral. "I Can't Sleep" lorgne du côté des Who de "I Can't Explain", "Feelin'" du côté des Beatles. Plus surprenant est la patte garage rock des Stones ou des Small Faces qui n'est jamais très loin, à l'image de "Failure". Cependant, Lee Mavers possède une écrite très pop, coincée entre R.E.M. et les Smiths. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien si "Way Out", premier single du groupe ici présent, fut supporté par Morrissey himself à sa sortie en 1987.
The La's furent dès leurs débuts supporté par une très bonne critique. "Timeless Melody" paru en mai 1989, fut élu par le New Musical express 'disque de la semaine'. Mais cela n'aura jamais suffi à Lee Mavers qui cherchera le temps d'une quête absconse et inachevée, le 'son parfait'. Les La's mirent 2 ans à accoucher de leur unique album. Accouchement douloureux au vu du nombre de producteurs qui se sont succédés et des changements de line-up. Pourtant, on peut se poser la question sur ce que pouvait bien reprocher Lee Mavers à un titre aussi parfait que "There She Goes". Les La's réussissent là le truc que tout le monde reconnaît ou croît reconnaître dès les premières notes. La pop-song ultime.
"There She Goes" sera un énorme succès en Europe et aux Etats-Unis (du moins en 1990 lors da sa réédtion). Propulsant The La's en haut du classement des ventes d'album. Malgré cela, le groupe n'en démordait pas et continuait à rejeter ce qui s'avère aujourd'hui être un classique de la pop anglaise. Classique resté sans suite à cause toujours, de cette quête obsessionnelle de la perfection entreprise par Lee Mavers, incapable d'écrire un deuxième album le satisfaisant.
Parfait 17/20 | par Sirius |
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