Ratatat
Classics |
Label :
Audiodregs |
||||
Fallait oser !
Déjà, concevoir un second album aussi proche du premier – de par l'association guitares + rythmes qui signe à présent l'identité du duo new-yorkais. Ensuite, rester fidèle aux sonorités surannées, aux constructions carrées et exclusivement au format instrumental. Ils y vont au culot. 'Ce son-là, c'est nous !' semblent affirmer fièrement Mike Stroud et Evan Mast.
Les morceaux seront tantôt remplis d'une certaine sensualité ("Gettysburg", "Montanita", ...), tantôt bien balancés ("Lex", "Kennedy", ...) mais toujours teintés d'une adorable touche baroque. Enfin, je dis adorable mais la pop que propose Classics risque de ne pas plaire du tout à tout le monde. Les guitares, si les riffs sont soignés, sonnent parfois un peu ridicule et les plages, construites autour d'un canevas répétitif, peuvent très vite lasser. Il faut avoir le nerf auditif bien bétonné pour encaisser l'album complet mais les courtes et inventives compositions (rendons à César...) se glisseront à merveille dans un random pour vous faire sourire et vous titiller l'esgourde. L'exemple concret qui tue : le sample de feulement de félin dans "Wildcat", non vraiment, ils sont fous ces ricains. Puis il faut bien avouer qu'il faut être couillu pour assumer ce côté ‘Mike Oldfield meets Rondo Veneziano'.
C'est pas cet album qui me fera comprendre s'il faut écouter Ratatat au premier ou au second degré... Et c'est peut-être ce qui en fait tout le charme.
Déjà, concevoir un second album aussi proche du premier – de par l'association guitares + rythmes qui signe à présent l'identité du duo new-yorkais. Ensuite, rester fidèle aux sonorités surannées, aux constructions carrées et exclusivement au format instrumental. Ils y vont au culot. 'Ce son-là, c'est nous !' semblent affirmer fièrement Mike Stroud et Evan Mast.
Les morceaux seront tantôt remplis d'une certaine sensualité ("Gettysburg", "Montanita", ...), tantôt bien balancés ("Lex", "Kennedy", ...) mais toujours teintés d'une adorable touche baroque. Enfin, je dis adorable mais la pop que propose Classics risque de ne pas plaire du tout à tout le monde. Les guitares, si les riffs sont soignés, sonnent parfois un peu ridicule et les plages, construites autour d'un canevas répétitif, peuvent très vite lasser. Il faut avoir le nerf auditif bien bétonné pour encaisser l'album complet mais les courtes et inventives compositions (rendons à César...) se glisseront à merveille dans un random pour vous faire sourire et vous titiller l'esgourde. L'exemple concret qui tue : le sample de feulement de félin dans "Wildcat", non vraiment, ils sont fous ces ricains. Puis il faut bien avouer qu'il faut être couillu pour assumer ce côté ‘Mike Oldfield meets Rondo Veneziano'.
C'est pas cet album qui me fera comprendre s'il faut écouter Ratatat au premier ou au second degré... Et c'est peut-être ce qui en fait tout le charme.
Sympa 14/20 | par X_Bassetian |
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