Keelhaul
Subject To Change Without Notice |
Label :
Hydra Head |
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Il faut l'annoncer tout de suite: Keelhaul est à mon sens LE meilleur groupe - en activité - de Hydra Head Records. Oui oui, devant Isis, Knut et autres Pelican. Parce qu'une chose est claire: Keelhaul c'est la classe intégrale dès qu'il s'agit de balancer un bon vieux hardcore qui tâche. Violent, agressif et sans compromis: voilà ce qu'est le groupe de Cleveland, un véritable Pantzer que rien ne peut arrêter.
Avec Subject To Change Without Notice, Keelhaul s'illustre dans l'art d'associer technicité (tous les quatre sont réellement impressionnants) et (ultra)puissance pour aboutir à un rock brut et brutal à l'intensité remarquable, et ce, dès ce "The Gooch" d'ouverture qui se révèle impitoyable. Sur ce troisième album, le gang de Cleveland se paie le luxe de multiplier les plans au sein de chacun de ses morceaux, un peu comme Jésus multipliait les pains (un peu à la King Crimson, dont chacun des quatre membres n'a jamais caché son admiration d'ailleurs). Le résultat aurait pu être indigeste mais il n'en est rien. Non, si certains morceaux restent vraiment complexes dans leur construction, la puissance, l'énergie et la tension qu'ils dégagent sont tellement énormes que même si l'on s'en retrouve oppressés et écrasés, il reste néanmoins une formidable machine à déverser son flot de rage. On en arrive à penser que la musique de Keelhaul approche parfois un savant mélange totalement improbable de hardcore et de math-rock. Tout un programme en somme...
Et même si Subject To Change Without Notice fait donc la part belle aux riffs surpuissants soutenus par une section rythmique pachydermique impressionnante, Keelhaul n'en oublie pas pour autant de nous refaire le coup du morceau ultra mélodique à la ligne de guitare claire et limpide. Ils l'avaient déjà fait sur leurs deux premiers albums, et ici le morceau en question est "HMG" qui s'inscrit complètement dans l'esprit de "LVM" sur l'effort précédent.
Encore une fois, Keelhaul est l'auteur d'un disque à l'image du talent qui caractérise chacun des protagonistes: énorme ! Insatiables quand il s'agit de mettre l'auditeur à terre, les Américains semblent prendre un malin plaisir à déverser leur hardcore inégalable dans sa complexité, et incomparable dans l'agressivité dont il fait l'objet. Et ici c'est un véritable amas de brutalité et d'électricité !
Impressionnant !
Avec Subject To Change Without Notice, Keelhaul s'illustre dans l'art d'associer technicité (tous les quatre sont réellement impressionnants) et (ultra)puissance pour aboutir à un rock brut et brutal à l'intensité remarquable, et ce, dès ce "The Gooch" d'ouverture qui se révèle impitoyable. Sur ce troisième album, le gang de Cleveland se paie le luxe de multiplier les plans au sein de chacun de ses morceaux, un peu comme Jésus multipliait les pains (un peu à la King Crimson, dont chacun des quatre membres n'a jamais caché son admiration d'ailleurs). Le résultat aurait pu être indigeste mais il n'en est rien. Non, si certains morceaux restent vraiment complexes dans leur construction, la puissance, l'énergie et la tension qu'ils dégagent sont tellement énormes que même si l'on s'en retrouve oppressés et écrasés, il reste néanmoins une formidable machine à déverser son flot de rage. On en arrive à penser que la musique de Keelhaul approche parfois un savant mélange totalement improbable de hardcore et de math-rock. Tout un programme en somme...
Et même si Subject To Change Without Notice fait donc la part belle aux riffs surpuissants soutenus par une section rythmique pachydermique impressionnante, Keelhaul n'en oublie pas pour autant de nous refaire le coup du morceau ultra mélodique à la ligne de guitare claire et limpide. Ils l'avaient déjà fait sur leurs deux premiers albums, et ici le morceau en question est "HMG" qui s'inscrit complètement dans l'esprit de "LVM" sur l'effort précédent.
Encore une fois, Keelhaul est l'auteur d'un disque à l'image du talent qui caractérise chacun des protagonistes: énorme ! Insatiables quand il s'agit de mettre l'auditeur à terre, les Américains semblent prendre un malin plaisir à déverser leur hardcore inégalable dans sa complexité, et incomparable dans l'agressivité dont il fait l'objet. Et ici c'est un véritable amas de brutalité et d'électricité !
Impressionnant !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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