Anaïs Mitchell
The Brightness |
Label :
Righteous Babe |
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Après deux albums confidentiels, Anaïs Mitchell nous est révélé à travers le Righteous Babe Record d'Ani Di Franco. Logique lorsqu'on sait que Mitchell a ingurgité pas mal du répertoire la songwriter étant plus jeune. Dans l'intention, l'univers est en conséquence très proche de la jeune Di Franco, à l'époque où elle se produisait le plus souvent toute seule. Un chant et une guitare, à peine plus. Peut être un piano à la place de la guitare (magnifique thème de "Of A Friday Night"), peut être un petit arrangement de contrebasse, de banjo ou autre ; mais tout juste de quoi chantonner ses confessions musicales. La voix de Mitchell, haute et particulière sans être caricaturale, n'a pas besoin de beaucoup de soutien ni d'excès pour qu'on est envie de la suivre, et raconte de belles anecdotes personnelles.
Pas de précipitation, le disque nous fait comprendre facilement que Mitchell n'est pas là pour nous secouer ou nous en mettre plein la vue. On se pose, on se détend, et on la laisse faire. The Brightness est alors un petit sac de soleil, assez léger pour se sentir l'envie de le trimbaler partout, afin d'être sûr de l'avoir à porter de main à chaque occasion de se détendre, et y piocher un petit peu de lumière. Ces petites pièces folks nous enchantent par leur grâce et leur discrétion, attendant parfois une jolie et ‘longue' entrée en matière avant de s'imposer doucement. Un petit arpège et c'est parti : c'est bien souvent suffisant pour toutes ces jeunes femmes reprenant l'esprit acoustique des années flower power, Mitchell l'a d'ailleurs bien compris dès le début avec le beau "Your Fonder Heart". Mais elle prend malgré tout plaisir à coudre de belles petites progressions et mélodies dans les mélodies, à en abandonner une pour en soumettre une autre du même ordre... Rien de très compliqué, mais de quoi faire la différence. De quoi nous faire comprendre que si elle fait bel et bien une musique minimaliste, elle n'en est pas pour autant une artiste en papier mâché...
Pour rebondir sur une homonymie, on peut affirmer que Anaïs Mitchell n'est pas Joni Mitchell, mais qu'elle nous y fait agréablement penser...
Pas de précipitation, le disque nous fait comprendre facilement que Mitchell n'est pas là pour nous secouer ou nous en mettre plein la vue. On se pose, on se détend, et on la laisse faire. The Brightness est alors un petit sac de soleil, assez léger pour se sentir l'envie de le trimbaler partout, afin d'être sûr de l'avoir à porter de main à chaque occasion de se détendre, et y piocher un petit peu de lumière. Ces petites pièces folks nous enchantent par leur grâce et leur discrétion, attendant parfois une jolie et ‘longue' entrée en matière avant de s'imposer doucement. Un petit arpège et c'est parti : c'est bien souvent suffisant pour toutes ces jeunes femmes reprenant l'esprit acoustique des années flower power, Mitchell l'a d'ailleurs bien compris dès le début avec le beau "Your Fonder Heart". Mais elle prend malgré tout plaisir à coudre de belles petites progressions et mélodies dans les mélodies, à en abandonner une pour en soumettre une autre du même ordre... Rien de très compliqué, mais de quoi faire la différence. De quoi nous faire comprendre que si elle fait bel et bien une musique minimaliste, elle n'en est pas pour autant une artiste en papier mâché...
Pour rebondir sur une homonymie, on peut affirmer que Anaïs Mitchell n'est pas Joni Mitchell, mais qu'elle nous y fait agréablement penser...
Bon 15/20 | par X_YoB |
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