Acetate Zero
Crestfallen |
Label :
Arbouse |
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Dire de cet album qu'il est un énième disque de post-rock serait un peu facile et très réducteur. Certes, la démarche semble vouloir s'acoquiner avec cette famille mais il me semble que les mystérieux musiciens qui forment Acetate Zero ont voulu signifier beaucoup plus dans leur musique. Pour ma part je serai tenté d'ajouter une nouvelle chapelle à ce courant (Gulf Stream, of course !!): le post-romantic rock. C'est à dessein que j'emploie le terme de romantique, dans le sens que lui donnaient les artistes du 19eme siècle. Rien à voir avec l'utilisation que l'on fait aujourd'hui de cet adjectif pour désigner des niaiseries en tout genre.
Il y a ici de l'amour (excessif), de la passion (ambiguë) et de la colère (rentrée).
Pour preuve, derrière une intro brumeuse à souhait, on trouve des guitares cristallines sur un rythme calme, un chant en anglais ayant délibérément choisi de ne pas sonner anglais ou américain mais assumant parfaitement son terrible accent français. Du romantisme pur !
Au chapitre amour il y a "December Sounds Like That" et son babil enfantin ou "Haze Of Nostalgia", instrumental ou des zébrures de guitares sales démontrent avec quelle envie ce sentiment étrange peut s'exprimer.
La suite est à l'avenant, entre atmosphère au calme enchanteur et montée en pression, avec de rares apparitions vocales, un chant féminin ou masculin qui reste volontairement en retrait comme un instrument que l'on ne souhaite pas dévoiler.
De plongées en apnée en bouffées d'oxygène salvatrices, toute la palette des sentiments difficiles à avouer se déploie et on ne sort pas indemne de ces écoutes.
Tant mieux, car c'est bien ce que l'on était venu chercher ici.
Il y a ici de l'amour (excessif), de la passion (ambiguë) et de la colère (rentrée).
Pour preuve, derrière une intro brumeuse à souhait, on trouve des guitares cristallines sur un rythme calme, un chant en anglais ayant délibérément choisi de ne pas sonner anglais ou américain mais assumant parfaitement son terrible accent français. Du romantisme pur !
Au chapitre amour il y a "December Sounds Like That" et son babil enfantin ou "Haze Of Nostalgia", instrumental ou des zébrures de guitares sales démontrent avec quelle envie ce sentiment étrange peut s'exprimer.
La suite est à l'avenant, entre atmosphère au calme enchanteur et montée en pression, avec de rares apparitions vocales, un chant féminin ou masculin qui reste volontairement en retrait comme un instrument que l'on ne souhaite pas dévoiler.
De plongées en apnée en bouffées d'oxygène salvatrices, toute la palette des sentiments difficiles à avouer se déploie et on ne sort pas indemne de ces écoutes.
Tant mieux, car c'est bien ce que l'on était venu chercher ici.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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