The Weather Prophets
Diesel River |
Label :
Rough Trade |
||||
On parle ici d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
D'un temps que beaucoup trop de gens oublie facilement.
D'un temps où l'Angleterre rayonnait d'une pop affranchie et totalement libre. Pas de claviers ici, non, pas de sons synthétiques, contrairement aux idées reçues que les gens ont lorsqu'on leur parle des années 80. Juste une pop délicate et préservée dans sa fraîcheur.
The Weather Prophets fait partie de ces nombreux groupes qui ont fait l'histoire du rock indé anglais. L'époque débordait de labels indépendants, au catalogue raffiné et s'évertuant à perpétuer une certaine tradition d'une pop excentrique mais authentique. Intimement lié au label Creation Records, la bande de Pete Astor accompagna les prémices de la maison Alan McGee, aujourd'hui légendaire, dans l'histoire parallèle bien sûr.
Simples, renouant avec les racines essentielles du blues (cf : les reprises de Robert Johnson et Chuck Berry), les premiers singles du groupe sont de pures bulles préservées de douceur. Raffinées, remplis d'arpèges de guitares claires à la Smiths, accompagnés par une basse ronde et chaude dans le pur style de l'époque, les chansons des Weathers Prophets sonnent encore comme les prémices à venir d'une musique raffinée, qui s'enrichira sur les albums à venir. Pour l'heure, des titres comme le tube "Almost Prayed" ou le doucereux "Like Frankie Lemon", aux accords vaporeux et cristallins et au chant léger, qui fera école, apaisent les cœurs.
On souhaiterait tant que ces chansons-là, innocentes et tellement véridiques (le sublime "Head Over Heels" ou le délicat "The Worst Frient I've Ever Had"), regroupées par Rough Trade sur cette compilation sortie en 1988, soient préservées à jamais de l'indifférence.
D'un temps que beaucoup trop de gens oublie facilement.
D'un temps où l'Angleterre rayonnait d'une pop affranchie et totalement libre. Pas de claviers ici, non, pas de sons synthétiques, contrairement aux idées reçues que les gens ont lorsqu'on leur parle des années 80. Juste une pop délicate et préservée dans sa fraîcheur.
The Weather Prophets fait partie de ces nombreux groupes qui ont fait l'histoire du rock indé anglais. L'époque débordait de labels indépendants, au catalogue raffiné et s'évertuant à perpétuer une certaine tradition d'une pop excentrique mais authentique. Intimement lié au label Creation Records, la bande de Pete Astor accompagna les prémices de la maison Alan McGee, aujourd'hui légendaire, dans l'histoire parallèle bien sûr.
Simples, renouant avec les racines essentielles du blues (cf : les reprises de Robert Johnson et Chuck Berry), les premiers singles du groupe sont de pures bulles préservées de douceur. Raffinées, remplis d'arpèges de guitares claires à la Smiths, accompagnés par une basse ronde et chaude dans le pur style de l'époque, les chansons des Weathers Prophets sonnent encore comme les prémices à venir d'une musique raffinée, qui s'enrichira sur les albums à venir. Pour l'heure, des titres comme le tube "Almost Prayed" ou le doucereux "Like Frankie Lemon", aux accords vaporeux et cristallins et au chant léger, qui fera école, apaisent les cœurs.
On souhaiterait tant que ces chansons-là, innocentes et tellement véridiques (le sublime "Head Over Heels" ou le délicat "The Worst Frient I've Ever Had"), regroupées par Rough Trade sur cette compilation sortie en 1988, soient préservées à jamais de l'indifférence.
Sympa 14/20 | par Vic |
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