Marissa Nadler
Paris [Le Nouveau Casino] - lundi 11 mai 2009 |
Eddy Le Quartier a dit un jour "Le rock, c'est : t'arrives, t'as une guitare, et tu ne sais pas si elle va marcher, c'est ça le rock". S'il est une artiste à qui on pourrait penser ne jamais associer la définition de cette haute tête pensante de la critique française, c'est bien Marissa Nadler.
Passons rapidement sur Lisa Papineau, peut-être juste dire que les artistes qui cachent leur manque d'inspiration sous des espèces de "performance", c'est plus possible ! Je n'ai rien contre les musiques de Björk ou Radiohead, mais les vocations qu'ils ont créées ont fait bien plus de mal que de bien à la musique contemporaine.
Au moins, avec notre tête d'affiche de la soirée, pas de risque de ce genre. C'est en solo qu'elle débute le concert. Rien à dire sur cette partie là, tant elle est habituée à l'exercice après des années de tournée toute seule. Si on peut regretter qu'elle débute par sa plus belle chanson, qui du coup, n'est pas jouée dans les meilleures conditions, l'enchainement "55 Falls" / "Annabelle Lee" est de toute beauté, et dans ces moments-là, on se prend à l'imaginer en personnage récurrent d'un film de Tim Burton, un peu comme Jonathan Richman dans "Mary A Tout Prix". Déjà, quelques problèmes de retour son, mais jusqu'ici, tout va bien. Arrive alors un trio batterie/basse/guitare pour l'accompagner, et là, les choses vont se gâter. L'ampli de guitare sort une espèce de grisonnement permanent, des problèmes de branchement, on sent le groupe déstabilisé pendant cinq chansons. Jolie version de "Little Hells" par contre. Dommage pour cette tentative de variante sur le "Mistress". C'est d'ailleurs à la suite de cette chanson que ce qui était prévu va être bousculé, pour notre plus grand bonheur. D'abord par deux magnifiques reprises de Neil Young et surtout de Townes Van Zandt, où Marissa sera accompagnée par son guitariste, mais cette fois, à l'acoustique.
Elle empoignera la sienne juste après pour continuer en solo jusqu'à la fin de la première partie en nous livrant "Box Of Cedar" de toute beauté.
Le rappel verra le retour du groupe, et plusieurs excuses entre les chansons pour les problèmes techniques. Ces derniers n'étant toujours pas réglés, on écoutera poliment "Rosary" et "Silvia", avant d'apprécier "River Of Dirt", titre phare (avec "Mistress"), de son dernier album.
Pas de second rappel pour cause, hélas, de timing, mais on peut aussi supposer que tous ces soucis l'ont passablement énervée pour que notre folkeuse gothique arrête. Dommage, car si son groupe n'est pas mauvais en soi, c'est bien en solo qu'elle excelle, et que les chansons touchent le plus.
Le rock, c'est donc un ampli qui parfois plante, et qui oblige à changer ce qui était prévu, à faire plus d'acoustique que prévu en l'occurrence. A défaut de changer nos vie, ça aura au moins sauvé la soirée.
Passons rapidement sur Lisa Papineau, peut-être juste dire que les artistes qui cachent leur manque d'inspiration sous des espèces de "performance", c'est plus possible ! Je n'ai rien contre les musiques de Björk ou Radiohead, mais les vocations qu'ils ont créées ont fait bien plus de mal que de bien à la musique contemporaine.
Au moins, avec notre tête d'affiche de la soirée, pas de risque de ce genre. C'est en solo qu'elle débute le concert. Rien à dire sur cette partie là, tant elle est habituée à l'exercice après des années de tournée toute seule. Si on peut regretter qu'elle débute par sa plus belle chanson, qui du coup, n'est pas jouée dans les meilleures conditions, l'enchainement "55 Falls" / "Annabelle Lee" est de toute beauté, et dans ces moments-là, on se prend à l'imaginer en personnage récurrent d'un film de Tim Burton, un peu comme Jonathan Richman dans "Mary A Tout Prix". Déjà, quelques problèmes de retour son, mais jusqu'ici, tout va bien. Arrive alors un trio batterie/basse/guitare pour l'accompagner, et là, les choses vont se gâter. L'ampli de guitare sort une espèce de grisonnement permanent, des problèmes de branchement, on sent le groupe déstabilisé pendant cinq chansons. Jolie version de "Little Hells" par contre. Dommage pour cette tentative de variante sur le "Mistress". C'est d'ailleurs à la suite de cette chanson que ce qui était prévu va être bousculé, pour notre plus grand bonheur. D'abord par deux magnifiques reprises de Neil Young et surtout de Townes Van Zandt, où Marissa sera accompagnée par son guitariste, mais cette fois, à l'acoustique.
Elle empoignera la sienne juste après pour continuer en solo jusqu'à la fin de la première partie en nous livrant "Box Of Cedar" de toute beauté.
Le rappel verra le retour du groupe, et plusieurs excuses entre les chansons pour les problèmes techniques. Ces derniers n'étant toujours pas réglés, on écoutera poliment "Rosary" et "Silvia", avant d'apprécier "River Of Dirt", titre phare (avec "Mistress"), de son dernier album.
Pas de second rappel pour cause, hélas, de timing, mais on peut aussi supposer que tous ces soucis l'ont passablement énervée pour que notre folkeuse gothique arrête. Dommage, car si son groupe n'est pas mauvais en soi, c'est bien en solo qu'elle excelle, et que les chansons touchent le plus.
Le rock, c'est donc un ampli qui parfois plante, et qui oblige à changer ce qui était prévu, à faire plus d'acoustique que prévu en l'occurrence. A défaut de changer nos vie, ça aura au moins sauvé la soirée.
Sympa 14/20 | par Francislalanne |
Setlist :
Diamond Heart
Salutations In The Dark
Summer Of Love Is Over
55 Falls
Annabelle Lee
The Whole Is Wide
Mexican Summer
Little Hells
Heart Paper Lover
Mistress
Oh, Lonesome Me (Neil Young)
Colorado Girl (Townes Van Zandt)
Thinking Of You
Ghosts And Lovers
Box Of Cedar
Rosary
Silvia
River Of Dirt
Diamond Heart
Salutations In The Dark
Summer Of Love Is Over
55 Falls
Annabelle Lee
The Whole Is Wide
Mexican Summer
Little Hells
Heart Paper Lover
Mistress
Oh, Lonesome Me (Neil Young)
Colorado Girl (Townes Van Zandt)
Thinking Of You
Ghosts And Lovers
Box Of Cedar
Rosary
Silvia
River Of Dirt
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