Elefant
Sunlight Makes Me Paranoid |
Label :
Kemado |
||||
Depuis 2001 et les Strokes, on pourrait penser qu'un groupe new-yorkais doit remplir un certain cahier des charges avant de s'auto-proclamer tel quel. 2 conditions essentielles pour le leader: être un fils à papa et faire mouiller les filles. Oui, Diego Garcia est une de ces gueules d'ange agaçantes n'ayant aucun problème de loyer à la fin du mois, ce qui le rend encore plus agaçant. Mais comme à ma connaissance ce n'est toujours pas considéré comme un crime, on se doit de juger ce Sunlight Makes Me Paranoid avec toute l'objectivité dont un être humain de la race rock'n'rollienne est capable.
Elefant pratique sur ce premier album une indie pop distinguée rappelant celle de notre Phoenix national. La voix de Diego Garcia se situerait elle plutôt dans les intonations mélancoliques d'un Morrissey. Les 2 premiers titres, "Make Up" et "Now That I Missed Her", nous déballe au grand jour la formule privilégiée par les New-Yorkais: batterie minimaliste, lignes de basse post-punk, riffs bien choisis et quelques notes de synthé new-wave. Une formule assez redondante au fil de l'album que vous auriez tendance à écouter d'une oreille distraite voire hostile s'il n'y avait de franches réussites comme "Misfit" ou "Sunlight Makes Me Paranoid". La vraie perle de l'album étant "Tonight Let's Dance".
Malheureusement, l'ensemble n'est guère très attrayant. Sunlight Makes Me Paranoid souffre d'un manque d'audace dans les compositions d'où ce sentiment général de répétition au fil de l'album. Mais Elefant peut se gargariser d'un Sunlight Makes Me Paranoid qui sans être brillant mérite que l'on s'y attarde en attendant mieux.
Elefant pratique sur ce premier album une indie pop distinguée rappelant celle de notre Phoenix national. La voix de Diego Garcia se situerait elle plutôt dans les intonations mélancoliques d'un Morrissey. Les 2 premiers titres, "Make Up" et "Now That I Missed Her", nous déballe au grand jour la formule privilégiée par les New-Yorkais: batterie minimaliste, lignes de basse post-punk, riffs bien choisis et quelques notes de synthé new-wave. Une formule assez redondante au fil de l'album que vous auriez tendance à écouter d'une oreille distraite voire hostile s'il n'y avait de franches réussites comme "Misfit" ou "Sunlight Makes Me Paranoid". La vraie perle de l'album étant "Tonight Let's Dance".
Malheureusement, l'ensemble n'est guère très attrayant. Sunlight Makes Me Paranoid souffre d'un manque d'audace dans les compositions d'où ce sentiment général de répétition au fil de l'album. Mais Elefant peut se gargariser d'un Sunlight Makes Me Paranoid qui sans être brillant mérite que l'on s'y attarde en attendant mieux.
Pas mal 13/20 | par Sirius |
En ligne
322 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages