Harkonen
Shake Harder Boy |
Label :
Hydra Head |
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Au moment même où Botch publie son ultime Anthology avant sa séparation, voilà que Hydra Head nous balance le Shake Harder Boy de Harkonen, sorte de passage de témoin symbolique entre deux formations plus ou moins affiliées (puisque le batteur de Harkonen n'est autre que le frère de Dave Verellen, le chanteur-brailleur de Botch donc) brandissant fièrement le flambeau d'un hardcore surpuissant.
Bon, même si Harkonen n'a vraisemblablement pas le même attrait ou plutôt ne présente pas la même évidence pleine de fougue et de fureur de la formation précédemment nommée, il faut reconnaître que ce Shake Harder Boy possède ses qualités. Parce qu'il faut bien l'avouer avec Harkonen, on sait où l'on va: à peine le CD posé sur la platine que les premiers hurlements retentissent et que les premiers riffs de guitare bien lourds et compacts comme il faut jaillissent. Non, Harkonen n'a donc jamais changé son fusil d'épaule; fidèle à un post-hardcore ultra-puissant.
Onze titres au programme: onze bombes survoltées complètement dopées à la testostérone. Encore une fois, voici les guitares qui désarçonnent, la batterie bien lourde qui cogne aveuglément, et la basse qui se montre plus vrombissante que jamais. Efficace et redoutable. Le seul hic est cette impression d'avoir à faire à du Botch... en légèrement moins bon. En même temps, le trio le reconnaît de lui-même puisque dans la liste des remerciements figurent les noms de Dave Verellen et Tim Latona suivis même un peu plus loin par Botch tout simplement.
Alors faute avouée à demi-pardonnée ? Complètement. Il ressort de Shake Harder Boy une telle énergie et une telle ardeur que rejeter cet album serait cracher dans la soupe. Harkonen avec son deuxième album nous présente donc un bon vieux disque de hardcore bien tenace et hargneux. Saluons l'effort, d'autant plus qu'il s'agit là du dernier album du trio, le reste se limitera à un EP et deux splits.
Bon, même si Harkonen n'a vraisemblablement pas le même attrait ou plutôt ne présente pas la même évidence pleine de fougue et de fureur de la formation précédemment nommée, il faut reconnaître que ce Shake Harder Boy possède ses qualités. Parce qu'il faut bien l'avouer avec Harkonen, on sait où l'on va: à peine le CD posé sur la platine que les premiers hurlements retentissent et que les premiers riffs de guitare bien lourds et compacts comme il faut jaillissent. Non, Harkonen n'a donc jamais changé son fusil d'épaule; fidèle à un post-hardcore ultra-puissant.
Onze titres au programme: onze bombes survoltées complètement dopées à la testostérone. Encore une fois, voici les guitares qui désarçonnent, la batterie bien lourde qui cogne aveuglément, et la basse qui se montre plus vrombissante que jamais. Efficace et redoutable. Le seul hic est cette impression d'avoir à faire à du Botch... en légèrement moins bon. En même temps, le trio le reconnaît de lui-même puisque dans la liste des remerciements figurent les noms de Dave Verellen et Tim Latona suivis même un peu plus loin par Botch tout simplement.
Alors faute avouée à demi-pardonnée ? Complètement. Il ressort de Shake Harder Boy une telle énergie et une telle ardeur que rejeter cet album serait cracher dans la soupe. Harkonen avec son deuxième album nous présente donc un bon vieux disque de hardcore bien tenace et hargneux. Saluons l'effort, d'autant plus qu'il s'agit là du dernier album du trio, le reste se limitera à un EP et deux splits.
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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