MSTRKRFT
The Looks |
Label :
Last Gang |
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Ils étaient nombreux à se demander pourquoi nos deux camarades de Death From Above 1979 s'étaient séparés en si bon chemin et après seulement un album de leur rock basse/batterie à la fois massif et dansant. La piste la plus claire qui existe est pour l'instant celle de Jesse Keeler. A peine endeuillé de la rupture que le voilà acoquiné d'un autre bonhomme pour sortir The Looks. MSTRKRFT -pour ‘MasterKraft' on suppose mais prononcez comme bon vous semblera avec si possible une feuille de papier toilette entre les lèvres- verse dans le vaste mouvement electro, et qui n'a de similaire avec DFA79 que ce côté dansant. Parce que pour danser, vous allez danser. Mais à quel prix ? Pourquoi ce changement brutal d'horizon sonore ? Ne vous méprenez pas : The Looks est un excellent disque pour se déhancher sans honte ni retenue, et si ça peut en soulager certains on promet de ne regarder à quel point vous dansez mal (on le sait déjà, et de toute façon qui danse bien à part James Brown ?)... Cependant, à l'écoute de ces huit plages pondues à l'ordi et au sampleur, et tout en comptant les inévitables comparaisons avec son précédent projet, autant ne pas faire les choses à moitié : soyons mauvaise langue.
C'est certainement le sacro-saint appel du ptit cul qui transpire sur les dancefloors qui a du motivé l'engin présenté ici, car à part pour jouir du statut de musicien et serrer des minettes (‘Fuck me I'm famous' dira l'autre) on ne voit pas où peut être l'intérêt dans l'élaboration d'une telle ‘musique'. Revenu au temps du son Amstrad ainsi que de Dance Machine 4 et La Plus Grande Discothèque Du Monde Volume 30, pillant le label Warp de quelques bonnes idées sonores (et un seul titre à déguster : l'humeur viscérale de "Paris"), nous voici précipité en territoire inconnu –nous mélomanes- pour suivre les besoins sexuels d'un satyre en chien à la mèche de travers. Pendant trois quarts d'heure, MST... (pour un nom d'obsédé, ça ne s'invente pas) mijote une musique pour se dépenser mais pas penser, qu'on verrait bien en fond d'une version moderne et space lounge de l'émission de Véronique et Davina. L'avantage de ce genre de procédé musical, c'est qu'en live il peut laisser tourné le Mac tranquille pour aller siffler sa guiness au comptoir avec la putafrange qui lui a tapé dans l'œil depuis la scène au début du show. ‘Ouai avant j'étais dans un groupe de rock, mais sur la longueur les amplis à lampes c'est franchement glucose quoi' ... Il va sans dire que le garçon va certainement cueillir les abricots par paniers entiers avec une escroquerie pareille... Et bien que comme dit tout ça ne soit que des propos de mauvaise foi, on ne peut qu'être déçu d'un tel dénouement pour un zicos qui nous a trop peu mais bien exploser la tête avec son pote Seb Grainger.
Comme disait le vieux Darnell dans Christine : ‘Avec de la merde on peut faire que d'la merde...'
C'est certainement le sacro-saint appel du ptit cul qui transpire sur les dancefloors qui a du motivé l'engin présenté ici, car à part pour jouir du statut de musicien et serrer des minettes (‘Fuck me I'm famous' dira l'autre) on ne voit pas où peut être l'intérêt dans l'élaboration d'une telle ‘musique'. Revenu au temps du son Amstrad ainsi que de Dance Machine 4 et La Plus Grande Discothèque Du Monde Volume 30, pillant le label Warp de quelques bonnes idées sonores (et un seul titre à déguster : l'humeur viscérale de "Paris"), nous voici précipité en territoire inconnu –nous mélomanes- pour suivre les besoins sexuels d'un satyre en chien à la mèche de travers. Pendant trois quarts d'heure, MST... (pour un nom d'obsédé, ça ne s'invente pas) mijote une musique pour se dépenser mais pas penser, qu'on verrait bien en fond d'une version moderne et space lounge de l'émission de Véronique et Davina. L'avantage de ce genre de procédé musical, c'est qu'en live il peut laisser tourné le Mac tranquille pour aller siffler sa guiness au comptoir avec la putafrange qui lui a tapé dans l'œil depuis la scène au début du show. ‘Ouai avant j'étais dans un groupe de rock, mais sur la longueur les amplis à lampes c'est franchement glucose quoi' ... Il va sans dire que le garçon va certainement cueillir les abricots par paniers entiers avec une escroquerie pareille... Et bien que comme dit tout ça ne soit que des propos de mauvaise foi, on ne peut qu'être déçu d'un tel dénouement pour un zicos qui nous a trop peu mais bien exploser la tête avec son pote Seb Grainger.
Comme disait le vieux Darnell dans Christine : ‘Avec de la merde on peut faire que d'la merde...'
Nul 3/20 | par X_YoB |
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