The Black Lips
Arabia Mountain |
Label :
Vice |
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Les Black Lips ont-ils encore leur place en 2011?
Que ceux qui ont été déçus par la production brouillonne de leur précédent album 200 Million Thousand (un peu trop barré, c'est vrai) se rassurent: On retrouve ici ce qu'on préfère chez les Lèvres Noires: des compositions fraiches même si référencées, des mélodies hyper accrocheuses et, surtout, du fun.
Mark Ronson, choisi pour son talent de créateur de son de girls band façon sixties, ne déçoit pas non plus et rajoute même un sympathique saxophone sur quelques titres. Le son est poli mais pas trop et l'énergie reste intacte. Une bonne nouvelle, donc.
Venons-en désormais à ce qui définit la valeur réelle d'un album; à savoir les chansons.
"Family Tree" est sans doute un des titres les plus efficaces et jouissifs que les Black Lips ont pu composer (même si ceux-ci semblent avoir du mal à l'interpréter correctement en live, mais ça, c'est une autre histoire).
"Modern Art" et "Go Out And Get It" sont les deux singles précurseurs de l'album et sont tout aussi redoutables. Du garage rock qui se marierait avec du surf rock, en quelque sorte.
Les chansons s'enchainent facilement et même si certains jugent Arabia Mountain trop long et/ou trop riche, on ne s'ennuie finalement jamais, tant celui-ci est diversifié et authentique.
On dénombre également d'autres chansons plus mystiques et expérimentales, telles que "Mad Dog" et son saxo fièvreux ou un "Mr Driver" presque malsain.
Toute personne nostalgique de ces merveilleuses ballades des Byrds devrait fortement apprécier des titres comme "Spidey's Curse", ballade parfaite contant les tracas de Peter Parker, aka Spider Man.
Enfin, si vous voulez savoir à quoi ressemblerait Daniel Johnston chantant dans un (vrai) groupe de rock, écoutez donc "Dumpster Dive" et son refrain jamais bien loin des Beatles.
On l'aura compris: Arabia Mountain est une franche réussite et, même s'il ne changera pas la face du rock contemporain, restera une source de plaisir facile tout en se plaçant en haut du podium à coté de son grand frère Good Bad Not Evil.
Pour conclure, on peut dire que les Black Lips ne sont sans doute pas le groupe qui caractérise le mieux cette année 2011, mais c'est peut être mieux ainsi, non?
Que ceux qui ont été déçus par la production brouillonne de leur précédent album 200 Million Thousand (un peu trop barré, c'est vrai) se rassurent: On retrouve ici ce qu'on préfère chez les Lèvres Noires: des compositions fraiches même si référencées, des mélodies hyper accrocheuses et, surtout, du fun.
Mark Ronson, choisi pour son talent de créateur de son de girls band façon sixties, ne déçoit pas non plus et rajoute même un sympathique saxophone sur quelques titres. Le son est poli mais pas trop et l'énergie reste intacte. Une bonne nouvelle, donc.
Venons-en désormais à ce qui définit la valeur réelle d'un album; à savoir les chansons.
"Family Tree" est sans doute un des titres les plus efficaces et jouissifs que les Black Lips ont pu composer (même si ceux-ci semblent avoir du mal à l'interpréter correctement en live, mais ça, c'est une autre histoire).
"Modern Art" et "Go Out And Get It" sont les deux singles précurseurs de l'album et sont tout aussi redoutables. Du garage rock qui se marierait avec du surf rock, en quelque sorte.
Les chansons s'enchainent facilement et même si certains jugent Arabia Mountain trop long et/ou trop riche, on ne s'ennuie finalement jamais, tant celui-ci est diversifié et authentique.
On dénombre également d'autres chansons plus mystiques et expérimentales, telles que "Mad Dog" et son saxo fièvreux ou un "Mr Driver" presque malsain.
Toute personne nostalgique de ces merveilleuses ballades des Byrds devrait fortement apprécier des titres comme "Spidey's Curse", ballade parfaite contant les tracas de Peter Parker, aka Spider Man.
Enfin, si vous voulez savoir à quoi ressemblerait Daniel Johnston chantant dans un (vrai) groupe de rock, écoutez donc "Dumpster Dive" et son refrain jamais bien loin des Beatles.
On l'aura compris: Arabia Mountain est une franche réussite et, même s'il ne changera pas la face du rock contemporain, restera une source de plaisir facile tout en se plaçant en haut du podium à coté de son grand frère Good Bad Not Evil.
Pour conclure, on peut dire que les Black Lips ne sont sans doute pas le groupe qui caractérise le mieux cette année 2011, mais c'est peut être mieux ainsi, non?
Exceptionnel ! ! 19/20 | par J.Walch |
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